il y a 15 ans 6 mois #46055 par petitesophie
ma fanfiction a été créé par petitesophie
Bonsoir, alors huuum voilà, je me lance, j'espère que çà ne sera pas un plantage, depuis le temps que celà dormait au fonds des tiroirs, voici une fanfiction que j'ai écrite, euh voilà, euh on va voir :oops: :oops: :oops: :oops:

CHAPTER ONE
LA COLLINE AUX SOUVENIRS
Il faisait frais ce matin-là quand Candy s'éveilla à la maison de Pony.
"Déjà la fin de l'été" se dit Candy en s'étirant.
Elle ne se rappelait plus avoir aussi bien dormi depuis bien longtemps. Il lui semblait avoir rêvé à des tas de chose mais elle ne se rappelait de rien. Tout juste le coup que venait de lui faire Niel, elle n'y pensait plus mais curieusement cela éveillait des sensations en elle qu'elle croyait avoir enterré depuis bien longtemps, elle se sentait un peu bizarre ce matin-là. Il faut dire qu'en peu de temps, il lui était arrivé beaucoup d’événements de toute sorte.
Elle venait de faire la connaissance avec le fameux grand oncle William, ce qui n’était pas peu dire après toutes ces années !
Candy : Si j’avais pu deviner que le grand oncle William était Albert !"Dire que j'ai failli commettre l’erreur de lui demander de ne plus être sa fille adoptive!.C'est à lui que je dois tout mais c'est quand même très dur d'appartenir à ce milieu là quand on voit tous les non-dits qu'il peut y avoir et en particulier des spécimens comme les Legrand! Quelle horreur, ce Daniel, il est devenu vraiment complètement fou!
Elle était mélancolique ce matin-là, elle ne savait pas trop pourquoi, l’automne n’était pas loin, la campagne commençait à prendre de belles couleurs de pourpre et d’or.
"Bon c'est pas tout çà" se dit-elle "on a besoin de moi " Elle trouvait que Mademoiselle Pony et Soeur Maria avaient un peu vieilli ce qui était normal et malheureusement l'orphelinat ne désemplissait pas, bien au contraire.
Albert était reparti à ses affaires, il était devenu publiquement le chef de la famille André et était constamment sollicité. Elle lui avait promis de revenir le voir bientôt. Avant de repartir, il avait dit d'un air curieux à Candy "Nous nous reverrons très vite ne t'inquiète pas, on a encore des tas de choses à se dire" elle ne lui avait jamais vu un air pareil

"C’est un savant mélange de stabilité, d'autorité et d'anti-conformisme" se dit Candy.

Les jours passèrent, défilèrent même. avec son savoir-faire d'infirmière elle soignait les petits et gros bobos de tout ce petit monde, elle voulait ne plus penser, se vider complètement la tête.
Chaque jour, bien qu’elle se sente vraiment chez elle, elle avait besoin d’un petit instant de solitude, où elle pensait ou rêvassait. Elle retournait toujours au même endroit vers son arbre, dieu sait qu’ils avaient partagé bien des moments tous les deux !
« Que vais-je devenir ? Je me le demande… » Ce n’était pas tant le côté financier qui la tracassait, car elle savait qu’elle pouvait mener une vie dorée si elle le voulait. « Je n’en veux pas, c’est hors de question ! Mais je sais que maintenant, demander à Albert de ne plus être sa fille adoptive aurait été une mauvaise idée. J’ai été stupide et égoïste de tenir de tels raisonnements. On n’a pas le droit de décevoir les personnes qui ont fait tant de bien pour vous. Je n’ai pas le droit de le rendre responsable des inepties des autres comme ces crétins de Legrand. Que je le veuille ou pas, je suis rentrée dans cette famille maintenant et j’y appartiendrais toujours. Comme dit la sœur Maria, «la gratitude, il faut savoir la donner et être toujours reconnaissant du bien qu’on a fait pour vous. »
En fait c’était surtout sa vie privée qui était à l’ordre du jour. Terry était en tournée en Europe et jouait Richard III. Il devait très bientôt revenir aux Etats-Unis, sa réputation d’acteur s’étendant maintenant mondialement.
« Terry, qu’est-ce que tu peux faire en ce moment ? Penses-Tu à moi ? » se dit-elle.
Elle ne savait plus trop comment se positionner par rapport à ce domaine de sa vie en ce moment-là.
Elle se laissa aller doucement à rêver sans but précis, des images lui remontant en tête, elle fit quelques pas quand soudain un doux parfum parvint à ses narines l’espace de quelques secondes, elle était arrivée sans s’en rendre compte au sommet de la colline.
Elle sursauta « Qu’est-ce que çà sent bon par ici, d’où cela peut-il provenir ? »Elle marcha pendant quelques instants et puis plus rien
« Cette odeur, qu’est-ce que !!! » Cette odeur il lui semblait la connaître mais elle n’arrivait pas à mettre un nom dessus.
D’un seul coup, comme une décharge électrique, cela lui traversa le corps « La dernière fois, que j’ai senti cette odeur, c’était, c’était comme une odeur de rose, je reconnais ! Mais je deviens complètement folle, cela ne veut rien dire, pourquoi je sentirais une odeur de fleur, ici en plein milieu de la colline de Pony ? C’est certainement moi qui ai confondu, c’est strictement impossible !» Une brise légère se mit à se lever, l’odeur revint une fois encore deux secondes puis plus rien.
« Et bien Candy, tu es toute blanche cela ne va pas ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu es malade ma petite fille ? » dit sœur Maria à Candy qui soignait une entorse à une jeune petite terreur « Il faudra que je lui montre comment grimper aux arbres à lui, la technique n’est plus ce qu’elle n’était » se dit –elle en tentant de se concentrer
« Et bien ma petite fille qu’est-ce qu’il y a ? Tu m’inquiètes » répéta Sœur Maria
Candy la regarda « Oh rien ma sœur, je vous assure, c’est juste un petit coup de fatigue, cela va aller » Des tas de sensations défilaient dans sa tête
« Terry, il faudrait que je le voie, il me manque trop ! « se dit-elle pour se raccrocher désespérément à quelque chose.
Sœur Maria : Je t’en prie, tu as déjà tellement fait ces jours-ci, tu devrais te ménager, va t’allonger un petit peu.
« Oui, vous avez raison ma sœur, je vais me reposer quelques instants »dit Candy bien plus troublée qu’elle ne l’aurait cru.
Le soir même, une fois que tous les enfants furent couchés, une conversation s’engagea dans le bureau de Mademoiselle Pony
« Alors Candy comment te sens-tu ? » dit Mademoiselle Pony toujours avec son bon sourire
« Bien, je vous remercie, je goûte à tous ces instants de tranquillité si vous saviez » dit Candy
Sœur Maria : Ma petite fille, nous sommes tellement heureuses que tu sois avec nous mais certaines choses ont changé. Quand tu es revenu nous voir lorsque tu demeurais chez les Legrand, nous t’aurions retenu encore et encore, mais nous sommes conscientes que maintenant, la situation n’est plus la même »
Candy : Mais sœur Maria, je vous assure que je suis tellement heureuse avec vous, à m’occuper de soigner les enfants comme je l’ai fait avec le docteur martin. Si vous saviez comme c’est bon de ne plus avoir la tête polluée par tout un tas de problèmes et de soucis, ici je respire ; enfin !!
Mad. PONY : Ma petite fille, ce n’est pas tant que nous ne voulons pas te garder mais ta place n’est pas ici pour la ravissante jeune femme que tu es train de devenir » dit Mademoiselle PONY en souriant
« Mais je vous assure » répondit Candy
Sœur Maria : Candy, nous savons qu’ici ta bonté et ton bon cœur peuvent s’exprimer comme tu le fais partout mais ta vie est maintenant ailleurs. Tu es bien trop jolie et nous savons que ton choix de vie va se porter sur autre chose. Nous ne voulons pas guider ta vie, nous ne nous permettrions jamais, mais nous savons que tu seras totalement heureuse quant tu pourras donner tout l’amour que tu as en toi à l’homme qui aura la chance de partager ta vie. Tu as beaucoup pleuré, déjà beaucoup souffert, mais le meilleur est à venir. Quelque soit ton choix, il sera le bon. Il suffit de regarder quand tu as le regard un peu ailleurs. De plus, nous savon que tu es la fille adoptive des André et cela implique des obligations. Tu ne peux pas rendre Monsieur Albert responsable des problèmes qui ont pu avoir lieu récemment en sortant et te désengageant de la famille André. Ma petite fille, sache avec ton courage et ta gentillesse habituelle, sache faire face à l’honneur qui t’es donné. Car tu as non seulement le prestige du nom mais tu as une chose inestimable qui te sera précieuse toute ta vie, c’est la noblesse du cœur. Garde la toujours toute ta vie quoiqu’il arrive et nous savons que l’homme avec qui tu vivras aura un trésor inestimable toute sa vie. Si tu as besoin d’un refuge, tu sais que nous serons toujours là, toujours »
Les larmes coulaient sur les joues de Candy « Sœur Maria, Mademoiselle Pony, je vais mener ma vie et ne pas rendre responsable les autres des soucis que je pourrais avoir. La noblesse du cœur est bien plus importante que tout le reste et savoir faire face aux honneurs qui vous sont donnés, c’est important. Merci une fois de plus de me rappeler l’essentiel »
Elle ne pouvait s’empêcher de penser toutefois à la manière dont elle allait résoudre sa vie privée.
Candy : Sœur Maria, je peux juste vous poser une question ?
Sœur Maria : Oui bien sûr
Candy : Est-ce que récemment, des fleurs ont été plantées ?
Mad. PONY : Quelle drôle de question Candy ! Tu sais bien qu’avec nos petits démons, les arbres résistent difficilement, alors des fleurs, tu penses bien que !
Candy : Vraiment étrange.., elle avait un petit arrière ressenti de ce parfum dans les narines, elle savait ce que c’était mais n’arrivait pas à mettre un nom dessus.
Candy : Vous avez raison, je partirais demain, merci encore pour tout d’être là, merci…
Elles la regardèrent avec leur bon sourire, sachant qu’elle ne reviendrait pas de sitôt.
Elle fit d’étranges rêves cette nuit là, il lui semblait se promener dans un nuage blanc et de voir Terry ainsi que quelqu’un qu’elle ne connaissait pas de dos et pourtant une voix lui disait qu’elle avait déjà vu cet homme-là. Elle se mit à se rapprocher et au moment où Terry et l’homme se retournèrent, un flou complet
Elle profita de la carriole de Monsieur Max apportant le ravitaillement nécessaire aux petits ogres de la maison de Pony, Après des adieux émouvants, elle prit le chemin du retour vers CHICAGO..

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 6 mois #46057 par Arachnée
Réponse de Arachnée sur le sujet ma fanfiction
Ah encore une téléspectatrice frustrée par le dernier tome du manga et et le dernier épisode du DA et qui rêve d'une nouvelle fin où Candy retrouve Terry! :lol: :lol:

Les Italiens ont d'ailleurs créé de toutes pièces un épisode 116 où les deux tourtereaux se retrouvent. :wink:

Une question sur le doublage de vos séries préférées? Demandez-moi!

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il y a 15 ans 6 mois #46062 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction

Arachnée écrit: Ah encore une téléspectatrice frustrée par le dernier tome du manga et et le dernier épisode du DA et qui rêve d'une nouvelle fin où Candy retrouve Terry! :lol: :lol:

Les Italiens ont d'ailleurs créé de toutes pièces un épisode 116 où les deux tourtereaux se retrouvent. :wink:


Bonsoir, effectivement ai été frustrée par la fin mais tout ce que je peux dire ce que je suis un peu à contre courant de certaines choses...c'est tout ce que je peux dire :wink:

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 6 mois #46063 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction

petitesophie écrit:

Arachnée écrit: Ah encore une téléspectatrice frustrée par le dernier tome du manga et et le dernier épisode du DA et qui rêve d'une nouvelle fin où Candy retrouve Terry! :lol: :lol:

Les Italiens ont d'ailleurs créé de toutes pièces un épisode 116 où les deux tourtereaux se retrouvent. :wink:


Bonsoir, effectivement ai été frustrée par la fin mais tout ce que je peux dire ce que je suis un peu à contre courant de certaines choses...c'est tout ce que je peux dire :wink:


en cas, je te remercie beaucoup :oops: :oops: merci pour ton commentaire :)

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 6 mois #46064 par Arachnée
Réponse de Arachnée sur le sujet ma fanfiction
Je t'en prie! J'ai hâte de lire la suite! :wink:

Une question sur le doublage de vos séries préférées? Demandez-moi!

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il y a 15 ans 6 mois #46073 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, euh alors, je, je poste un deuxième chapitre, j'espère qu'il plaira :oops: :oops: , merci à vous :)

CHAPTER 2
MELANCOLIES
Une fois arrivée chez elle, un courrier attira son attention, c’était Albert qui lui demandait de venir instamment.
Candy : Tiens c’est bizarre, son ton a l’air plus soucieux que d’habitude. Pas une lettre de Terry, il doit être pris, je suppose se dit-elle en soupirant, déçue.
Une écriture inconnue attira son attention sur plusieurs lettres. Elle en ouvrit une, C’était Daniel qui lui faisait des déclarations d’amour ou plutôt des menaces.
Candy : Décidément, il ne désarme vraiment pas ! Quel idiot se dit Candy. Il va falloir que je retourne voir mes petits malades, le docteur Martin doit avoir besoin de moi.
Georges l’attendait dés le lendemain sur le perron, très ponctuel comme d’habitude.
Candy : Bonjour Georges, savez-vous comment va Albert ?
Georges : Ne vous inquiétez pas Mademoiselle, tout tout va bien
Candy : Georges vous êtes sûr que çà va ? demanda Candy avec insistance
Georges : Mais oui, je vous assure, Mademoiselle lui répondit celui-ci avec un ton hésitant
Candy : On me cache quelque chose et je voudrais bien savoir quoi se dit Candy, j’espère que ce n’est pas une mauvaise nouvelle.
Albert : Bonjour Candy comment vas-tu ? Merci d’être venue aussi vite
Candy : Bonjour Albert, qu’est-ce qui se passe ? Je suis vraiment inquiète, il y a quelque chose, dites-moi ?
Albert : mais non que vas-tu chercher là, tout va très bien, je t’assure. J’espère que Daniel s’est calmé sinon c’est moi qui vais lui faire comprendre certaines choses, crois-moi !!
Candy : (quelque chose ne va pas, il est différent, il a l’air préoccupé, qu’est-ce qui se passe ? Il a changé, il est maintenant en costume, décidément, je crois que je m’étais pas rendue bien compte de l’importance qu’il pouvait avoir et surtout et de sa réputation).
Albert : Je voulais te voir avant de partir
Elle blêmit : Comment Albert, vous partez ? Oh non ! Je vous en prie, ne faites pas çà
Albert : Ne t’inquiètes pas, il faut juste que je retourne en Europe pendant quelques temps,
Candy : (En Europe ? mais je pourrais rejoindre Terry alors se dit-elle. Et où çà Albert en Europe ?
Albert : En Ecosse, berceau de notre famille, cela ne m’enchante pas, mais je suis vraiment obligé d’y retourner. Un conseil de famille se tient et je tiens à en être
Candy : (Alors comme çà, le berceau de la famille André est en Ecosse ? Cela explique tout, pourquoi Ali, Archi et Anthony étaient en kilt quand je les ai rencontrés). Albert lui tourna le dos et alla vers la fenêtre.
Candy : (Je pourrais aller avec lui rejoindre Terry en Europe, il me manque tant), soupira Candy. Albert qu’est-ce qu’il y a ?, dites-moi, je vous en prie
Il se retourna et fut frappée de la similitude d’attitude qu’offrait Candy avec sa défunte sœur Rosemary Brown, c’était vraiment troublant
Albert : Candy, il faut que je te dise, avant de partir, je serais absent deux mois au moins, la famille ANDRE est très connue en Ecosse, l’une des plus connue, même si je n’aime pas en faire part, car cela ne change rien mais il faut que tu saches. Nous sommes cousins en fait avec la dynastie STUART qui comme tu le sais, ont été momentanément rois d’Ecosse.
Candy : Quoi ??? Mais comment se fait-il ? Je ne, je ne peux pas, c’est impossible. Moi appartenir à votre ? Je, mais je ne . elle se mit à bégayer
Albert : Je t’en prie Candy, t’adopter dans notre famille n’a été que du bonheur. De par ta gentillesse et ta douceur, tu as tellement apporté, reste, je t’en prie.
Les mots de Sœur Maria et de Mademoiselle Pony revirent à ses oreilles des Candy : Merci Albert, puisque vous me le demandez si gentiment, je reste. Mais comment se fait-il que la famille soit éparpillée ainsi, je ?
Albert : C’est un peu compliqué, je t’expliquerais. Je dois passer voir la tante Elroy demain et ai deux étapes à faire en allant en Europe pour affaires
Candy :( il ne demande même pas de venir avec lui, je ne peux pas lui demander d’annuler ces étapes pour moi et pourtant ce serait l’occasion où jamais pour moi de voir Terry). Curieusement elle sentait qu’Albert lui cachait quelque chose mais elle n’arrivait pas encore à savoir quoi. Elle sentait aussi qu’elle était appelée à autre chose. Elle ne savait pas si Flanny était partie en France, mais si ce n’était pas le cas, elle sentait qu’il ne faudrait pas la pousser pour hâter son départ.
Candy : (Et pourtant cela me coutera de laisser la maison de Pony derrière moi ainsi qu’Annie et Archibald, mais j’ai envie de me rendre utile, d’apporter quelque chose .Je le faisais déjà chez le docteur Martin, mais j’ai envie de passer à une autre dimension. Il faudrait que le dise à Albert mais il a l’air tellement curieux aujourd’hui, je ne pense pas que ce soit son nouveau rôle qui lui monte à la tête, je commence à le connaître quand même, non c’est autre chose)
Albert : Candy ?
Candy : Oui ?
Albert : Ne t’inquiètes pas, même si je pars momentanément, je laisserais des consignes pour qu’à aucun moment, tu ne sois ennuyée, je te le promets
Candy : Merci Albert, mais il n’a pas intérêt à recommencer car il verra de quel bois je me chauffe !!
Albert : Oh, çà je me doute !! Pas de souci
Candy : (Mais pourquoi ne me demande-t-il pas de venir en Europe avec lui ? En temps ordinaire, je suis sûre qu’il me l’aurait proposé, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui ne va pas, quelque chose d’important..)
Elle pensait à Terry, mais aussi à d’autres choses, c’était bizarre. Certaines choses tournaient dans sa tête, elle qui croyait voir clair, se sentait finalement dans un flou total.
Albert : Veux-tu que nous fassions quelques pas dans le bois derrière ?
Candy : Bien sûr, (il va peut-être me dire quelque chose cette fois, enfin !)
Le temps se préparait à l’automne. Les feuilles commençaient à prendre de belles couleurs, il ne faisait pas encore trop frais. Les dernières chaleurs se retiraient mais le temps était encore enveloppé de douceur, le soleil de fin d’après-midi jouait à cache-cache avec les arbres.
Ils marchèrent doucement chacun perdu dans leurs pensées.
Candy : (Tiens, sans s’en apercevoir, on est arrivé vers la cascade d’Archibald).
Elle ne ruminait pas, à juste raison. Tout le monde avait grandi et mûri et pourtant, elle était comme à la recherche d’un temps perdu. Elle savait que la roseraie était derrière mais curieusement son instinct lui disait que ce n’était pas le moment d’y aller, elle se sentait étrange.
Albert : Asseyons-nous
Candy : (Il a l’air préoccupé, il ne va pas habiter tout seul dans une aussi grande maison, et s’il recommence à voyager…)
L’eau scintillait avec le doux clapotis de la cascade ruisselant comme un faisceau de fils d’argent.
Albert : Candy, je voudrais savoir, regrettes-tu vraiment d’avoir été adoptée par la famille ANDRE ou as-tu été au moins une fois heureuse parmi nous ? Même si je sais que notre famille n’est vraiment pas des plus parfaites. Je me dis que tu as sans doute bien souffert parfois.
Candy : Mais Albert, je .. (elle rougit, car elle se rappelait de ce qu’elle voulait lui dire il y a quelques jours, elle voulait Devant lui aussi sincère, elle ne savait plus quoi dire). « Ma petite fille, même si rien n’est parfait, ne néglige pas la chance qui t’est donnée, car je sais où que tu ailles que tu resteras toujours la même, tu ne te trahiras pas. N’oublie pas » lui avait dit Mademoiselle Pony avant de partir)
Mais Albert, non je ne regrette rien, je vous assure. Même si j’ai vécu des moments difficiles, je ne regrette rien, sinon, je n’aurais jamais connu des gens aussi merveilleux. Je vous assure, non.. je ne regrette rien. Je serais toujours digne de votre famille !
Elle se surprit à pleurer en silence d’un coup.
Albert (le dos tourné) : de toute manière, quoiqu’il en soit, personne n’influencera tes choix et tu pourras faire ce que tu veux. Je voulais te le dire..
Candy : Merci Albert
Ils se relevèrent tous les deux quand soudain Albert s’approcha de l’eau, un reflet attirait son attention
Candy : Mais Albert, attention
Albert : ne t’inquiètes pas, j’ai juste vu, quelque chose d’enfoui sur la rive
Il se baissa, creusa deux secondes et en retira un coffret en bois. Il avait dû être très beau mais l’humidité avait fait gonflé le bois, il y avait des incrustations en nacre ayant pris la vase mais elles ne demandaient qu’à être nettoyées pour reluire
Candy : Oh çà alors ! Un trésor se mit-elle à plaisanter.
Albert : Oui sourit Albert (comme elle est belle, dans le reflet du soleil couchant, elle ressemble tellement à ma sœur, j’ai l’impression de la voir, c’est tellement étrange…) je ne m’attendais vraiment pas à trouver ce genre de chose ici
Candy : Qu’est-ce qu’il peut bien contenir ?
Albert : On va essayer de voir
Le mécanisme était verrouillé et surtout complètement rouillé
Albert : et bien, rentrons, nous allons bien voir ce qu’il contient
Ils rentrèrent de suite pour examiner l’objet. Après l’avoir complètement essuyé et nettoyé, on pouvait remarquer que le bois avait beaucoup souffert mais l’objet avait réellement une autre allure. Confusément elle croyait l’avoir déjà vu mais elle ne savait plus où.
Toutefois, il fût impossible de l’ouvrir, malgré tous les efforts d’Albert, rien n’y fit
Chacun se sépara. Il lui avait dit qu’il viendrait lui dire au revoir le lendemain.
Elle dormit très mal cette nuit là. Très agitée, elle se demandait ce qu’elle pouvait bien avoir. C’était surtout Albert qui lui causait du souci, sans compter Terry qu’elle voulait revoir très ardemment ainsi que la décision qu’elle avait quasiment prise d’aller en France.
Candy : Comme çà au moins, je vais pouvoir enfin être utile. Pour une fois le nom des André pourra m’aider, mais c’est vraiment pour la bonne cause. Utiliser son nom à bon escient voilà comment je vois les choses
Elle s’endormit et sombra dans un sommeil sans rêves.

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 6 mois #46103 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, je me permets de poster deux nouveaux chapitres en espérant que cela vous plaira, merci encore à vous :oops: :oops:

CHAPTER 3
UNE EXPLICATION MUSCLEE

Le lustre vibra sous les éclats de colère et le plateau du guéridon en marbre faillit se fendiller sous les coups de poing répétés.
Albert : Mais c’est impossible, comment avez-vous pu ? Je ne peux pas comprendre comment on peut être inhumaine et aussi, froide. Vous avez joué avec la vie des gens. Seriez-vous devenue tellement inhumaine à ce point là ? Tout cela me dégoûte profondément, je ne peux pas en supporter plus, c’est ignoble, c’est abject !!!!
Elroy : Je n’ai fait que ce que je croyais juste, mais comment voulez-vous ? La situation était vraiment difficile à l’époque et vous n’étiez pas là. C’est de votre faute, vous étiez toujours sur les 4 chemins à voyager
Albert : Silence !!!! Je ne veux pas en entendre davantage, vous oubliez maintenant que le chef de la famille, c’est moi et que je suis souverain de mes décisions !!!
La grand-tante Elroy depuis très longtemps ne savait plus quoi dire et bafouilla
Elroy : Mais je…
Albert : Je ne sais pas quel genre de personne vous êtes, mais je peux vous garantir qu’il va y avoir un retentissement tel que tout le monde saura ce qui s’est passé ! Comment peut-t on être aussi cruelle !!
Elroy : Mais comment vouliez-vous que je fasse, il était devenu très incontrôlable et je ne pouvais pas..
Albert : SILENCE hurla-t-il silence !!! Je sais ce qu’il a écrit, j’ai retrouvé le coffret de Rosemary dans le lac, figurez-vous !!! Je ne sais pas si l’on peut appeler çà un signe du destin, en tout cas , j’y crois. Cela ne m’a étonné qu’à moitié quand j’ai lu les lettres qu’il y avait pliées soigneusement à l’intérieur. Je me doutais de certaines choses mais pas à un tel point, quoique…. Les faits ont devancé ce que vous vouliez me dire ? Comment avez-vous pu dormir toutes ces années avec une pareille chose sur la conscience ? COMMENT AVEZ-VOUS PU ? C’est vraiment horrible !
Elroy :Cela aurait eu des conséquences regrettables, je..
Albert : JE VOUS ORDONNE DE VOUS TAIRE !!!!!!!!!!!! Comment avez-vous pu décider de l’avenir des gens d’une telle manière ? Vous êtes monstrueuse !! Mais je vais rétablir cela et l’équilibre va revenir, je vous le garantis !! Où est-il, je vous somme de me le dire et n’allez pas me dire que vous ne savez pas où il est, cela pourrai avoir des suites regrettables...dit-il d’un ton menaçant
La tante Elroy pour la première fois de sa vie baissa la tête et resta silencieuse. C’était vrai, il n’y avait rien à dire devant sa dureté et son manque de chaleur et pourtant, elle n’était pas si méchante que çà, bien au contraire. C’était plutôt les circonstances de la vie et un manque d’amour qui lui avaient fait commettre certains actes.
Albert : Ou est-il, je ne le répéterais pas deux fois !!
Elle murmura quelque chose
Albert : Comment avez-vous pu.. ? Et vous êtes resté en rapport durant tout ce temps là
Elroy: J’ai toujours veillé à ce qu’il ne manque de rien, voyez je..
Albert : De toute manière, ce qui doit se faire se fera, bien sûr pour votre bonne conscience, il n’a manqué de rien !!
Albert sortit et la laissa complètement déboussolée.
Installé dans sa limousine, Albert pensait : il faut que je garde mon calme quand je verrais Candy, je ne peux pas encore lui dire, pas encore.. Comment réagira-t-elle ? Je ne peux pas maintenant.. Comment peut-on dire qu’on appartient après à la vraie bourgeoisie, comment ?
Candy entendit frapper à la porte
Candy : Ah bonjour Albert
Albert : Bonjour Candy
Candy : Mais qu’est-ce qui se passe ? Vous êtes blanc comme un linge mais dites-moi, vous êtes malade ?
Albert : Je mets au point certaines choses en ce moment, ne m’en veux pas mais je te dirais tout bientôt
Candy : (donc il y avait bien quelque chose, c’est ce que je pensais) Bien Albert, je, j’ai quelque chose à vous dire, Je, ce n’est pas facile, je voudrais pouvoir travailler comme infirmière en Europe, plus particulièrement en France. Je voudrais pouvoir me rendre utile vraiment. Je voulais vous en informer, ce serait l’hôpital Lincoln qui m’enverrait en France dans l’hopital Boursaud dans le nord à Dunkerque, je crois ou Lille, où les combats sont assez violents.
Albert : que tu veuilles soulager la souffrance d’autrui avec toute ta chaleur humaine et ta gentillesse, cela ne m’étonne pas. Je te demanderais juste une faveur, juste une.
Candy : laquelle ?
Albert : que tu travailles juste en hôpital et pas sur le front. Je suis désolé d’agir peut-être en égoïste, mais nous tenons tellement tous à toi, que je, mais tu sais pourtant que je n’influencerais pas tes choix.
Candy (qu’il est gentil, il me dit juste ses inquiétudes sans m’imposer sans quoique ce soit. C’est vrai, je n’ai pas le droit d’agir en égoïste, certaines personnes voudraient pouvoir tellement être aimé, comme je le suis et puis Terry, il me manque…) Merci Albert, merci.. je serais prudente, je vous le promets. Pourrons-nous voir en Europe peut-être ?
Albert très songeur : Ne t’inquiètes pas, cela se fera. Je pars mais je sais que nous allons nous revoir, je le sais (Si j’avais su dans les prochaines 48 heures ce qui allait être découvert même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais cru !)
Candy : (comme il est mystérieux). Merci Albert (je lui ai dit, il ne m’a pas retenu, mais il m’a confié ses inquiétudes, je ne sais pas encore ce que je vais voir certainement des choses très dures, il va falloir que je me prépare mais je sais ce que je veux… et je sais aussi qui je risque de voir.. Terry..)
Ils se quittèrent en sachant qu’ils allaient se revoir. L’un et l’autre savaient qu’ils portaient des secrets en eux mais que pour l’instant chaque chose venait en son temps, chaque chose…

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 6 mois #46104 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
CHAPTER 4
ETERNELLE BETISE HUMAINE

Eliza : Maman, maman est-ce que vous savez la dernière nouvelle qui circule ? Oh çà pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle, je suis vraiment contente
Sarah : Et bien qu’est-ce qui t’arrive ma fille ? Cela fait bien longtemps que je ne t’avais pas vue aussi contente, que se passe-t-il ?
Eliza : Candy va partir en France comme infirmière. Avec un peu de chance, on ne la verra plus, enfin ce jour est arrivé !
Les yeux d’Eliza étincelaient de méchanceté, même sa mère qui pourtant n’était pas un ange de douceur fut impressionnée.
Sarah : Oui, je suis d’accord mais que va-t-on dire à Daniel. Je croyais que le patrimoine familial t’intéressait plus que çà ?
Eliza : Oh vous savez, on trouvera bien une fille suffisamment stupide pour être avec Daniel et s’il faut la manipuler, je m’y emploierai, n’ayez crainte.
Madame LEGRAND regarda sa fille et ne répondit rien. Ce qui lui importait c’était l’argent, rien d’autre, l’amour elle ne l’avait jamais réellement connu, elle en était incapable. D’une obscure petite bourgeoisie-classe moyenne de Boston, sa position sociale c’était tout ce qui lui restait. Elle avait été incapable d’inculquer à ses enfants quelconques valeur humaine. Son mari voyant l’erreur qu’il avait faite, n’arrêtait pas de voyager pour affaire. Sans l’amour de son mari ni de ses enfants, il ne lui restait que l’argent comme centre d’intérêt, totalement desséchée de l’intérieur, c’était devenu son unique planche de salut.
Sarah : Oui, j’en conviens mais ton frère a l’air très accroché, je ne sais pas ce que nous allons pouvoir lui dire
Eliza : Oh vous savez, nous trouverons bien une solution, on va..
Elle n’eut jamais le temps de finir sa phrase, une porte s’ouvrit, elle n’eut que le temps de voir une masse sombre et de sentir la chaleur plus que cuisante d’une gifle qui semblait se multiplier à l’infini.
Sarah : Daniel, arrête, mais arrête, à l’aide !
Daniel : alors c’est tout ce que vous avez trouvé pour m’éloigner de Candy, c’est tout ce que tu as trouvé ? Je te haïs, tu es un monstre, je te déteste
Eliza réussit à se dégager et alla se réfugier dans les bras de sa mère pour y pleurer comme un veau.
Daniel : J’ai tout entendu, puisque c’est çà, moi aussi, je vais aller en France et je la retrouverais et je la prendrais. Personne, vous entendez, personne ne m’en empêchera.
Il était tellement stupide et peureux qu’il ne songeait même pas à s’engager, de plus il confondait amour et possession.
Sarah : Daniel, je te l’interdis, jamais tu ne feras çà, tu m’entends !!
Daniel : Parce que vous me croyez suffisamment stupide pour attendre ?
Eliza : Mais qu’est-ce qu’elle t’a fait ? Mais qu’est-ce qu’elle vous a tous fait ? J’en ai vraiment assez, je ne peux plus la supporter, je ne peux plus !!
Eliza pleurait des larmes de dépit et de rage. Inconsciemment, elle aurait voulu être comme Candy mais le problème c’est qu’elle réagissait sur sa propre personne avant de penser aux autres, elle ne pourrait jamais comprendre.
Une porte claqua, Madame Legrand essaya de retenir son fils mais en vain, il était trop tard

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 5 mois #46185 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, en souhaitant un bon week end à tous, je voulais poster un nouveau chapitre en espérant qu'il vous plaira, :oops: :oops: ,bonne soirée et bon début de nuit

CHAPTER 5
CE N EST QU UN AU REVOIR

Dans un petit salon cossu tendu de velours bleu, Annie Brighton (qui deviendrait certainement bientôt Madame Corrnwell) pleurait doucement en silence, ses beaux yeux bleus étaient tout embués. Archibald ne savait pas comment faire pour la consoler, ni Candy d’ailleurs
Annie : Mais pourquoi, pourquoi veux-tu aller si loin ? Ce n’est pas possible, il t’arrivera quelque chose et je ne te reverrais jamais plus, je t’en prie Candy s’il te plaît, je sais que c’est ton choix mais je ne peux pas..
Candy : Mais Annie, pourquoi voudrais-tu qu’il m’arrive quelque chose, pourquoi ? Je suis forte, tu sais, j’en ai vu d’autres, je veux véritablement me rendre utile.
Annie : je sais que j’agis en égoïste, mais désolée Candy, je ne peux pas !
Les trémolos de la voix d’Annie se brisèrent. Archibald la prit très doucement, lui murmura quelques mots comme lui seul savait le faire. Annie sortit de la pièce les laissant seuls.
Archibald : Candy, je, j’ai quelques petites choses à te dire avant que tu t’en ailles, s’il te plaît, laisse-moi te les dire
Candy : Oh archi, je ne voulais pas la blesser. Elle est tellement sensible et fragile mais je ne peux pas rester comme çà, tu me comprends dis ?
Il la regarda et trouva qu’elle était vraiment devenue une jeune femme magnifique. Se superposa à cet instant, précis l’image de leur première rencontre vers la cascade.
Archibald en, soupirant : Candy, je n’irais jamais contres tes choix, car je sais que si tu as pris ce choix-là, c’est que tu y as mûrement réfléchi. Tes motivations ressemblent à celles d’Alli et pourtant sont différentes. Mon frère qui étrangement, je suis sûr est vivant, quelque part, ne me demande pas pourquoi, c’est ainsi. Pourtant on l’a enterré, mais je ne saurais pas comment te dire, je me dis qu’il est peut-être vivant. Je sais, quand çà ne va pas, on se raccroche à ce qu’on peut moi c’est çà.
Candy : Oh Archi, je ne voulais pas te faire de peine, je ne voulais pas, je te promets. Tu as raison, qui sait peut-être est-il vivant ? En tout cas, moi il est toujours dans mon cœur à jamais.
Archibald : Candy, je …avant que tu ne t’en ailles, (et soudain Archi qui était vers la grande baie vitrée se retourna et elle vit qu’il avait les yeux mouillés) je voulais te dire merci au nom de nous trois . Merci
Candy : Archi, je…
Archibald : je ne croyais pas que j’aurais à te le dire dans de telles circonstances, mais quand chacun nous t’avons rencontré, tu as été un rayon de soleil dans notre famille et dans nos vies. Combien de fois, nous avons remercié la providence de t’avoir placée sur nos routes. Sans toi, nous n’aurions jamais connu tous ces fous rires, tous ces beaux et bons moments, ils m’avaient dit chacun de leur côté certaines choses et je croyais pouvoir te les redire. Même si quelques années ont passé, c’est toujours aussi vivant et je (la voix d’Archi se brisa, il pleurait comme une fontaine)
Candy : Archi, c’est à moi de vous remercier comment pourrais-je.. (elle ne pût continuer plus longtemps non plus)
Archibald : excuse-moi, je sais que tu feras attention et que nous nous reverrons, j’en suis sûr, fais bien attention à toi, mon garçon manqué.
Candy : je te promets, n’aie pas peur, je tiens bien trop à vous.
Ils se séparèrent, Annie étant bien trop effondrée pour réapparaître en jurant de se revoir.
Elle essaya de se donner du courage tout le long du trajet en rentrant.
Candy : c’est vrai que je vais voir des choses très dures mais maintenant ma décision est prise et je ne peux plus revenir dessus. Oh Annie, pardon pour t’avoir fait pleurer, Archi, je n’aurais jamais cru pendant qu’après ces années, que l’on me dise des choses aussi belles, si vous saviez l’importance que vous tenez dans ma vie, oh mon dieu (toutes les images de son enfance à la maison de Pony défilèrent sous ses yeux) Certaines périodes de sa vie étaient comme bloquées et elles n’avaient plus que des contours. Oh Terry, où peux-tu être à l’heure qu’il est ? J’aurais besoin que tu sois là, tu ne m’as pas écrit une seule fois…
Elle arriva chez elle et se dit qu’il fallait également qu’elle écrive à Patty. Elle commença à préparer ses affaires quand soudain, une odeur revint dans ses narines
Candy : Qu’est-ce que ? C’est impossible, non impossible !! (des frissons lui traversèrent tout le corps, elle avait senti cette odeur mais il y avait des années et en des circonstances bien particulières surtout) Mais où est-ce que… ?
Elle fouilla les pièces, et trouva posée sur le guéridon une rose blanche mais pas n’importe laquelle, elle savait ce que cette rose représentait, elle savait mais on lui mettait un voile sur les images entourant ce qui s’était passé autour de cette fleur.
Candy : Mais cela ne peut pas être !! Qui aurait pu venir ici déposer cette rose ici ? Qui ?, Je suis en train de perdre la raison !! Cela ne peut pas être Albert car il sait que je ne pourrais pas encore supporter qu’on m’offre des roses même après toutes ces années parce que ce serait trop cruel (elle ne pouvait pas encore le dire) Cà ne peut pas être cet abruti de Daniel, il est bien trop crétin, mais alors qui ?
Elle ne pouvait s’empêcher de regarder la rose et était complètement déroutée, elle était tellement troublée qu’elle ne réalisait même pas et ne sentait que le parfum.
Albert : Il va falloir faire preuve de calme et de discernement. Il faut déjà que je me calme. Je crois que cela va bouleverser la vie de plus d’une personne. Comment peut-on écrire des lettres aussi enflammées à cet âge, plus d’une femme aimerait recevoir des lettres comme celle-là
La grand-tante Elroy regarda fixement son ouvrage, puis d’un seul coup dégouté, elle jeta tout dans sa corbeille. Elle se sentait soudain seule et très fatiguée,
Elroy : j’ai cru discerner ce qui était bien, finalement je me suis trompée. Cette petite est très bien, et je savais en grandissant ce qui pouvait arriver, pourquoi les choses ont-elles pris cette allure ? Je ne sais plus, je ne voulais pas…
Et pour la première fois depuis des années, la tante Elroy pleura..

Albert en partance pour l’Europe regardait le coffret sur ses genoux, il avait réussi à l’ouvrir après des efforts d’une infinie patience. Une broche en diamant et une émeraude magnifique étincelèrent de mille feux. Derrière le feutre en velours écarlate, il vit un petit bout de papier dépasser.
Albert : tiens c’est curieux je ne l’avais pas remarqué, qu’est-ce que cela peut bien être ?
Il tira tout doucement et en sortit plusieurs pages très fines qui miraculeusement n’avaient pas trop souffert.
Il lut d’un seule traite, quand il eût terminé, il tremblait presque.
Albert : Il va falloir faire preuve de calme et de discernement. Il faut déjà que je me calme. Je crois que cela va bouleverser la vie de plus d’une personne. Comment peut-on écrire des lettres aussi enflammées à cet âge, plus d’une femme aimerait recevoir des lettres comme celle-là. Cà dépasse tout ce que je pouvais imaginer, c’était bien ce que je croyais mais à ce point-là, je n’aurais jamais cru..
§§§§§§§
Trés loin de là, un jeune homme fumait une cigarette sur un balcon

Terry : où peut-elle bien être ? Je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis bien longtemps. Je ne sais pas quand je pourrais lui réécrire, je me sens à la croisée des chemins en ce moment, tout est trouble dans ma tête, je ne sais même pas si pour l'instant, j'ai envie de la voir et pourtant si…, je ne sais plus rien
§§§§§§§
Tout au bord d'une falaise battue par les flots, un homme regardait le ressac de la mer. Son regard avait l'air complètement perdu, il semblait chercher quelque chose ou quelqu'un désespérément du regard... Il fit quelques pas, s'étira, respira l'iode et se dit avec regret qu'il ne lui faudrait pas tarder à rentrer...

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 5 mois #46245 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, en attendant le week end, voici un autre chapitre en espérant qu"il vous plaira :oops: :oops:


CHAPTER 6
LE FLEUVE DE LA VIE
Terry se réveilla avec une très sérieuse migraine. Il avait encore triomphé hier soir et savourait les fruits de son travail. Il avait la bouche un peu pâteuse. Il sonna son majordome
Terry : Hugues, apportez-moi du café très noir ainsi que les journaux du jour
Hugues. : Monsieur ne veut pas manger quelque chose ? Mary a fait de la très bonne marmelade de citron.
Terry : Si vous le dites.. Rien d’autre à signaler ?
Hugues : Monsieur est invité à passer quelques temps à la résidence Northfolk des André dans les Highlands,
Terry : Ah vraiment ? Tiens finalement, c'est vrai, cela me dépaysera, y retourner cela ne me fera pas de mal. Hugues veuillez préparer le nécessaire.
Hugues : Bien Monsieur
Terry se retourna, il voulait revoir Candy plus que tout en étant pris d’un profond mal-être.
§§§§§§§
Le ciel de plomb était sur le point de fondre avec la terre, les bruyères en fleur se fondaient avec les ors des tourbières. Un homme se dirigeait en direction d’un château médiéval imposant au bout d’une allée de sycomores assez imposante. Les tours crénelées se découpaient sur le ciel qui virait à l’orage. Ce château semblait comme sorti hors du temps au creux d’une petite colline.
Monsieur aurait dû rentrer plus tôt, vous allez prendre mal dit une servante sur le perron.
L’homme ne dit rien lança un regard perçant et alla dans un magnifique parc située à l’arrière de la propriété, c’était un parc tout en longueur avec un dénivelé allant en pente douce vers la mer. Il semblait profiter pleinement de chaque moment passé en plein air et du spectacle offert par la nature, il ne prêtait aucune attention à la servante venue lui apporter un pull en lui disant qu’il allait attraper froid. Il regardait souvent vers la mer semblant y trouver un apaisement infini.
§§§§§§§
En Normandie, devant un manoir très cossu, deux personnes discutaient à qui mieux mieux.
Maintenant qu’il est décédé et qu’il n’y a pas eu de testament d’effectué, qu’allons-nous devenir ?
Tu te trompes lui répondit un grand échalas dégingandé, il a quand même laissé quelques papiers qu’il avait réglé avant son décès, normalement nous devrions être dedans
De toute façon, je contesterais s’il arrive, tu peux m’en croire, je ne m’appelle pas Héloïse de la ROCHEFOUCAULT pour rien, je te le garantis ! dit une jeune femme avec des reflets tirant sur le roux, on aurait pu croire qu’elle était anglaise.
§§§§§§§
Dans le bateau qui l’emmenait en France, Candy pensait à la fois à beaucoup de choses et à rien. Elle avait eu besoin de s’oxygéner un peu et était allé sur le pont arrière. Elle n’avait pas voulu prendre part aux festivités organisées ce soir-là. A cette heure-ci, il n’y avait personne. Le paysage était magnifique. Le ciel rose et or de mille feux servait d’écrin à un soleil flamboyant qui se reflétait en mille éclats à l’infini sur la mer relativement calme.
Elle goûtait le spectacle mais n’était pourtant pas totalement présente. Elle avait écrit à Patty et lui avait fait part de sa décision. Celle-ci lui avait répondu qu’elle comprenait son choix mais qu’elle ne cesserait de trembler pour Candy. Elle était avec sa grand-mère en Floride mais se remettait très difficilement du drame qu’il y avait eu avec Ally, Candy le sentait.
Candy : je sais qu’elle ne m’a pas tout dit mais elle a dû faire le lien avec Ally, je ne voulais pas lui faire faire de mal comme à personne, ma pauvre Patty, merci encore de ta délicatesse et de ton tact, mais je sens comme un appel qui me pousse même si je sais que cela va être très dur.
Elle avait reçu sa lettre d’affectation pour apprendre qu’elle allait sur Amiens, les batailles y faisaient rage.
Candy : Albert ne m’a pas tout dit mais qu’est-ce qu’il peut me cacher, ce n’est pas dans son habitude pourtant, je lui trouvais un air complètement ailleurs, j’espère le revoir.
Annie, ma douce Annie, je m’en veux de t’avoir fait pleurer mais je sais que tu me comprends, nous sommes deux sœurs à vie et bien sûr que je reviendrais te voir. Archi, tout ce que tu m’as dit, m’a tellement troublée. Quand je suis arrivé dans la famille André, c’est moi qui ai ressenti un immense bouleversement dans ma vie mais c’est la première fois que tu m’as dit que j’avais bouleversé vos vies à ce point-là, mon dieu, si j’avais cru, merci, oh merci… Même si je dois supporter Eliza et cet idiot de Daniel, je crois que je commence à comprendre ce que vous m’avez dit Mademoiselle Pony et Sœur Maria, je commence à comprendre… (Son esprit vagabonda pendant quelques instants, des images passaient mais comme au ralenti, quand à certains passages, il y avait encore un voile complet, elle était sereine même si elle savait qu’elle allait avoir à affronter des périodes très dures).
Terry, je ne t’ai pas écrit, tu ne dois pas avoir un moment à toi, je savais que tu triompherais, je ne sais pas si tu penses encore de temps en temps à moi, mais j’aurais cru que tu m’enverrais une petite lettre, j’aurais cru..
Elle regarda encore le soleil couchant pendant quelques temps.
Candy : Et surtout, cette rose qu’est-ce que cela signifie ? Je ne comprends vraiment pas mais qui, qui aurait pu l’apporter ?
Sans se l’avouer, cela la turlupinait et l’obsédait depuis son départ, elle n’arrêtait pas de tourner çà dans sa tête sans avoir à y apporter la moindre explication. Elle huma encore pendant certains temps l’air marin, le vent marin lui vidait la tête. Soudain au beau milieu des embruns, la même odeur la fit sursauter de tous ses membres. Parmi l’air iodé, un parfum très fin mais persistant de fleur se détachait
Candy : c’est impossible mais qu’est-ce que cela veut dire ? Cette odeur mais je, non c’est impossible !
Elle regarda tout autour d’elle et frissonna, il commençait à faire froid, elle rentra


§§§§§§§

Dans l’hôpital de Senlis, ville très bourgeoise de l’Oise, une infirmière au visage très doux parlait à un patient bardé de pansement.
Infirmière : Alors Monsieur, comment allons-nous aujourd’hui ?
Je vais bien, merci pour tout ce que vous faites, je, j’ai encore mal à ce fichu bras
Infirmière: Ne nous inquiétez pas, tout va revenir, soyez-en sûr
J’aimerais tellement savoir qui je suis déjà ou d’où je viens dit le jeune homme d’un air très las
Infirmière : la mémoire va vous revenir, ne nous inquiétez pas
L’homme regarda vers la fenêtre d’un air absent
Excusez-moi, puis-je vous demander un service ?
Infirmière : bien sûr
Pourriez-vous m’amener du papier et un crayon, je voudrais dessiner des plans
Infirmière : il ne faut pas vous fatiguer, le médecin l’a ordonné
S’il vous plaît, je vous en supplie, c’est tout ce que j’ai en ce moment
Elle le regarda d’un air désolé : bien, je vais voir ce que je peux faire
§§§§§§§
Albert dans un hôtel anglais très cosy était en conversation assez animée avec un homme qui semblait porter un très grand poids sur les épaules. Albert semblait un peu tendu
Albert : et vous êtes sûr qu’il est à Northfolk actuellement c’est certain ?
Absolument Monsieur, je puis vous le certifier
Albert : bien, le temps de régler quelques affaires et je vous dirais quand je viendrais, certainement dans peu de temps. Mickaël est bien là-bas ?
L’homme pâlit.
Très bien Monsieur, tout sera fait, n’ayez crainte
Albert : je croyais que j’allais être pris dans un tourbillon en me présentant publiquement mais c’était bien en-dessous de ce que j’imaginais se dit-il d’un air songeur

§§§§§§§
La grand-tante Elroy était en face d’un superbe secrétaire en acajou
Elroy : Bien, je vais écrire tout ce que j’ai à lui dire, il comprendra, j’ai mal géré certaines choses mais je vais me rattraper, j’aimerais tellement et j’espère pouvoir retourner à Lakewood avec, elle n’osa pas prononcer ce qu’elle souhaitait mais dans son cœur, germait secrètement un espoir.
§§§§§§§
En Normandie, un notaire d’Etretat arrivait au manoir et se demandait comment il allait dépatouiller une succession qui semblait très embrouillée.
Et dire qu’en plus, c’est un des plus grands noms français, de la ROCHEFOUCAULT, nous allons bien voir
§§§§§§§
Candy s’endormit épuisée par tous ces événements, une lune magnifique se reflétait dans la cabine. Elle se laissa aller dans les bras de Morphée, étrangement, pendant qu’elle commençait à s’endormir, elle sentit une présence douce et bienveillante comme si on la veillait.

Terry sur le balcon de son superbe appartement londonien cherchait le sommeil.

Une tempête de vent se levait et faisait craquer les sycomores du jardin, un gros coup de grain allait se déclarer. Un homme était dans un semi-sommeil et se laissait bercer par le vent, cela ne le dérangeait pas du tout au contraire. Il ne souhaitait qu’une chose, refaire nuit après nuit le même rêve

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