il y a 15 ans 5 mois #46291 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, bon courage pour la reprise et bravo encore à ceux qui ont trav aillé aujourd'hui, en vous souhaitant bonne lecture :) :oops:

CHAPTER 7
DOULEUR ET DOUCEURS

Candy n’en croyait pas ses yeux et n’arrêtait pas de tout regarder autour d’elle.
Candy : Alors c’est comme çà la France ? Tout est tellement différent, le dépaysement est vraiment complet
Elle était en route pour Amiens, une pluie très fine s’était mise à tomber dés le matin et le temps était vraiment à l’obscurité. Elle avait trouvé un petit deux pièces en ville pas loin de l’hôpital. L’homme qui la conduisait n’était pas très bavard mais lui dit quelques mots
C’est bien à l’hôpital Saint-Roch que vous devez vous rendre ?
Candy : oui Monsieur, c’est bien là-bas
Il la regarda d’un drôle d’air
Qu’est-ce qui vous a pris de quitter l’Amérique pour venir ici ?
Candy (et bien dis donc, pour mettre à l’aise, il n’y a pas mieux) J’avais envie de rendre utile et j’avais besoin de dépaysement.
Et bien ma petite pour en avoir vous allez en avoir, çà c’est certain, vous allez voir
Elle frissonna (je sais où je vais et ma décision a été prise, les paroles de Mademoiselle PONY lui résonnèrent dans la tête « Je sais que tu seras toujours courageuse » elle pensa qu’elle n’était pas seule et que des gens tenaient à elle)
On avait fait expédier ses affaires, elle avait tenu à ne pas se charger. La maison était d’un style un petit peu bourgeois en brique sur trois étages mais le manque de lumière et le temps ambiant obscurcissait vraiment tout.
Candy : vivement que je me mette dans le bain, il faut que je m’y mette.
L’hôpital était à 200 mètres. Assez imposant, les murs étaient pourtant gris (Rien à voir ces hôpitaux où j’ai travaillé se dit Candy) Elle serra sa croix du bonheur dans sa main, curieusement elle eût l’impression d’avoir une odeur très fugitive de fleur dans ses narines mais cela fût tellement rapide qu’elle n’eût pas le temps d’y prêter attention.
Une femme assez corpulente et un peu revêche était à l’accueil.
Infirmière : Bonjour, que désirez-vous ?
Candy : je suis envoyée par l’hôpital Lincoln, je viens des USA, je suis Mademoiselle Candy Neige André (et pour la première fois de sa vie, elle se rendît compte qu’elle donnait son nom avec un certain plaisir, des sensations diffuses se répandirent en elle)
Infirmière : Ah c’est vous ? Mais on ne vous attendait que demain
Candy : Ah mais j’ai mon ordre de mission. Elle sortit une feuille en papier
L’infirmière regarda la feuille, on aurait dit qu’un éclair de pitié passa dans ses yeux
Infirmière : ah on vous a affecté au service du docteur Fournier ? Venez, je vais vous montrer comment y aller sur ce plan
Elle écouta les explications de la femme, sur le point d’y aller celle-ci l’interpella
Infirmière : mon petit, si jamais vous ne pouvez plus, venez me voir, on boira un café ensemble, je m’appelle Jeannette
Candy : je vous remercie (elle était plus impressionnée qu’elle ne voulait le laisser paraître mais volontaire se hasarda dans le dédale de couloir) Elle était mal à l’aise, car on entendait des gémissements sourds mais continus. De plus, elle qui avait travaillé dans le milieu trouvait qu’il y avait une concentration trop élevée d’éther. Sans s’en rendre compte, elle essaya de retrouver son chemin mais dût se rendre à l’évidence qu’elle était perdue. Elle poussa une porte et se retint de crier.
C’était une pièce dortoir où arrivaient les blessés qui n’avaient pas pu être opérés, ou pour qui on ne pouvait plus rien faire. Des pleurs et des gémissements emplissaient la salle immense. Des infirmières essayaient de faire du mieux qu’elles pouvaient. Un prêtre donnait les derniers sacrements dans un coin de la salle.
Une infirmière interpella Candy
Infirmière: mais enfin que faites-vous ici ? C’est strictement interdit au grand public
Candy lui expliqua, l’infirmière se radoucit et quand elle apprit qu’elle était dans la service du docteur fournier lui dit : On vous a envoyé au service des « gueules cassées », et bien ma chère petite, vous êtes très courageuse, mais on ne vous a pas donné encore de tenue et on ne s’est pas occupée de vous ? On va remédier à çà, moi c’est Michèle
Candy : enchantée, moi c’est Candy, qui n’arrivait pas à enlever les gémissements de ses oreilles. Il faut que je tienne bon, se dit-elle, il le faut.
Elles allèrent dans une petite salle juste derrière et trouvèrent une tenue.
Au bout d’un grand couloir, se tenait une porte à deux battants, Michèle l’ouvrit et lui dit
Michèle : Bon courage et si tu as besoin de quelque chose, viens me voir. Ne t’inquiète pas, cela fait toujours çà la première fois. Les blessés arrivent ici, c’est leur dernier recours, nous ne savons jamais combien peuvent en arriver dans la journée, mais en ce moment on est vraiment débordés. Je me demande bien pourquoi on t’a mis dans ce service là, je voudrais bien savoir.
Candy ( qui commençait à éprouver un sérieux malaise) : Merci, Je te remercie beaucoup mais tu sais j’ai du courage et je vais y arriver.
Michèle : Je n’en doute pas, tu es déjà très loin de chez toi et venir ici signifie déjà forcément un acte de courage.(La pauvre si elle savait ce qui l’attend, il ne vaut mieux pas d’ailleurs).
Elle entra dans une petite pièce sombre et attendit. Tant de choses se cognaient dans sa tête qu’elle ne pouvait plus penser. Une porte s’ouvrit. Un homme apparût, assez grand carré, en tenue de chirurgien, presque chauve, les yeux vert perçants
Docteur : Bonjour, qui êtes-vous ?
Candy ; Je m’appelle Candy Neige André, docteur, je viens de l’hôpital Lincoln.
Docteur : Ah c’est vous ? Il la toisa, Je suis au courant, je vous préviens tout de suite, les filles à papa, je déteste, je ne sais pas on a vraiment voulu vous envoyer ici ? Je me débrouille très bien avec une infirmière qui m’assiste de temps en temps, on vous a plus imposé qu’autre chose dit-il d’un air hargneux.
Elle s’empourpra et en colère dit : je ne suis pas une fille à papa !! Je n’ai besoin de personne ni d’un nom pour prouver ma valeur !! Comment est-ce que vous pouvez critiquer un nom comme çà ? Vous ne me connaissez pas ! Comment pouvez-vous critiquer quelqu’un sans le connaître ?? Comment ? (Ses nerfs avaient été mis à rude épreuve depuis plusieurs jours et elle commençait à craquer nerveusement, des petites larmes ruisselèrent).
Docteur (cette fille a du cran, j’espère qu’elle tiendra le coup, personne ne reste bien longtemps ici) : je dis ce que je veux sachez-le !! Bien savez-vous dans quel service vous êtes ? On appelle ici « les gueules cassées » c’est-à-dire tout ceux qui ont eu une atteinte sérieuse ou plus ou moins grave à la face. On essaye de faire le maximum pour qu’il n’y ait pas de séquelle. J’attends de vous une aide sans faille, si c’est pour s’évanouir pas la peine de rester
Candy (d’un air volontaire) : Quand est-ce qu’on commence ?
Durant les jours qui suivirent, elle vit malheureusement les pires horreurs découlant de la guerre. Certains étaient complètement défigurés. Elle se donna sans relâche, trouvant toujours le mot juste, il fallait savoir preuve de douceur et avoir des nerfs d’acier, elle ne pensait plus à ses problèmes ni à ce qui la turlupinait, elle ne pouvait pas, rentrant le soir, elle s’écroulait souvent épuisée de fatigue et sombrait dans le sommeil, chose curieuse, depuis sont départ des USA, elle sentait toujours au moment de s’endormir une présence bienveillante et très douce qui la rassurait et la calmait.
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Terry avait profité d’un relâche au théâtre pour pouvoir partir dans le Highlands. Il était miné par un profond mal-être. Il se demandait où pouvait être Candy et pourquoi elle n’avait pas répondu à son invitation. Après Richard III, il était question qu’il reprenne « LE SONGE D UNE NUIT D ETE ».
Terry : elle est en train de m’oublier, ce n’est pas possible. Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas répondu ? Je ne comprends pas.
Hugues rentra dans la pièce
Hugues : tout a été préparé selon vos ordres Monsieur
Terry : Très bien, parfait, je partirais en début d’après-midi, je passerais une huitaine là-bas, maintenant laissez-moi seul dit-il d’un ton sec. Il prit son briquet et grilla une cigarette, sa tabagie le reprenait mais il en savourait chaque bouffée, il se mit à rêvasser en se disant « Qui est-ce que je vais voir encore là-bas ? Enfin la propriété est au bord de la mer et ce sera déjà çà, en espérant qu’ils ne me feront pas suer avec leurs salamalèques, on verra, çà fait longtemps que je ne l’ai pas vu au fait, il a dû se remettre depuis le temps, on verra bien »





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Monsieur Legrand furieux tançait sa femme du regard.
M. Legrand : comment avez-vous pu laisser partir Daniel comme çà ? Et vous n’avez rien fait pour le retenir rien ? Mais êtes-vous complètement inconsciente ?
Sarah : Mais comment voulez-vous ? Avec ce projet de mariage avec Candy, je n’ai vraiment pas pu et vous n’étiez pas là pour le pondérer, je n’ai rien pu faire.
Eliza : C’est encore Candy qui est la cause de tous les malheurs de cette famille.
Monsieur LEGRAND se leva du fauteuil où il était assis et gifla sa fille.
Sarah : mais cher ami, qu’est-ce qui vous prend ?
M : ASSEZ ! ASSEZ ! J EN AI VRAIMENT PLUS QU ASSEZ D UNE FILLE EGOISTE MECHANTE ENVIEUSE JALOUSE !! hurla-t-il. Pourquoi as-tu toujours été aussi jalouse de Candy parce qu’elle a toujours su conquérir tout le monde par sa gentillesse et sa franchise choses que ma propre fille sera toujours incapable d’avoir, JAMAIS. Je donne finalement raison à mon fils de faire ce qu’ il a fait même si j’espère très sincèrement du fonds du cœur que cette union ne se fera jamais car je sais trop la notion d’intérêt qu’y attache certaines dit-il en regardant sa femme d’un air désabusé.
Monsieur LEGRAND se retira de la pièce, laissant les deux femmes complètement interloquées.
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Albert réglait encore quelques affaires à Londres et devait partir pour l’Ecosse en début d’après-midi. Il avait trouvé étrangement le calme lui ayant fait quelque peu défaut ces jours-ci. Le bagagiste vint prendre ses valises, il prit un petit paquet enveloppé
Albert : non ne le prenez pas s’il vous plaît (vu l’importance de ce paquet, je veux l’avoir sur moi en permanence se dit-il) George sont-il prévenus à Northfolk, je suppose que vous avez fait tout parfaitement comme d’habitude ? A-t-il été prévenu ?
Georges : Oui Monsieur tout a été fait selon vos instructions, monsieur Mickaël ainsi que les autres vous attendent. Il a été également prévenu selon vos instructions, il a été prévenu euh dit –il une voix un peu tremblante.
Albert : qu’est-ce qu’il y a Georges ? J’ose espérer que cela a été fait avec la plus grande douceur et le plus grand tact , vous avez ma totale confiance. Comment a-t-il réagi ? dit Albert soudain très inquiet
Georges : il a paru surpris et m’a fait part de son impatience, je crois qu’il ne va plus tenir en place jusqu’à votre arrivée
Albert : bien fit Albert qui parût un petit peu plus soulagé, nous partons début de cet après-midi
Georges : Bien monsieur, tout est prêt
Albert se dit : tout va bien se passer, tout va bien se passer. Ma petite Candy, j’espère qu’elle tient le coup, il faut que tu tiennes, je ne déciderais jamais de ta vie mais il faut que tu saches. On est arrivé à un carrefour de nos vies chacun.

On frappa à la porte, un garçon d’étage apportait un pli. Surpris il l’ouvrit, il lui sembla reconnaître l’écriture, il lût la lettre d’une traite et s’exclama :
Albert : la tante Elroy !!, ah çà par exemple, quand je disais un carrefour, je n’avais pas tort !! Georges, nous partons tout de suite
Georges : bien monsieur
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En partance pour l’Ecosse, la tante Elroy était à la fois inquiète mais surtout soulagée
Elroy : au moins, s’il m’arrive quelque chose, j’aurais réparé mes erreurs. Me pardonnera-t-on ? Je l’espère, je n’avais pas compris mais maintenant, tout s’est éclairci
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Un jeune homme s’apprêtait à sortir dans un magnifique parc. Une servante le suivait avec un plaid écossais
Monsieur, je suis chargée de prendre soin de vous, vous allez prendre froid.
Il se retourna quelque peu irrité
Ecoutez, je vous remercie, mais je souhaiterais être seul, je vous demanderais instamment de me laisser seul s’il vous plaît !!
Mais monsieur, je
Ne vous inquiétez pas, je le prendrais sur moi, il n’y a pas de problème.
Il semblait encore un petit peu fatigué par moments mais goûtait d’être en extérieur. Il s’approcha d’une petite construction ronde percée de trous. A l’intérieur se tenaient des tourterelles et des colombes, leurs doux roucoulements l’apaisa Il prit très doucement une tourterelle et sortit. Il regarda à nouveau la mer à l’infini
Dieu veuille que je refasse le même rêve la nuit prochaine, il n’y a que cela qui puisse m’apaiser, il n’y a que çà. Son regard se perdit, il semblait complètement ailleurs
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Dans un manoir en Normandie, un notaire assez embarrassé ouvrait une succession.
C’est impossible, je suis une de ses héritières directes, vous ne pouvez pas ! Il n’avait plus tout sa tête
Je conteste également toutes ces clauses fit un homme qui paraissait très intéressé par le contenu des papiers étalés sur la table.
Monsieur Roger m’avait fait part des ses dernières volontés, même si personne ne soupçonnait l’existence de cette demoiselle, celle-ci appartient à la lignée des de la ROCHEFOUCAULT et ce en première ligne.
Je contesterais vous entendez dit une femme, elle n’aura jamais droit à rien, à rien !
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Un jeune homme assis dans un fauteuil griffonnait sur des pages en papier, il avait le bras en écharpe mais cela ne l’empêchait pas de dessiner toute sorte de plans, il y avait des objets improbables, d’autres plus élaborés.
Infirmière : Monsieur, vous ne devriez pas vous fatiguer ainsi, le médecin va passer et je vais me faire disputer
Ne vous inquiétez, lui dit celui-ci avec un petit sourire, je cacherais tout au bon endroit, cela me soulage, vous ne pouvez pas savoir.
Infirmière : vous reprenez des forces mais il ne faut pas trop vous fatiguer, je vous en prie.
Cela va mieux sauf que j’ai encore l’impression d’avoir la tête complètement creuse, quand je dessine cela va mieux
Infirmière : vous avez fait des progrès un peu ces jours-ci
La mine du jeune homme s’obscurcit
Vous êtes très gentille, je sens que je viens de très loin et que je ne serais pas originaire de la région, j’ai vu de l’eau avec des arbres, mais après toujours cette masse noire, c’est désespérant
Infirmière : cela va vous revenir n’ayez crainte, j’en suis sûre
Je l’espère dit le jeune homme qui se remit de plus belle à crayonner
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Candy ne savait plus où donner de la tête, la journée avait été harassante et éprouvante
Docteur : Candy lui dit le docteur Fournier, j’aimerais que vous alliez me chercher la boite aux objets perdus. J’aimerais également que vous fassiez relâche un peu, vous n’allez pas tenir le coup.
Candy : mais docteur tout va bien, je vous assure dit-elle d’une voix un peu lasse.
Docteur : et moi, je vous ordonne de faire relâche un petit peu, prenez quelques heures, j’ai besoin de vous
Candy : bien docteur fit-elle. Elle devait reconnaître qu’elle ne savait plus très bien où elle en était. Elle avait vu tellement de choses horribles ces jours-ci. Elle se surprit à rechercher le doux parfum de fleur qu’elle avait senti quelques jours auparavant mais il n’y avait que de l’éther ou du gaz opératoire.
Elle alla dans une petite pièce où il y avait deux boîtes en papier mâché. Tout ce qui était effet personnel, médailles, insignes, alliances était répertorié et étiqueté pour pouvoir le rendre aux familles. Elle commença à ranger certaines choses. Elle avait mûri et faisait plus femme, toutefois son visage conservait toujours une douceur et une espièglerie qui feraient toujours partie d’elle. Elle ne se l’avouait pas mais elle avait un besoin irrésistible de douceur et de tendresse qui lui faisaient cruellement défaut. Elle continua sa tâche quand soudain un parfum de fleur lui chatouilla les narines
Candy : Oh mon dieu fit Candy, je. Cette fois, elle sursauta mais essaya de le respirer du mieux qu’elle pouvait.
Au bout de 5 minutes, elle réalisa à nouveau où elle était.
Candy : je ne comprends pas, mais pourquoi ? Elle renversa sans le faire exprès des objets d’une petite boite, un attira son attention. Il était cabossé au milieu mais elle le reconnût de suite
Candy : Mais je le reconnais cet objet ! Cet aigle, c’est l’insigne de la famille André !! Mais qu’est-ce qu’il fait ici ? Cela ne peut être, cela ne peut pas !!
Elle pût en supporter plus et dût sortir prendre l’air de suite manquant de s’évanouir. Elle ne vit même pas en sortant qu’à l’accueil, le bouquet de fleurs fraîches changé tous les jours avait été remplacé par des roses magnifiques.
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Albert était maintenant en Ecosse, la diligence filait à vive allure. Même s’il avait encore quelques appréhensions, il semblait un petit plus serein
Albert : je ferais ce qui me semble juste, personne ne sera blessé, j’espère pouvoir surtout trouver les mots,
Il laissa vagabonder son regard sur la superbe campagne écossaise et se surprit à espérer follement de tout son être que ce qu’il souhaitait arrive

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 5 mois #46325 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, en vous souhaitant un bon week end et une bonne lecture, merci à vous :)

CHAPTER 8
FLUX ET REFLUX DE LA VIE
Michèle : Candy, Candy, çà ne va pas ? Qu’est-ce qui se passe ?
Blanche comme un linge elle était évanouie.
Candy : qu’est-ce qui m’est arrivée ? Où suis-je ?
Michèle : tu en as trop fait, cela fait des semaines que cela dure, tu devrais te ménager plus, tu es dans le service le plus dur, le docteur Fournier va être furieux quand il va apprendre ceci.
Candy : oh Michèle ne lui dis pas s’il te plait, je t’en prie, je dois encore me rendre utile, j’ai tellement de choses à faire. J’ai senti une odeur de fleur, de rose, je crois et puis plus rien, il y a aussi l’insigne oh ... Sans s’en rendre compte, Candy elle avait la main crispée dessus.
Michèle : Une odeur de rose mais Candy, il y en a bien à l’accueil, mais elles ne sentent rien, desserre ta main, mais qu’est-ce que ? Elle la revit pâlir aussitôt. Viens lui dit-elle très inquiète.
Candy eût juste le temps de s’asseoir devant le docteur Fournier les jambes flageolantes.
Docteur : Comment avez-vous pu continuer sans que je sois au courant ? Je vous donne vos congés, je vous avais dit que je voulais avoir quelqu’un qui ne faiblisse pas
Candy : Mais docteur, je j’ai juste eu une faiblesse passagère, et je suis prête à recommencer, je
Docteur : Silence ! Vous êtes exténuée, à bout de nerfs et épuisée ! Vous avez maigri considérablement depuis que vous êtes arrivé ici sans prendre un instant de repos ! Je vous ordonne d’aller vous reposer, je vous ferais savoir quand vous pourrez revenir, qu’avez-vous dans la main ?
Elle dût en convenir, depuis des semaines, elle n’avait pas pensé à autre chose, ni à sa vie personnelle, ni à rien, elle voulait oublier, un coup de fatigue la reprît dangereusement.
Candy : Oh docteur, c’est l’insigne de la famille auquel j’appartiens et je je ne sais pas pourquoi il est arrivé ici. On ne pourrait pas savoir à qui il appartient, c’est vraiment important, parce que, sa voix se brisa, elle pensait aux mots d’Archibald « je ne sais pas pourquoi mais mon frère pour moi est toujours vivant » , elle fût prise de sanglots irrépressibles.
Docteur (d’un air adouci le docteur la regarda) : Je vais voir s’il y a moyen, je ne vous promets rien, restez ici je reviens.
Elle acquiesça. Instinctivement, elle se mît à penser à Annie « Annie, ma sœur, où es-tu , je pense à toi si tu savais… Archi, tu sais, en ce moment, ton garçon manqué n’est pas très vaillant.. Albert où êtes-vous, j’aurais tellement besoin de vous parler, vous m’avez inquiété..Terry, tu ne m’as toujours pas écrit, pourquoi, pourtant, j’ai fait réexpédier mon courrier, que fais-tu ? J’aurais tellement besoin de cette odeur de fleur, serait-ce une odeur de rose … ? Je, serait-ce possible ? J’aurais tellement envie de revoir la colline de Pony ou Lakewood au soleil, le coin doit être merveilleux en cet automne…
Le docteur Fournier revint quelques instants plus tard
Docteur : Apparemment, le blessé a été transféré à Senlis, pour cause de sureffectif, c’est tout ce que je peux vous dire, la personne est-elle décédée ou vivante, çà vous le savez malheureusement, je ne peux pas vous le dire.
D’un seul coup, elle se décida
Candy : Bien docteur, je vous remercie, surtout dites-moi quand je pourrais revenir. Comment va-t-on à Senlis ?
ll lui indiqua comment y aller. Elle partit mais le docteur l’interpella avant
Docteur : Candy
Candy : Oui ?
Docteur : bravo encore pour ce que vous avez fait, personne n’a jamais tenu aussi longtemps, vous avez vu le plus difficile et le plus dur, vous m’avez assisté et n’avez jamais faibli, vous êtes une excellente infirmière mais votre santé est plus importante que tout .
Candy : Je vous remercie pour tout docteur dit-elle avant de partir
Elle rentra chez elle et s’effondra sur son lit en serrant le médaillon, elle ne pouvait pas y croire, elle ne savait que penser, elle se décida à partir pour Senlis le lendemain.
Le lendemain en début de matinée, elle était en route, fatiguée mais voulait se reprendre. Le chauffeur lui dit soudain
Mademoiselle, avez-vous donné rendez-vous à quelqu’un en allant à Senlis ?
Candy : Non pas du tout pourquoi ?
Parce que nous sommes suivis et cela plus d’une demi-heure
Elle se retourna et vit une voiture noire filant à vive allure.
Candy : Est-ce que vous pouvez voir si nous sommes réellement suivis ?
Pas de souci,
Le chauffeur accéléra
§§§§§§§
Albert était sur la route menant à Northfolk, le ciel était de plomb mais le vent était vivifiant, un nouveau grain se préparait toutefois. La voiture arriva devant le perron. Toute la domesticité de la maison l’accueillit. Un homme d’un certain âge avec des moustaches blanches superbes vint au devant de lui
Ravi de vous revoir William, cela faisait longtemps..
Albert : Oui je sais, ravi de vous revoir également Mickaël dit Albert qui semblait replonger des années en derrière. Cela n’a pas changé depuis toutes ces années, c’est exactement comme dans mes souvenirs, comme dans mon enfance, cela parait tellement hors du temps.
Mickaël : vous devez être fatigué après ce très long voyage, venez vous rafraîchir.
Albert : oui, je vous remercie mais cela va aller. Vous savez entre autre pourquoi je suis là, vous le savez n’est-ce pas ?
Mickaël : oui, absolument, il est toujours à l’extérieur de toute manière même par tous les temps, il ne se sent bien qu’à l’extérieur
Albert : Ce qui peut sembler normal, vous ne croyez pas ?
Mickaël : oui dit celui-ci l’air un peu gêné, rentrons
Albert d’un pas décidé rentra dans le château qui datait du 13ème siècle et dont les pièces n’avaient pas changé dans leur agencement pour la plupart avec toutefois le confort de l’époque actuelle dans certaines, il se sentait un peu stressé mais savait en même temps que certaines choses allaient arriver et qu’il allait devoir y faire face, serein, il alla vers une superbe salle à manger où 7 personnes l’attendait.
Un jeune homme le regard plein d’espérance épiait son arrivée, son regard brilla quand il vit Albert pénétrer dans le château
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Terry au bord d’une magnifique voiture roulait à folle allure sur les routes écossaises, on lui avait dit déjà de rouler moins vite mais il ne pouvait s’en empêcher, il profitait de ces instants en ne pensant à rien d’autre.
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Je crois Mademoiselle qu’on est réellement suivis
Candy : on ne peut pas le semer, vous croyez ? fit-elle soudainement très inquiète
Accrochez-vous, je vous en prie
La voiture se laissa distancer au grand soulagement de Candy
Candy : qu’est-ce que cela veut dire encore ? se dit Candy. En regardant le médaillon, certaines images commençaient tout juste à se rouvrir même si elles étaient encore très floues.
La voiture pénétra dans Senlis et alla jusqu’à l’hôpital Sainte-Rose. Elle sortit de la voiture et vit soudain une silhouette qu’elle ne connaissait que trop bien
Candy : Daniel, oh ce n’est possible, mais qu’est-ce que tu fais ici ? Cà n’est pas vrai laisse-moi !!
Daniel : Je t’ai suivie moi aussi j’ai mes source d’informations, suis-moi maintenant et viens avec moi, je veux t’épouser et tu dois te soumettre un point c’est tout !! Tu m’aimeras, tu ne le sais pas encore mais tu m’aimeras !!
Il commençait à lui serrer le bras
Le chauffeur descendit et s’interposa ce qui laissa à Candy l’occasion de fuir. Elle arriva affolée dans l’hôpital
Candy : excusez-moi, pourrais-je voir une infirmière s’il vous plaît ?
Bien sûr lui dit une aide-soignante assez impressionnée par son affolement
Elle se retrouva devant une chef de service et lui expliqua sa requête
Je ne comprends pas ce que vous voulez ma petite demoiselle, c’est bizarre
Candy : Oh, je vous en prie, Madame, c’est très important, pourriez-vous voir s’il appartient à une personne dans vos services dit Candy entendant le scandale que faisait Daniel qui avait réussi à s’introduire dans l’hôpital. Elle eut juste le temps d’écrire son adresse sur un bout de papier avec ses coordonnées, je vous en supplie c’est vraiment très important
L’infirmière s’adoucit : je vois, c’est un membre de votre famille peut-être ? Je vais voir Mademoiselle..
Elle ne pût jamais continuer, elle eût juste le temps de s’échapper et de courir, Daniel pénétrant en trombe dans le couloir. Elle courût à perdre haleine et sortit par une porte de derrière, elle ne sût comment elle réussit à s’engouffrer dans la voiture qui démarra à toute allure.
Candy : Comment a-t-il pu savoir où j’étais, je ne serais plus tranquille nulle part maintenant ! Où vais-je pouvoir aller ? Albert où êtes-vous, Albert sanglota-t-elle
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Albert : C’est ma volonté qui s’exprimera ainsi, j’entends qu’il soit l’héritier de la moitié de ma fortune, il pourra évoluer où il le veut, j’entends à ce que les liens évoluent dans cette famille et que cette propriété revive et soit moins sombre qu’elle ne l’a été.
Un homme prît la parole
Vous oubliez que son père avait un caractère très noble quoique incontrôlable et qu’il était difficile de
Albert dont les yeux jetèrent des éclairs : SILENCE !! C’est ma volonté, vous osez le critiquer, n’oubliez pas la personne que vous atteignez, oserez-vous en dire davantage ? hurla-t-il ? Beaucoup de choses vont changer, nous sommes nobles mais encore faudrait-il que vos cœurs le soient, comment peut-on se réclamer d’un nom qui même s’il a plusieurs siècles tombe en poussière par votre faute ? COMMENT ? J’ai été absent durant toutes ces années mais maintenant, c’est moi qui reprends le contrôle, il faudra que vous vous y fassiez. Y a-t-il quelque chose encore à dire dit-il d’un air furieux ?
Il était tellement en colère que tous malgré eux furent impressionnés.
Albert : Maintenant, je sors et je prierais que l’on ne me dérange pas, je compte sur vous ce soir dit-il en sortant.
L’air frais lui fît du bien, il pénétra dans le parc et s’approcha doucement d’un homme qui avait le dos tourné et qui semblait effectuer quelque chose de très minutieux
Le jeune homme sentant une présence se retourna. Hébétés, lui et Albert se regardèrent et ne savaient pas quoi se dire. Le vent commençait à se lever et à la mer à clapoter d’un air menaçant.

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 5 mois #46361 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, en vous souhaitant une bonne soirée et lecture sur ce chapitre, merci encore à vous :oops: :oops:

CHAPITRE 9
UNE FIN DE CYCLE
Un notaire dans une immense pièce avait bien du mal à s’exprimer à la fois en français et en anglais. Il s’essuyait le front ne sachant plus où donner de la tête, quand d’un seul coup, un homme d’un certain âge prit la parole sans que l’on ne l’ait trop vu.
Ca suffit !! Assez, savez-vous respecter la mémoire au moins des personnes défuntes. Monsieur m’a donné une lettre avant de décéder qui va mettre tout le monde d’accord. Maître vous permettez dit-il au notaire.
Celui-ci acquiesça visiblement très soulagé
L’homme lit la lettre :
« Je soussigné, Jean de la ROCHEFOUCAULT déclare donner tous mes biens, mobilier et immobilier à ma chère fille dont je ne connais malheureusement pas le nom que j’ai eu avec ma chère Gwendoline. J’ai sacrifié mon amour et mon bonheur à des conventions familiales et n’aurais jamais pu connaître mon unique enfant. Que ma chère nièce Héloïse et Edouard qui viennent en deuxième lignée soient rassurés, vous n’aurez que quelques miettes. Je déclare légataire universelle ma fille qui représentera la famille de la ROCHEFOUCAULT avec mon neveu Jean-Michel, si jamais elle n’était pas retrouvée, je souhaite que tout soit donné à des œuvres de bienfaisance.
C’est ma volonté inaliénable »
Un immense silence se fit dans la pièce. Héloïse tenta de prendre timidement la parole « Mais Maître vous voyez que l’oncle jean n’avait plus toute sa tête, enfin c’est de la folie, c’est » elle ne pût jamais terminer
ASSEZ !!! hurla l’homme, je respecterai la volonté de votre oncle, vous n’avez jamais compris la noblesse de cœur qu’il pouvait avoir, mettez-vous bien cela dans la tête !!
Lui et le notaire sortirent de la pièce laissant l’assemblée médusée.
§§§§§§§
Deux hommes parlaient dans un parc à l’abri du vent qui commençait à se lever sérieusement. L’un d’eux, le plus âgé eut un moment presque de défaillance, mais se reprit, la conversation semblait calme mais très intense. Ils ne rendaient plus compte de ce qu’il y avait autour d’eux, d’un seul coup un sourire vint les éclairer tous les deux simultanément et ils parurent apaisés.
§§§§§§§
Candy toute tremblante rentra chez elle et s’enferma à triple tour, elle n’en revenait pas de cette course poursuite avec Daniel et était vraiment furieuse et découragée.
Candy : mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter çà ? Un idiot pareil, je le déteste, vraiment je le déteste !! Il faut que je trouve une solution, il le faut, je vais écrire à Albert, je n’aime pas trop çà mais c’est la seule solution
Elle se mit à une table et écrit fébrilement, elle était nerveuse et fatiguée et avait du mal à se concentrer
Candy : Albert aidez-moi , je vous en prie, je ne vais pas m’en sortir toute seule, je sais que vous êtes en Europe et j’espère que cette lettre vous parviendra, j’espère pas trop tard.
A contrecœur, elle sortit, vérifia qu’il n’y avait personne dans les rues alentour et alla direct au bureau de poste. Elle courut tellement vite qu’elle faillit tomber en rentrant chez elle
Candy : Oh docteur, vous avez raison, je crois que j’ai besoin de repos, elle n’eût que le temps de s’affaler sur son lit.
Elle ne pensait rien, se disait qu’elle ne voulait pas avoir peur, mais elle avait tellement besoin de chaleur, de douceur, de tendresse, elle ouvrit sa boite personnelle et en sortit sans s’en rendre compte, les deux objets qui avaient le plus compté dans sa vie, sa croix du bonheur et un médaillon, elle les prit les deux et pria intensément.
Elle priait tellement fort qu’à un moment, un parfum de fleur très net encore plus que les autres vint lui chatouiller les narines et comme une sorte de brise très très légère avec une impression de chaleur très réconfortante.
Quand elle se réveilla vers minuit, elle ne savait plus du tout où elle était. Elle demeurait tellement troublée qu’elle ne se demandait même plus avec insistance mais cherchait plutôt à connaître les raisons
Candy : je ne sais pas où j’étais, étais-ce un rêve mais c’était merveilleux, tellement beau et doux mais comment se fait-il que je ne sois pas arrivé à voir la ou les personnes qui étaient là ? Car je suis sûre qu’il y avait une présence, çà c’est certain se dit-elle en s’endormant paisiblement.
§§§§§§§
Terry arriva en début de soirée au château de Northfolk, il s’était grisé de vitesse et avait essayé de vider son négatif. Il se demanda où était Candy mais n’arrivait pas à se décider à lui écrire.
-C’est un très grand honneur de vous recevoir Monsieur dit un majordome en prenant ses bagages
Terry : Merci dit Terry d’un air absent, qui sera là ?
Monsieur William est occupé actuellement mais je puis vous mener à votre chambre ainsi qu’au grand salon.
Terry : Je vous remercie, mais j’ai besoin d’être seul pour l’instant, ah s’il vous plaît n’oubliez pas d’amener votre divin breuvage.
Monsieur peut nous faire confiance, nous avons du malt de 30 ans d’âge
Terry : parfait dit-il en entrant d’une manière un peu cavalière






§§§§§§§
Dans une chambre d’hôpital en France, une infirmière entra et trouva un homme en train de griffonner des feuilles encore et encore
Infirmière : Monsieur il va falloir que je me fâche le gronda-t-elle gentiment
S’il vous plaît juste encore un peu, encore un peu
Une infirmière plus imposante entra dans la chambre
Elle a raison dit-elle, vous n’êtes vraiment pas raisonnable, Bien, je suis venu vous voir pour
Le jeune homme eut une angoisse
Non pas pour vos piqûres de fortifiant ; mais reconnaitriez-vous par hasard cet objet ?
L’infirmière sortit un médaillon cabossé mais qui brilla dans le soleil couchant. Le jeune homme le regarda sans expression pendant 10 minutes, puis changea de regard et d’un seul coup se mit à crier
Ma tête, mon dieu, ma tête, j’ai trop mal, faîtes quelque chose, çà brûle, je ne peux pas supporter !!
Ne supportant pas la douleur, il s’évanouit
§§§§§§§
Albert était apaisé de sa conversation
Albert : Si jamais j’avais su, on se met parfois des obstacles… Rosemary, je sais que tu y es pour quelque chose, ma chère sœur, espérons que cela continue de cette manière là, oh si seulement il pouvait y avoir
Le jeune homme vint derrière Albert, ses yeux étaient tout embués mais il semblait avoir un air très calme et décidé, il regarda encore une fois vers la mer et rentra avec Albert.
En début de soirée, un dîner de plus de 70 personnes était organisé, l’orage de l’après-midi étant passé, chaque convive regardait le nouveau chef de famille exercer ses pleines attributions. Tout le monde était impressionné sans se l’avouer.
Au cours de soirée, les femmes allèrent au salon, certaines ne s’étant pas revues depuis plusieurs années, les hommes allèrent quant à eux à une superbe salle de billard servant également de fumoir.
Terry qui faisait plus qu’honneur au whisky écossais (même un peu trop se dit Albert en le regardant du coin de l’œil), il trouvait qu’il y avait quelque de désespéré en lui, je ne préfère pas penser à certaines choses pour l’instant, il se demanda ce que devenait Candy et eût une inquiétude « Chère Candy, comme tu peux manquer, ce serait magnifique que tu sois là, et tu aurais certainement une cour acharnée de par ta beauté et toutes tes qualités» en se disant ceci Albert parût partir au loin…Il se dit qu’il fallait qu’il prenne des nouvelles de Candy le plus tôt possible) Terry discutait avec un jeune homme sur un confortable divan. Chacun se retira dans ses appartements tard dans la soirée. Le vent s’était à nouveau levé, mais curieusement plus doux et plus chaud que d’habitude ce soir là.
Terry se fît apporter une bouteille de whiskey et sortît prendre l’air sur un superbe balcon en pierre, il pensa à Candy et se remémorait certaines images, il savoura le verre de whiskey qu’il avait à la main…
De l’autre côté du couloir, un jeune homme s’apprêtait à se coucher, il alla également sur le balcon et respira le vent qui lui semblait très agréable ce soir-là, son esprit vagabonda, il regarda la mer, ses pensées allant dans un pays que lui seul connaissait, il sentît une force incroyable couler en lui ce qui l’étonna lui-même…
Le surlendemain, Albert en ouvrant son courrier appela Georges et lui dit d’une voix blanche : Georges, allez tout de suite chercher Candy, immédiatement, ce n’est pas possible, la pauvre petite, quand aura-t-elle enfin la paix ? Quand ?? Le lieu où elle sera en sécurité sera ici et je (il pensa d’un coup « Ce qui se devra se passer se produira»)
§§§§§§§
Infirmière : Monsieur, Monsieur comment allez-vous ? Oh mon Dieu, elle n’aurait jamais dû, Monsieur ??
Un jeune homme se réveillait après avoir été inconscient pendant 24 heures
Je, où suis-je ? Mademoiselle vous êtes là ?
Infirmière : Ah vous êtes revenu à vous, comment allez-vous ?
Je, je vais bien, mais quel choc, qu’est-ce que je fais ici ? Mais où sommes-nous ?
Infirmière : Mais vous êtes en France, Monsieur, à l’hôpital Sainte-Rose, vous, on vous a ramené d’un accident très grave d’avion avec de très multiples fractures et vous
Mais, je, je ne devrais pas être ici, je suis américain, je conduisais des avions de combat, Domi est mort, j’ai repris des vols et au cours d’une sortie, il y a eu une gigantesque explosion et puis plus rien, je, mais comment suis-je ici ?
Infimière : Vous vous rappelez Monsieur ? Comment vous appelez-vous ?
Allystair : Je m’appelle Allystair CORNWELL et j’appartiens à la famille André, j’ai laissé mon amie Patricia aux USA, oh mon dieu, elle me croit mort ainsi que tous mes proches et je… sa voix se cassa
L’infirmière le regarda très impressionnée. Cela arrivait très souvent que des personnes soient confondues et que des familles croient en pure bonne foi enterrer leur proche. Elle avait déjà vu ce cas à de très nombreuses reprises. Quand l’avion d’Allystair s’était écrasé, celui de son poursuivant aussi, or Alli avait été éjecté, la violence du choc l’ayant projeté beaucoup plus loin provoquant une amnésie totale, il avait été récupéré errant et totalement hagard. Comme de si nombreuses fois, il y avait eu encore erreur pour l’identification des corps. Quand il avait vu le médaillon des André, une douleur fulgurante lui avait traversé la tête, tout lui étant revenu son passé, Patti, ainsi que son crash en avion.
Infirmière : Vous voulez dire que vous appartenez aux André que je crois ??
Allystair : oui, c’est bien çà, oh il faut que je, il serrait à se rompre les doigts le médaillon
Infirmière : Gardez votre calme, j’appelle le docteur tout de suite dit-elle en sortant de la chambre toute chamboulée




§§§§§§§
Dans sa chambre, Candy se réveilla, après avoir passé une nuit assez chaotique, elle se dit qu’elle devait retourner à Senlis et qu’elle ne devait pas se laisser envahir par Daniel « Il ne manquerait plus qu’il recommence celui-là, quel idiot !! »
Elle avait minci et avait mauvaise mine, elle regrettait de ne plus sentir ce parfum de rose et était épuisée, il fallait bien l’avouer, elle ne se demanda même pas si la lettre qu’elle avait posté à Albert était bien arrivée Elle s’habilla et sortît. Elle sursauta quand elle vit un homme en noir sur le perron mais le reconnût tout de suite. Instinctivement, elle faillit fuir.
Candy : Georges, oh Georges c’est vous, elle explosa en sanglots
Georges : allons allons Mademoiselle, votre lettre est bien arrivée et je dois venir vous chercher tout de suite afin de rejoindre Monsieur William
Candy : Albert, alors, il a reçu ma lettre, oh, ses sanglots redoublèrent
Georges : Mademoiselle dit Georges impressionné par son état de nerfs, allons, préparez-vous vite, nous partons en Ecosse, on vous attend
Candy : En Ecosse ?
Georges : Oui, préparez vite vos bagages. Georges se dit « Je l’ai vu plus jeune mais elle est devenue une superbe jeune femme, elle va en faire tourner des têtes, quelle ressemblance avec Rosemary, c’est vraiment frappant… »
Ils partirent quelques heures plus tard. Candy bombarda Georges de questions qui lui répondît de bonne grâce.
Candy : Mais alors c’est le berceau natal des André ?
Georges : Absolument Mademoiselle, la famille André est originaire des Highlands plus précisément, il y a une branche américaine à laquelle vous appartenez et une branche européenne, écossaise plus précisément.
Candy : C’est pour çà que dans la famille André, ils portaient des kilts alors se dit Candy
Georges : Ce château situé pas loin de la mer vous plaira certainement et Georges s’arrêta, il vit que d’épuisement elle s’était endormie. La pauvre, elle a vécu des moments très durs depuis un certain moment, malgré sa volonté, elle ne pouvait pas faire face toute seule, j’espère qu’elle se remettra, certainement et… Il ne pensa plus et accéléra.
Albert se dît « Ils doivent être en route, maintenant, j’espère qu’ils vont bien arriver. J’espère que sa visite à EDIMBOURGH se passera bien, il faut que je l’accompagne, toute chose doit se faire se répéta-t-il. Il regarda à nouveau le coffret de Rosemary, murmura quelque chose et sortît. La brise avait changé ces jours-ci et était devenu curieusement plus chaude, le soleil perçait un ciel de plomb et surplombait la mer d’argent
Dans le hall gigantesque, un jeune homme l’attendait
Albert : Tu es déjà prêt et bien dis-moi
Oui, je suis tellement pressé d’en finir dit un jeune homme; il ne tenait, plus en place
Albert : Ne t’inquiètes pas, cela ne va vraiment pas durer, c’est sûr se dit Albert également pour se rassurer.
Quand ils sortirent du château, Albert se dit que plus rien ne serait comme avant, il avait certaines intuitions mais pria de tout son cœur que tout se passe le mieux possible
§§§§§§§
La visite à EDIMBOURGH se passa encore mieux que prévu. Albert et le jeune homme pendant le retour se dirent certaines choses dans la voiture mais le rayonnement des visages valait mieux que toute parole. Albert déclara qu’il ferait une grande soirée très prochainement et se dit que Candy y serait et y ferait certainement grande sensation.
§§§§§§§
Candy et Georges roulait à vive allure et s’approchait de l’Ecosse. Encore un peu groggy par tout ce qu’elle venait de vivre elle regardait le paysage se dérouler devant ses yeux. Ils s’arrêtèrent pour prendre l’air, c’était au creux d’un vallon assez lumineux, Elle s’étira, se promena quelque peu et laissa Georges se reposer un peu. Elle se promenait dans l’herbe, la configuration ressemblait un peu à la colline de Pony quand tout à coup un parfum de fleur très net lui revint aux narines. Elle tressaillit et crut reconnaître enfin ce parfum
Candy : C’est impossible, pas ici mais pourquoi , je ne comprends pas .. Au lieu de refuser, elle s’emplit de ce parfum et le respira de toutes ces forces, elle le cherchait et ne demandait qu’une chose maintenant, le respirer en permanence…

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 5 mois #46408 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, malgré la pluie, on espère que les vacances vont bientôt arriver, bonne lecture :)

CHAPTER 10
TOUT COMMENCE

Un jeune homme à l’air complètement hagard arrivait aussi à Northfolk, il remercia l’homme qui l’avait amené et s’avança un air mauvais dans les yeux « Cette fois-ci, tu ne pourras pas m’échapper, et il faudra bien que tu viennes avec moi ».dit-il d’un regard menaçant.
§§§§§§§
Allystair s’entretenait avec son médecin et l’infirmière en chef.
Docteur : Et bien, mon jeune ami, voilà une belle chose. J’aimerais tellement que ce genre de chose arrive chez les patients souffrant d’une amnésie totale comme c’était le cas pour vous. C’est assez rare malheureusement que tout revienne comme çà en mémoire. Je suis heureux pour vous, mais je sais que le choc a dû être brutal. Comment vous sentez-vous ? En tout cas, vous avez vraiment un talent prédestiné d’inventeur ou de scientifique dit –il impressionné en regardant tous les objets dessinés ainsi que tous les plans et formules.
Allystair : je ne sais pas trop encore me positionner, je ne sais pas, tous ceux que j’aimais me croit décédé. Que vont-ils tous me dire en me voyant ?
Docteur: Ils seront les plus heureux de vous avoir retrouvé et pleureront de joie, ne vous troublez pas, je sais que ce n’est pas facile mais le cœur parlera, surtout qu’apparemment, vous avez laissé une jeune fille vraiment esseulée. Vous n’avez pas arrêté de prononcer son nom pendant que vous étiez inconscient
Allystair : ma très chère Patricia, comme tu me manques
Docteur : nous allons prévenir vos proches, dites-nous les noms et nous ferons en sorte que cela arrive. Nous avons l’habitude.
Allystair : Il y a Patricia Cavendish et mon frère Archibald qui doit être à Chicago ou à Lakewood
Docteur : bien fit-il, nous allons voir çà.
Au moment de partir, l’infirmière dît
Oh mais Monsieur, il ne faudrait pas oublier d’avertir la jeune fille qui avait justement apporté ce médaillon, la pauvre mademoiselle, elle était bien affolée. J’espère que le jeune homme qui la harcelait n’aura pas eu gain de cause.
Allystair : une jeune fille ?
Infirmière : oui, enfin plutôt une jeune femme très jolie d’ailleurs
Allystair : mais comment était –elle ?
Infirmière : blonde les yeux verts, et c’est elle qui est venue remettre ce médaillon
Allystair : Oh Candy, mon dieu, c’est Candy qui vous l’a amenée, ma chère Candy, mais par qui était-elle poursuivie ?
L’infirmière décrivit Daniel.
Allystair : quel idiot ! J’espère qu’il a été maîtrisé au moins ?
Docteur : Ne vous inquiétez pas, nous avons tout ce qu’il faut pour maitriser ce genre d’individu.
Allystair : Chère Candy, je voudrais tellement la revoir, mais d’où venait-elle et où est-elle allée ?
Infirmière : je vais essayer de me renseigner
Allystair : Oh oui s’il vous plaît, je ne saurais jamais comment assez vous remercier. Je voudrais du papier mais pour écrire s’il vous plaît cette fois.
Docteur : d’accord mon jeune ami, mais ménagez-vous vous avez encore de la rééducation à faire, plus vite ce sera fait, plus vite, vous pourrez voir ceux que vous aimez
Allystair : d’accord fit ally le cœur rempli d’espoir
§§§§§§§
Candy et Georges arrivèrent en début de soirée à Northfolk, elle fût assez impressionnée par les gargouilles ornant le château un peu partout et contempla le paysage magnifique aux alentours. Pendant tout le trajet, le parfum de fleur ne l’avait plus quittée, cela la calmait et l’apaisait dans ses angoisses, lourdes à porter, en ce moment.
Candy : c’est magnifique, dit-elle le souffle coupé, c’est comme dans un conte de fée, c’est vraiment merveilleux, on se croirait hors du temps, je
Le ciel était embrasé par le soleil couchant donnant ses derniers feux dans la mer, une brise légère faisait craquer les sycomores perdant leurs feuilles, tout était baigné dans une lumière d’or, Elle croyait rêver.
Bienvenue ma très chère Candy dit une voix bien connue derrière elle, elle regardait fascinée la mer clapotant paresseusement comme une mare d’or en fusion.(Tiens comme lui, elle semble y trouver un apaisement.. il n’y a pas de coïncidence..) se dit-il troublé
Candy : Oh Albert, c’est vous ! Elle essaya de retenir ses larmes mais ne le pût, elle avait tellement eu peur ces jours-ci que ses nerfs lâchèrent. Oh si vous saviez, il a essayé de me retenir et puis, je n’ai pas pu, et puis j’étais à l’hôpital, et puis, les mots s’entrechoquèrent
Albert tout gêné essaya de la calmer.
Albert ; je sais Candy, je sais ce qui t’est arrivé, mais rassure-toi, des sanctions très sévères seront prises contre Daniel, vraiment devenu malfaisant. Rentre, ici tu vas enfin pouvoir goûter un repos plus que mérité, bienvenue dans le berceau natal des André.
Candy qui avait eu du mal à se calmer regarda encore une fois autour d’elle et ne pouvait quitter du regard la mer à l’attrait irrésistible.
Albert: c’est beau n’est-ce pas ? Toi aussi tu aimes la mer d’après ce que je vois…
Candy : oh, oui, c’est tellement beau, Albert et tout est tellement calme ici, on se croirait à Lakewood presque..
Albert : entrons si tu le veux bien, pour t’installer et te rafraîchir un peu, tu dois en avoir bien besoin
Elle entra et vit un gigantesque escalier en pierre. Une servante vint au devant d’elle
Albert : je te laisse aux bons soins d’Ashley qui va t’emmener dans ta chambre, nous nous reverrons après
Candy : Merci pour tout Albert, elle trouvait qu’Ashley ressemblait à Dorothée
En montant l’escalier, elle crût effectuer un bond en arrière. « Comme cette demeure est belle, j’ai vraiment l’impression d’être hors du temps. »
Ashley : Nous voici arrivés dit la servante en lui ouvrant la porte
Et elle vît la chambre magnifique qu’on lui avait aménagée. Le lit à baldaquin magnifique était dans les tons rouge écarlate et blanc, les couleurs qu’elle aimait, elle fût étonnée que dans une demeure aussi sombre, il y eût des chambres aussi claires. Un feu pétillait joyeusement dans l’âtre.
Candy ; que c’est joli s’émerveilla Candy, c’est vraiment magnifique !
Ashley lui ouvrit une armoire où elle vit des toilettes toutes plus belles les unes que les autres, une d’entre elle retint son attention, c’était une robe aux tons ivoire très délicats en volants avec un petit décolleté, toute en dentelle au point d’Alençon ayant nécessité des heures incalculables de travail, instinctivement, elle fût attirée toute suite par cette tenue.
Candy : (je ne peux pas la mettre tout de suite mais j’espère que l’occasion se présentera vite où je pourrais la porter. C’est une des plus belles robes que j’ai jamais vu), Elle se mît à rêvasser quand soudain, le parfum de fleur qui ne la quittait plus depuis qu’elle était parti avec Georges se ressentit encore plus fort, elle se sentit transportée instantanément ailleurs.
Ashley : tout est à votre goût Mademoiselle ? Je suis à votre disposition pour quoique ce soit
Candy (il lui semblait revenir de très loin) : Oh euh oui fit-elle d’un air absent, je vous remercie infiniment, merci à vous.
Ashley sortît et la laissa rêveuse. Elle frappa à la porte du bureau d’Albert
Ashley : Mademoiselle André est-elle bien installée ?
Ashley : Oui Monsieur, puis-je vous signaler quelque chose ?
Albert : Oui je vous écoute
Ashley : Mademoiselle s’est arrêtée très longuement sur une des robes qu’avait porté Madame Brown et l’a regardée très longuement
Albert tenant des courriers en main laissa tout tomber et sursauta : Qu’est-ce que vous dites ? Vous en êtes absolument certaine ?
Ashley : Oh certaine Monsieur, cela m’a même étonnée, mais je puis vous assurer que je l’ai reconnue tout de suite
Il ne pût prononcer un mot, un nombre incalculable d’images se bousculait dans sa tête : Bien, je vous remercie,
(C’est bien ce que je pensais de grandes choses vont se produire se dit-il..)
§§§§§§§
En France, un notaire s’apprêtait à partir pour les Etats-Unis, il dialoguait avec un homme qui lui donnait des consignes d’un air très nerveux
-N’oubliez pas, je pars vous rejoindre dans 5 jours, le temps de tout mettre en ordre et d’empêcher certaines dérives, si vous voyez ce que je veux dire, il faut que nous la retrouvions, il le faut
- Oui Monsieur bien sûr fit le notaire d’un air un peu nerveux
-Ne vous inquiétez pas, nous y arrivons, il n’y a pas de problème, elle doit être certainement vivante, je le sens
-Dieu vous entende Monsieur Michel fît le notaire en partant
§§§§§§§

Elle sortit de sa chambre et s’apprêtait à descendre quand elle vît Albert venir à elle
Albert : alors Candy es-tu bien installée ?
Candy : je vous remercie, c’est absolument superbe, j’aimerais juste sortir deux minutes voir votre parc, il a l’air splendide
Albert : bien sûr, aucun souci, nous dînons dans 1H30,,je suis vraiment heureux que tu sois là
Candy : Pas autant que moi, je vous assure
Albert : Oh si Candy, je te promets, peut-être auras-tu une surprise en sortant
Candy : Une surprise ?
Albert : Tu me diras plus tard dit-il d’un air mystérieux
Elle sortît et respira l’air du soir à pleins poumons se mêlant au parfum qui ne la quittait plus du tout. Elle fît quelques pas dans l’allée quand soudain elle fût interpellée par une voix qu’elle ne connaissait que trop bien
Terry : Et bien Mademoiselle Tâche de Son, quelle surprise vous ici ! Si je m’attendais ! Cà alors ! dit Terry qui sirotait déjà un whisky
Candy : Terry !! Oh tu es là, mais comment est-ce possible ? fît Candy
Terry: Et bien, j’ai été invité quelques jours par William André, j’avais besoin de faire relâche, mais je n’aurais jamais cru te retrouver ici en plein milieu des Highlands
Candy : moi, non plus je.. lui répondit Candy déroutée (Il n’a pas très bonne mine et il se balade avec un verre déjà à cette heure-ci)
Terry : et bien alors, on ne va pas rester planté là comme des statues tu ne crois pas ?
Candy : euh non ( il n’a pas un seul geste affectueux envers moi, il faut dire qu’on doit être surpris autant l’un que l’autre, Oh Terry, pourtant tu m’as manqué mais là, je ne comprends pas,). Elle s’était attendue à une autre réaction et ne savait plus trop quoi dire. J’ai appris ton triomphe dans Richard III, cela ne m’étonne pas
Terry : oui, mon triomphe effectivement mais pour l’instant, je n’ai pas trop envie d’en parler fit Terry les yeux dans le vague et fixés sur son verre.
Il s restèrent pendant quelques temps à marcher ne sachant pas trop quoi se dire, une cloche retentit dans le lointain
Candy : le dîner, il faut que j’aille me changer dit Candy
Terry : à tout à l’heure alors Mademoiselle Tarzan lui dit Terry, il se détourna et se rapprocha du château
Candy : C’est tout ? se dit Candy déçue, mais qu’est-ce qu’il a ? On va voir ce soir mais qu’est-ce qu’il lui prend ?, Bien je vais me concentrer sur autre chose si je peux mais, je voudrais bien savoir ce qui se passe se dit-elle en retournant vers le château
§§§§§§§
Très loin de là aux Etats-Unis, Patty assez troublée ouvrit une lettre et laissa échapper un grand cri, sa grand-mère n’eût que le temps de la recueillir dans ses bras.
§§§§§§§
Candy fit sensation au dîner donné ce soir là, elle portait une robe vert d’eau recouverte par des volants de mousseline. Elle arriva par une porte à immense battant. Quand elle entra, un électro choc se produisit dans la pièce, toute l’assemblée considérablement impressionnée avait les yeux fixés sur elle, on entendît une rumeur qui disait « C’est impossible, on dirait Rosemary Brown, mais comment se peut-il ? Elle est vraiment ravissante »
Albert prit la parole devant l’assemblée et dît :
Albert : je vous présente Mademoiselle Candy Neige André,
Elle prit alors la parole : Je suis enchantée de me retrouver parmi vous et vous remercie, j’espère pouvoir être digne de l’accueil que vous me faîtes et sais la chance que j’ai de porter un tel nom que les André, je vous remercie (elle avait l’impression que tous les mots de Mademoiselle Pony et de Sœur Maria défilaient à ses oreilles « Même si tout n’est pas parfait et que certaines personnes sont mal intentionnées envers toi, sache reconnaître et faire honneur à la chance qui t’a été donnée ») Elle avait l’impression d’être portée par plusieurs présences à ses côtés
Terry : (elle est magnifique, superbe, c’est vraiment la femme la plus superbe que je connaisse mais pourquoi faut-il qu’elle fasse toutes ces manières, je ne la reconnais plus, on dirait qu’elle n’a plus de spontanéité, je ne veux pas qu’elle devienne comme eux mais elle va désormais en faire pâlir plus d’une c’est certain)
Albert : portons un toast et encore bienvenue à toi Candy dans notre famille fit-il en se disant que des choses capitales étaient en train de se produire.
Un majordome vint chuchoter quelque chose à l’oreille d’Albert, celui-ci parût un peu contrarié mais fît comme si de rien n’était
Pendant toute la soirée, elle fût prise par les personnes désirant faire sa connaissance, tout le monde n’en revenait pas de sa ressemblance avec Rosemary
Réussissant à se libérer quelques instants, elle chercha Terry adossé à une fenêtre sirotant un autre whisky
Terry : très impressionné, bravo, il n’y a rien à dire, vraiment, je te félicite
Candy : je te remercie, dit Candy sachant que quelque chose n’allait pas mais ne voudrais-tu pas aller te promener dehors ?
Terry : pas ce soir mais demain fît Terry soudain très las de tout ce qui l’entourait
Candy : tu ne sens pas bien ? lui fît-elle Candy soudain inquiète, elle avait l’impression qu’il la dévorait des yeux mais qu’il y avait un profond malaise en lui
Terry : si, juste, un peu fatigué, d’ailleurs toi aussi, tu as eu une grosse journée
Candy : Oui, mais je
Terry : Ne t’inquiètes pas, on rattrapera tout çà demain lui fît-il en prenant un autre whisky
Albert s’approcha soudain de Candy et l’entraîna dans une embrasure
Albert : alors Candy, tu ne t’attendais pas à une telle surprise, je pense ?
Candy : je ne saurais jamais comment vous remercier Albert, c’est une immense et très agréable surprise
Albert lui sourit puis prît soudain un air très sérieux : Candy, il fallait que je te le dise encore, encore merci à toi, de faire partie de notre famille…
Candy (les mêmes mots qu’Archibald !) : C’est moi qui vous remercie Albert, je vous dois tout, merci à vous dit-elle au bord des larmes.
La soirée se finit fort tard, Albert fît une annonce qu’un bal se tiendrait la semaine prochaine.
Une fois de retour dans sa chambre, elle alla sur le balcon et se remémora cette journée
Candy : quelle journée ! Je suis dans un château en pleine Ecosse, je me suis présentée à la famille André, et j’ai retrouvé Terry, j’attendais à ce qu’il soit plus affectueux, il a l’air tellement ailleurs. Je ne comprends pas, une brise souffla et lui fît avoir des frissons, « comme il m’a dit il y a du temps à rattraper ».
Elle rentra, la douce chaleur du feu régnant dans la pièce l’aida à s’endormir, le parfum de fleur était dans ses narines toujours de plus en plus fort.
Terry regardait la mer et se dit « Demain il faut que je lui parle, il le faut, j’avais imaginé ce moment dans d’autres circonstances mais c’est décidé demain je lui dis »
Derrière la grille, Daniel se disait que coûte que coûte il forcerait les grilles de la propriété et que Candy serait à lui
Le vent souffla de la mer sur le château de Northfolk ce soir-là murmurant mille et mille secrets.
Le lendemain, elle se réveilla assez tôt, elle était encore sur le rythme de ses horaires de travail ainsi que de ses gardes. Elle alla dans la salle à manger où Albert prenait son petit déjeuner. Le temps allait se mettre à la pluie en fin de journée mais le soleil jouait encore à cache-cache avec les nuages.
Albert : Bonjour Candy ? Alors bien dormi pour ta première nuit en Ecosse
Candy : Oh oui merveilleusement, je vous remercie, la couette en plume était tellement douillette que cela m’a beaucoup aidée dit-elle d’un petit rire cristallin. Je voudrais aller voir le parc, il a l’air tellement beau .
Albert : Oui, d’accord, le temps de régler quelques affaires et je te rejoins
Candy : Où est Terry se dit-elle pas encore réveillé, c’est vrai qu’il est encore un peut tôt, je vais profiter pour m’aérer.
Elle sortît et s’avança dans le parc magnifique avec ses ifs coupés au cordeau faisant un rempart idéal pour les parterres de fleurs contre le vent.
Au détour d’une allée, elle vit une plate-bande de fleurs magnifiques dont elle voulût connaître le nom, elle aperçut un homme et l’interpella
Candy : Excusez-moi Monsieur, puis-je vous demander le nom de ces fleurs ?
L’homme toujours de dos ne lui répondît pas. Elle ne sût pourquoi mais recommença de plus belle à l’interpeller
Candy : Excusez-moi Monsieur s’il vous plaît ?
L’homme se retourna et regarda Candy qui s’écria
Candy : Mais qu’est-ce que mais …
Elle vit une lueur aveuglante, et n’eût que le temps de s’évanouir en ne comprenant pas ce qui lui arrivait

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 5 mois #46418 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, après une semaine assez exténuante, :evil: bon début de week end :) et bonne lecture à vous :wink:

CHAPTER 11
LES NŒUDS DE LA VIE

Albert arriva et sût tout de suite ce qui s’était passé. Les deux hommes essayèrent de faire lui reprendre connaissance, Albert faillit perdre son calme et son self-control légendaire
Albert : Mais pourquoi ne répond-elle pas ? Candy bon sang !
Elle ne peut pas pour l’instant mais elle doit nous entendre, je sais qu’elle nous entend dit l’autre homme essayant au prix d’effort surhumains de garder son calme
Albert toucha le front de Candy qui commençait à délirer et s’écria :
Albert : elle est brûlante ! Reste auprès d’elle pendant que j’appelle
Je vais la porter, c’est moi qui vais la porter dit soudain le jeune homme d’un air très assuré
Albert : bien fit Albert qui pensa (c’est normal suis-je bête, c’est tout ce qu’il y a de plus normal) faisons au plus vite
Au même moment, Terry arrivait dans le parc et n’eût que le temps de voir Candy inconsciente.
Terry : qu’est-ce qui se passe ? Mais qu’est-ce qu’elle a ?
Albert : je vous le dirais lui dit-il en courant, la seule chose dont elle ait besoin en ce moment c’est d’un médecin et au plus vite
Terry resta médusé et en en deux secondes se dit « alors c’était donc çà, et bien, ils vont voir comment je m’appelle »
Dans le hall un majordome vint au devant d’Albert et lui dit « Monsieur, il y a euh
Albert : écoutez, vous voyez bien que ce n’est pas le moment lui répondit Albert d’un air assez brutal
Monsieur c’est que nous avons intercepté Monsieur Daniel Legrand et
Albert : il ne manquait plus que çà !! Faites-le patienter dans mon bureau et vite
Le médecin arriva peu de temps après. Albert ordonna à ce que tout le monde sorte.
Docteur : Cette jeune femme a-t-elle reçu un choc récemment dit-il d’un air soucieux ?
Albert : oui, docteur
Docteur : je ne vous cache pas que je suis inquiet pour son état, il faut avant tout faire baisser cette température, et hydratez-la le plus possible, dans un choc psycho-traumatique d’une telle ampleur, c’est vraiment important.
Albert : Docteur, ne me cachez rien l’interrompît Albert, je vous en prie, c’est vraiment important.
Ils s’entretinrent pendant plusieurs minutes.
Quand le médecin s’en alla, il dit « Je vous envoie une infirmière tout de suite ».
Albert rentra dans la chambre de Candy et commença à la veiller
Albert : chère petite Candy, même si tu es devenue une superbe demoiselle, tiens bon, tiens le coup, je t’en prie. Tu n’en es qu’à l’aube de ta vie, sans compter qu’il va falloir que j’aille voir.. sa voix trembla et il ne pût continuer plus longtemps, Rosemary toit qui a toujours été là, protège-là, je t’en prie, je sais que tu es là , je le sais
Elle continua à délirer et était tellement blanche qu’elle se confondait avec les draps de son lit.
Albert : Ashley, vous êtes au chevet de Candy jusqu’à ce que l’infirmière arrive, s’il y a quoique ce soit, vous m’avertissez immédiatement, merci
Ashley : Bien Monsieur, Mademoiselle va s’en sortir n’est-ce pas, oui c’est sûr ! dit la servante en pleurant
Albert : mais c’est évident fit Albert de plus en plus soucieux qui alla vers ses appartements en sachant ce qu’il allait devoir affronter.
Il rentra en trombe et aperçut un jeune homme l’air passablement énervé.
Albert : merci Georges d’avoir fait le nécessaire, dit-il et laissez-nous.
Georges : bien Monsieur dit Georges en s’éclipsant
Albert : Je vous préviens, je serais bref fit-il en s’asseyant, je ne suis pas d’humeur
Daniel même s’il était dans sa paranoïa fut passablement impressionné
Daniel : Mais grand-oncle, je défends mon bon droit,
Albert : SILENCE !!!! hurla Albert littéralement hors de lui. Comment osez-vous venir ici, je ne sais pas comment vous avez pu savoir que Candy était ici mais je le saurais. Elle a toute sa vie souffert de vos manigances et de votre méchanceté avec Eliza. Vous lui avez littéralement pourri l’existence. Vous osez venir dans cette demeure exercer votre bon droit ? Mais le bon droit de qui, de quoi ? Sachez que Candy épousera qui elle veut et que jamais, jamais personne n’influencera sa vie et que surtout, je veillerais à ce qu’elle ne soit plus jamais importunée par vous et par votre sœur. Vous pourrez dire à vos parents que je ne souhaite en aucun cas revoir qui que ce soit de votre côté, je prendrais les sanctions nécessaires à votre égard, croyez-moi !! Les yeux d’Albert étaient devenus soudain noir, les jointures des doigts prêtes à se rompre tellement elles étaient serrées.
Daniel : Mais grand-oncle, je l’aime, vous ne pouvez pas le contester sinon je ne serais pas venu jusqu’ici osa-t-il rétorquer
Albert : VOUS OSEZ REPONDRE A CE QUE JE VOUS AI DIT. CANDY NE VOUS AIMERA JAMAIS ET JE VOUS CHASSE DE CETTE MAISON, N Y REVENEZ JAMAIS, GEORGES appela-t-il, OU MIEUX JE VAIS LE FAIRE MOI-MEME hurla-t-il
Il criait tellement fort que Georges entra précipitamment dans la pièce et poussa Daniel vers la sortie
Georges : je vous en conjure Monsieur, partez, cela vaut mieux pour vous
Daniel : je pars peut-être mais j’arriverais à ce que je veux, je vous le garantis dit Daniel qui commençait à, verser dans la folie et l’obsession.
Albert ne répondît même pas et regardait par la fenêtre, songeant à ce qu’il allait encore devoir affronter par ailleurs.
§§§§§§§
Patty en route pour la France était folle de joie et n’osait croire à cette lettre qu’elle continuait à relire
Patty : Mon Ally, vivant, je savais que tu étais quelque part, je le savais, oh mon dieu, c’est merveilleux
§§§§§§§
De l’autre côté, un notaire français arrivait aux Etats-Unis et alla s’installer à Chicago, en se disant que dés le lendemain, il irait voir les sources de presse afin de voir s’il n y avait pas de trace de la personne qu’il recherchait.
§§§§§§§
Il était encore dans son bureau quand Terry entra en trombe sans frapper
Albert : et bien Terry qu’est-ce que
Terry : dites-donc fit Terry, j’aimerais bien savoir ce qui se passe ici et j’aimerais surtout savoir comment va Candy, Personne ne peut pénétrer dans sa chambre, j’ai l’impression de ne pas avoir tout compris, enfin elle allait très bien hier soir et d’un coup ce matin, mais attendez fit-il en réalisant au fur et à mesure qu’il parlait, ne me dites pas que, oh ce serait la meilleure celle-là, si j’avais su que ..
Il ne pût jamais répondre à ce qu’il venait de lui dire quand quelqu’un d’autre entra dans la pièce à cet instant.
Pendant quelques secondes, les trois hommes se dévisagèrent et l’on ne sût jamais ce qui passait par la tête de chacun, vu l’état de confusion qui régnait.
Et bien que se passe-t-il ? fit le jeune homme d’un ton assez nerveux
Terry : Alors, je voudrais savoir, avant de réaliser avec un sourire sarcastique, attends, ne me dis pas, ce n’est pas parce nos deux familles se connaissent depuis longtemps de vue, attendez, je crois que je commence à comprendre
Albert : attendez Terry, ce n’est pas..
C’est à ce moment que l’autre jeune homme prît la parole : S’il vous plaît, grand-oncle, je voudrais m’exprimer, et bien si, je suis Anthony Brown, qu’est-ce que cela change pour l’instant ? dit-il d’un ton assez calme même si on sentait une irritation perceptible qui commençait à poindre dans sa voix
Terry : Ce que cela change comme si tu ne le savais pas fît Terry d’un air railleur qui essayait désespérément de ne pas faire voir la colère qui montait en lui
Anthony : je ne vois pas non ce que cela change pour l’instant, je crois que pour l’instant, le plus important c’est de, il ne pût continuer
Terry : alors comme çà c’est toi le jardinier qui entretient ses roses ? dit Terry
Anthony : oui, je continue toujours à les cultiver et je continuerais toujours lui répondit Anthony
Terry : non sans blague, c’est sûr, quelle activité hautement enrichissante ! dit Terry
Anthony : je m’excuse vraiment que cela puisse te déranger en quelque manière que ce soit fît Anthony dont les yeux commençaient à foncer dangereusement malgré un calme apparent
Terry : bien, et moi désolé messieurs, je vais voir comment va quelqu’un, cela m’intéresse beaucoup plus
Albert : personne ne pénétrera dans la chambre de Candy sans mon autorisation et vous ne serez certainement pas ensemble, je vous l’interdis formellement
Il n’avait rien dit jusqu’à présent, il regardait les deux hommes s’affronter et savait que cela était inévitable. Il se disait « Ils vont s’affronter pour l’amour d’une femme et pas de n’importe laquelle, pourvu que cela ne dérape pas, je dois juste y veiller, ce sont deux hommes maintenant et qui ont chacun leur caractère et leur passé avec notre Candy, ma petite Candy, tiens bon, il le faut »
Albert : Messieurs, je vous autorise à aller la voir, chacun à votre tour, une infirmière la veille
Terry : Oh je suppose Monsieur Brown que vous allez la voir en premier dit Terry
Anthony : Tu dis pour les autres ? dit Anthony qui commençait à perdre patience
Albert : bien, je décide pour vous, Terry vous passez en premier, Anthony passera en second
Terry : je vous remercie dit Terry tellement sur la défensive qu’il partit directement pour la chambre immédiatement.
Anthony partit en direction de sa chambre et s’y retira pour se calmer.
Quand Albert entra dans la chambre, il vit l’infirmière occupée à éponger Candy délirant toujours autant.
Albert : comment va-t-elle ?
Infirmière : je suis désolée Monsieur, elle délire toujours autant, elle n’arrête pas de dire le nom d’une fleur, je n’arrive pas à comprendre, elle redit toujours plusieurs noms en boucle, il y a un nom qui revient sans arrêt. Je pense que la fièvre a augmenté. J’essaye de l’hydrater au maximum.
Albert : Mademoiselle, vous me le diriez, si
Infirmière : Nous n’en sommes pas encore là, je vous assure dit l’infirmière qui était en réalité très soucieuse. (Si jamais elle fait une réaction cérébrale, j’espère que non….) se dit-elle
Il la regarda Candy pendant de longs instants, de minuscules larmes perlèrent de ses yeux.
Pendant ce temps-là, Terry et Anthony parlaient vivement dans le hall
Terry : je te garantis tout de suite, je ne te laisserais aucune chance, qui va à la chasse perd sa place !
Anthony: Comment oses-tu dire çà ? Le plus important pour l’instant c’est que Candy se remette et rien d’autre, tu ne penses qu’à toi !
Terry : la faute à qui si elle est dans cet état ?
Anthony : je n’ai rien d’autre à te dire.. fit Anthony glacial, tu ne devais pas aller la voir ?
Chacun resta sur ses pensées, mort d’inquiétude pour Candy qui luttait désespérément.
Terry une fois dans la chambre s’approcha du lit et ne s’attendait pas à la trouver dans un état pareil : Tu ne vas pas me faire çà ? Je t’ai déjà perdu une fois, pas une seconde, tu ne peux pas, bats-toi ma petite Mademoiselle Tarzan, ma Candy, tu vas revenir, je le sais, il ne pût poursuivre davantage…
Anthony attendait et pensait : je sais que tu vas revenir, je sais que je pourrais tout t’expliquer, on a tant de choses à se dire, je sais que tu es en train de te battre, je le sais mieux que personne…J’irais te rejoindre où que tu sois par tous les moyens pensa t-il d’un calme assez effrayant. Juste te dire toutes ces choses que je n’ai pas pu te dire…Je, il ne pût continuer lui aussi
Dehors, une tempête s’était levée et tournait en ouragan, le château luttait contre les assauts d’une mer démontée qui semblait elle aussi inquiète et en colère

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 4 mois #46438 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, :) en vous souhaitant une bonne lecture, un nouveau chapitre (vivement les vacances, bientôt :P )

CHAPTER 12
VOYAGE SANS RETOUR ?

Le vent s’était levé et redoublait de violence faisant trembler les vitres, la mer continuait à monter tellement haut que les embruns arrivaient sur les fenêtres. Albert contempla par la fenêtre et se dît « On va être coupé de monde pendant plusieurs jours et Candy toujours inconsciente, pourvu qu’on ait toujours du courant » A ce moment même, tout le château se retrouva dans l’obscurité. « Il ne manquait plus que çà » pesta Albert qui alluma de suite des bougies.
Il vit Georges arriver qui semblait inquiet « Monsieur, je, il faut que vous veniez euh «
Albert : mais qu’est-ce qu’il y a, parlez dit Albert d’un air assez impatient
Georges : c’est messieurs Terence et Anthony, ils
Albert : Bien… soupira-t-il, j’y vais
Georges : Monsieur, puis-je faire quelque chose ?
Albert : Oh non Georges, vous ne pouvez rien faire, mais restez derrière, si j’ai besoin de vous, heureusement que vous êtes là
Il arriva et vit Terry et Anthony derrière la porte de sa chambre. Ils s’ignoraient complètement. Terry explosait parfois d’un fou rire nerveux. Anthony ne disait rien mais avait les yeux fixés sur la porte
Terry: Ah c’est vraiment à mourir de rire ! Si j’avais vu que c’était toi dont me parlait Candy, alors c’est clair que je ne serais jamais venu ici et dire que je t’ai côtoyé pendant un certain temps sans savoir ! Oh non, mais alors là, il y aurait un sujet de pièce franchement !!
Anthony, ne répondit rien. Terry qui voulait cacher une nervosité grandissante n’arrêtait pas de regarder par la fenêtre et allait sans arrêt vers la porte
Soudain il blanchit et il voulut forcer à l’accès à la chambre
Terry : je veux aller dans cette chambre et j’irais, personne ne m’en empêchera dit-il d’un ton noir,
Anthony éclata soudain : Tu te crois vraiment au-dessus de tout et de tout le monde ? ? Tu ne penses vraiment qu’à toi!! Tu m’excuseras, on t’en empêchera sauf si on nous donne le droit d’y rentrer. Qu’est-ce que tu crois !! Tu ne connais rien, tu ne sais rien !! Tu voudrais dicter ta loi alors qu’il y a des choses que tu ne sais même pas !!! Moi, je n’attends même pas qu’on m’ouvre cette porte mais je resterais là le temps qu’il faudra, je ne sais même pas pourquoi je te parle !!!
Terry fût soudain impressionné car Anthony s’était levé, ils étaient à peu près de la même taille. Ce qui le surprit le plus c’est que malgré une apparence assez mince, il paraissait musclé et fort, ajouté à ceci des yeux bleus qui pouvaient devenir aussi tranchants que des poignards se dit-il. Lui qui le trouvait un peu trop « sage » fut un peu étonné. « Finalement il a l’air de cacher son caractère sous un visage angélique.. » Il sentît une immense jalousie germer en lui.
Albert : Messieurs cela suffit aboya-t-il, je vous somme de partir de ce couloir, je serais le seul à rentrer dans cette chambre
Anthony et Terry ; Oh non pas çà !!
Albert : Alors comportez-vous en homme, au lieu de vous chipoter comme des gamins !! Vous croyez qu’elle aimerait vous voir comme çà ? Vraiment ??
Terry se dit en lui-même : Candy, si tu pars, tout est fini pour moi et je sais que tout ne sera que marasme autour de moi, remarque cela ne changera pas grand-chose par rapport à la situation actuelle se dit-il
Anthony en lui-même : Candy, quoiqu’il arrive et où que tu ailles, je te rejoins
Albert rentra dans la chambre et trouva l’infirmière qui semblait très préoccupée
Albert : alors Mademoiselle ? Comment va-t-elle ?
Infirmière : Je suis désolée Monsieur, la fièvre ne baisse pas, et depuis tout à l’heure, elle ne prononce plus aucun mot, je vais prendre son pouls.
Quand Albert vit la grimace de l’infirmière, il craignit le pire. Dehors la tempête redoublait de rage.
Albert : Qu’est-ce.. ?
Infirmière : il faut prier Monsieur, c’est tout ce que je puis vous dire dit l’infirmière tremblante
Albert fit une prière silencieuse et regarda Candy qui laissait échapper une minuscule respiration
Albert : Candy… si tu savais.. Mon Dieu, je vous en prie, ne nous infligez pas cette souffrance, vous ne pouvez pas, non, je vous en prie, il pleurait à chaudes larmes sur le drap
Il sortît de la chambre en ne se donnant même pas la peine de dire quoique ce soit à Terry et Anthony qui comprirent tout de suite
Terry : s’il te plaît, peux-tu me laisser seule avec elle pendant quelques instants, je voudrais, je te le demande dit-il d’une voix très douce soudain
Anthony : bien sûr.
Terry entra dans la chambre et s’assit, avec effroi il vît sont état : Ma Candy, la seule femme qui ait compté dans ma vie, je t’en supplie, ne me laisse pas. J’ai un rival de taille, oui vraiment de taille… mais je me battrais ! Toi seul décideras, tu laisseras ton cœur parler mais je t’en prie reviens, ne me laisse pas, ne nous laisse pas comme çà ! Ton sourire, ton rire, ta voix me manquent tant. Tu es la seule qui ait su calmer mes angoisses et qui sait me faire donner le meilleur de moi-même, je t’aime tant ma Juliette sanglota-t-il, il lui caressa ses cheveux avec une douceur infinie
Il resta un bon moment à la regarder puis sortît sans regarder autour de lui.



Anthony s’engouffra et la regarda : Candy, je sais que tu te bats en ce moment, comme moi je l’ai fait pendant des semaines et des semaines.. Je m’en veux tellement, tout est de ma faute ! Et pourtant si je suis là c’est uniquement grâce à toi…Si tu savais ce qui m’est arrivé, je voudrais te le dire, je veux tout te dire.. Tu es toujours aussi belle et tu es devenue la plus belle femme que j’ai jamais vu.. Je t’ai toujours aimée depuis le premier regard que l’on a échangé sous la roseraie et je t’aimerais toujours. Je ne t’ai jamais dit certaines choses, je veux te les dire, te les murmurer, te les crier même, je suis complètement fou de toi. Je sais que nous sommes deux maintenant face à toi mais je sais que tu diras toujours la vérité comme tu l’as fait . Candy, l’unique amour de ma vie reviens, ne me laisse pas…Anthony lui prit les mains et se mit à les serrer avec une très grande douceur
L’infirmière écarta alors Anthony et eut un mouvement d’effroi
Infirmière : Oh mon dieu fit-elle en prenant le pouls de Candy, elle ne va pas, oh non
Anthony n’arrivait pas à s’écarter comme hypnotisé, l’infirmière dût passer en force
Il sortit et appela de suite Albert et Terry
Elle se vit s’élever et voulût appeler et crier auprès des trois hommes qui étaient à son chevet mais ils ne l’entendaient pas. Elle voulut leur parler mais elle n’arrivait pas, il semblait qu’il y avait un voile lumineux impénétrable.
Candy : Terry, ne pleure pas, je t’en prie, ne pleure pas ! Albert, vous qui avez tant fait pour moi, ne pleurez pas non plus, cela me fait trop de peine. Anthony, c’est bien toi, j’ai l’impression de t’avoir laissé hier, tu es resté le même, , Anthony c’est toi tu es là, ..
D’un seul coup, elle se sentît transportée dans une lumière très douce et une chaleur merveilleuse, le parfum de fleurs qu’elle reconnût maintenant lui revînt aux narines. Elle se vît dans un immense jardin où elle vit un homme et une femme la regarder avec une douceur immense et l’appeler
« C’est étrange, comme cette dame ressemble à Anthony se dit-elle.. »
Puis elle vit un homme assez carré qui s’entretenait avec une femme qui quand elle se retourna vers Candy ..
« Cette ressemblance avec Anthony, ce n’est pas possible sa maman !! mais qu’est-ce que je fais ici, je les ai vu pleurer et pourtant je me sens tellement bien.. c’est incroyable »
La première femme s’adressa à Candy :
Ma petite fille mais qu’est-ce que tu fais ici ? Il est trop tôt pour que l’on se retrouve encore,, ce n’est pas encore l’heure, nous ne nous sommes jamais connu, je le regrette assez mais moi, ta maman, je peux te dire que tu as beaucoup de chemin à faire, beaucoup. Ma douce petite fille, tu as beaucoup pleuré dans ta vie mais de très belles heures t’attendent lui dit-elle d’un lumineux sourire
La deuxième s’adressa également à Candy, on aurait presque pu croire des jumelles tellement la ressemblance était troublante
Chère Candy, c’est donc toi qui a toujours fait battre le cœur de mon fils adoré ? Il a vraiment beaucoup de goût et je suis tellement contente. Tu as encore beaucoup de route à faire et tellement à donner, n’oublie pas que deux hommes qui t’aiment infiniment t’attendent.
Candy : mais comment se fait-il que vous vous ressembliez autant ? C’est.. Vous êtes Rosemary Brown ?
Tu le sauras bientôt lui dirent-elles en même temps
Candy : Oui mais comment vais-je faire ? J’ai vu Anthony quasiment mourir sous mes yeux et maintenant il est là. C’est trop merveilleux mais je suis en même temps vraiment troublée. Je suis tellement fatiguée, je ne saurais jamais comment faire, je voudrais tellement me reposer et rester ici, je me sens tellement bien..
Laisse parler ton cœur et le reste viendra tout seul, je t’assure lui dit très doucement sa mère, ma toute petite fille, c’est tellement bon de te voir pourtant, je dois te laisser partir
Rosemary : Bien sûr, que ton cœur parlera dans le juste sens, maintenant, à regret, nous allons devoir te laisser, car il est vraiment beaucoup trop tôt pour que tu sois ici..Vraiment heureuse de t’avoir vue Candy, mon fils a très bien choisi lui dit-elle avec un charmant sourire
Candy : attendez, je vous en prie, Maman.. dit Candy et tout s’évanouit dans un nuage doré
Elle entendit des voix qui l’appelaient
Une infirmière lui faisait une piqûre dans le cœur suivi d’un massage cardiaque en essayant désespérément de la ranimer
Albert était le dos tourné vers la fenêtre,
Terry se tenait vers la porte, le visage serré, Anthony était presque comme apaisé, il avait pris sa décision ; il le savait, calme et déterminé
Anthony : (Candy, j’arrive, je viens..)
Infirmière : attendez !!! dit soudain l’infirmière, on dirait, que son rythme reprend…, je crois que j’entends quelque chose, attendez
La tension était palpable dans la pièce
Albert : qu’est-ce que vous dites dit Albert d’une voix blanche
Infirmière : Mais oui, elle est revenue, ca y est !!! Je crois que l’on a échappé au pire !! dit l’infirmière en s’épongeant
Albert se dit rien et s’approcha un peu plus du lit de Candy. Terry la regardait comme s’il la voyait pour la première fois, les yeux d’Anthony devinrent d’un bleu très brillant. Ils ne savaient pas quoi se dire et préféraient garder le silence.
Dehors, l’ouragan soufflait toujours mais de grandes nuées trouaient le ciel, comme si le soleil voulait avoir la victoire sur un ciel noir d’encre

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 4 mois #46451 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
En vous souhaitant un bon week end et peut-être de bonnes vacances pour certains, ainsi qu'une bonne lecture :) :wink:


CHAPTER 13
UN EVEIL TRES ATTENDU

Albert, Anthony et Terry restèrent pendant un certain temps dans la pièce, ils n’avaient plus aucune conscience de ce qui les entourait, seule l’infirmière s’affairait en vérifiant que Candy avait bien pris sa respiration et qu’il n’y eût plus d’arrêt cardiaque. Elle s’assît étant elle-même un peu épuisée.
Infirmière : je crois qu’elle l’a vraiment échappé belle fit l’infirmière d’une voix brisée par la fatigue.
Albert remerciait le ciel en silence, Terry se sentait très las mais heureux, Anthony ne pouvait détacher son regard de Candy.
Ils finirent par se regarder tous les trois à un moment et s’aperçurent seulement qu’ils pleuraient tous les trois en silence.
Infirmière : il faut vous reposer tous, je vais la veiller mais je puis vous assurer que le plus dur est passé dit l’infirmière rayonnante, d’ailleurs, la fièvre a l’air de baisser, je dirais, mais oui, elle est moins brûlante. Je crois qu’on a passé le plus mauvais cap.
Albert : vous aussi dit Albert, vous avez droit à un peu de repos, vous n’avez pas arrêté, je vais, je vais, il avait du mal à trouver ses mots
Infirmière : vous n’allez rien du tout fit l’infirmière d’un ton autoritaire, vous avez tous les trois besoin de repos, je vous dirais quand viendra le moment. Elle va avoir besoin de vous trois dit-elle d’un ton affirmé semblant avoir parfaitement compris la situation.
Albert : vous avez raison, nous allons vous laisser, mais vous m’avertissez je vous en prie, s’il y a quoique ce soit
Infirmière : je vous promets, mais je vous assure, maintenant çà devrait aller, il n’y a plus qu’à attendre qu’elle se réveille.
Anthony : Comme la plus merveilleuse des belles au bois dormant murmura Anthony
Terry : Oui et bien, on va bien voir qui sera le prince charmant si tu veux bien dit Terry avec un drôle de sourire
Albert : messieurs, assez maintenant dit Albert d’une voix très fatiguée
Tous les trois se retirèrent

§§§§§§§

En France, un jeune homme à lunettes se promenait dans un parc aux superbes frondaisons, le rouge profond était mêlé à du jaune d’or nuancé par ci par là de quelques touches de vert sapin. Il semblait très nerveux
Allystair : ma Patti, qu’est-ce que je vais pouvoir te dire ? Tu m’as cru mort et maintenant je vais te revoir, je
Il n’eût pas le temps de continuer car il vit Patricia courir vers lui à perdre haleine, elle courut tellement vite qu’elle tomba, Allystair qui ne pouvait pas encore courir alla lentement vers elle ce qui l’irrita au plus haut point
Quand il s’approcha, il la regarda avec une intensité comme Patti ne lui avait jamais vu et lui dit d’une drôle de voix très calme
Allystair : ma Patti, c’est moi, je suis de retour..
Patti ne pût que dire d’une voix étranglée : Ne me laisse plus jamais seule, je t’en prie, ne me laisse plus
Il la regarda : Je ne te laisserai plus jamais crois-moi
Ils s’enlacèrent et ne purent rien se dire d’autre pour l’instant.

§§§§§§§

A Northfolk, tout semblait apaisé malgré la tempête qui sifflait toujours mais avec moins de rage. Tout semblait endormi en plein jour, aucun bruit ne filtrait, l’ambiance semblait assez irréelle et fantomatique, le courant n’étant toujours pas revenu, seules les bougies pouvaient éclairer le château.
Albert dans ses appartements se dit : mon dieu, quelle peur, elle nous aura faite ! J’en tremble encore et le plus épineux reste à venir, ce sera à toi Candy de faire ton choix, oui, ce sera à toi …Il regarda le coffret de Rosemary et se dit qu’il fallait qu’il le garde encore pendant quelques temps, son intuition le lui dictait.
Terry : Candy, reviens vite, il faut que tu reviennes, je t’en prie. J’ai un rival, çà ce n’était pas prévu mais il ne va pas me prendre ma place, il ne me la prendra pas !! Je ne sais pas encore comment je vais faire, mais je ne compte pas avoir un rival pendant longtemps crois-moi ! Il finit par s’endormir brisé par la fatigue
Anthony dans sa chambre contemplait des roses. Candy quoiqu’il arrive, je veux te dire, je ne me plierai pas à mon choix mais au tien, Candy, si tu savais combien tu m’as manqué… De très douces images passant devant ses yeux l’aidèrent à s’endormir.

§§§§§§§

Vers le petit matin suivant, alors que la tempête semblait se calmer un tout petit peu, Candy ouvrît tout doucement les yeux et murmura
Candy : Mais qu’est-ce qui m’est arrivée ? Qu’est-ce que je fais ici ?
Infirmière : Mademoiselle, vous êtes réveillée, enfin !! Vous nous avez fait tellement peur
Candy : Qu’est-ce qui se passe ? Je me rappelle, j’ai cru revoir Anthony mais ce n’est pas possible et puis après plus rien
Infirmière : Vous avez subi un énorme choc lui dit l’infirmière et vous avez eu vraiment du mal à revenir parmi nous
Candy : Ah bon ? Mais, je, je ne comprends pas, je
Infirmière : il ne faut surtout pas vous fatiguer, reposez-vous
Candy : j’ai soif s’il vous plaît
L’infirmière s’occupa de remettre en ordre la couche de Candy
Candy : je ne comprends pas, j’étais dans un jardin et j’ai vu des roses, mes roses et puis il y avait ces femmes dit Candy d’un air absent, Anthony est vraiment là ?
Infirmière : Oui Mademoiselle, il est là ainsi que Messieurs Albert et Terry.
Candy : Oh ils étaient là, tous les trois ?
Infirmière : Oh que oui !!, j’ai même dû les renvoyer de votre chambre sinon ils n’auraient pris aucun repos
Candy : tous les trois pour moi dit-elle sans comprendre
Infirmière : Maintenant reposez-vous, vous en avez plus que besoin
Candy : Mais j’aimerais les voir, je
Infirmière : du repos fit l’infirmière en faisant les gros yeux, vous verrez ensuite
Candy : bien fît-elle à regret se rendormant très vite mais complètement apaisée

§§§§§§§

On frappait à la porte d’Albert
Georges : Monsieur, monsieur, une bonne nouvelle !!
Albert : Oui qu’est-ce qu’il y a ? fit Albert d’une voix pâteuse, Entrez Georges
Georges : Mademoiselle Candy est réveillée, tout danger est écarté, c’est magnifique !!
Albert : Cà oui, vous pouvez le dire dit Albert hébété. Il lui semblait sortir d’un long cauchemar
Georges : Monsieur, elle vous a demandé
Albert : Demandez à l’infirmière si je peux aller la voir, n’oubliez quand même d’avertir Terry et Anthony qui par contre ne pourront pas rentrer sans mon ordre. Avertissez le docteur FOLLIN tout de suite pendant qu’une accalmie le permet, je veux un bilan complet.
Georges : Bien Monsieur fit Georges rayonnant.

§§§§§§§

Terry : C’est vrai elle s’est réveillée ? Quand puis-je aller la voir dit-il
Georges : Pas avant un diagnostic médical Monsieur
Terry : Ah ces médecins ! fit Terry exaspéré

§§§§§§§

Anthony : Réveillée ?? C’est moi qui rêve éveillé et quand est-ce qu’on peut…
Georges : Bientôt, très bientôt Monsieur, ne vous inquiétez pas, elle a vraiment besoin de repos
Anthony : je sais.. je sais d’où elle vient, on met du temps, beaucoup de temps, j’espère qu’elle voudra me voir dit-il soudain très inquiet
Georges : Mais bien sûr Monsieur !! Quelle drôle d’idée voyons, elle vous a tous réclamé
Anthony : espérons que vous ayez raison dit Anthony soucieux

§§§§§§§

Le médecin arriva dans un coup de vent et ne sût jamais si c’était lui ou le vent qui avait conduit la voiture. Il entra dans la chambre et y resta pendant une bonne vingtaine de minutes
Quand il ressortit, il regarda assez souriant Albert : Et bien, tout ce que puis vous dire, c’est ce que cette charmante demoiselle a du avoir une protection, nous avons frôlé la catastrophe, mais maintenant tout devrait aller, du repos, énormément de repos, c’est ce qu’il va falloir en évitant les situations de conflit pendant quelques temps, qu’elle suive le traitement que je lui ai donné et tout va aller. Elle a une volonté vraiment hors du commun, j’ai rarement vu çà chez quelqu’un.
Albert : C’est vrai docteur, tout danger est écarté ?? dit Albert incroyablement heureux
Docteur : j’aimerais vraiment rencontrer de telles issues plus fréquemment, je vous assure

§§§§§§§

Albert pénétra doucement dans la chambre de Candy et n’osait pas s’avancer
Infirmière : Vous pouvez rester Monsieur mais pas trop longtemps
Candy : mais je ne suis pas en sucre dit Candy, excusez-moi mais je n’ai pas envie de rester toute seule
Albert : Holà, holà Candy, comme tu vas vite ! Le médecin a dit que tu avais besoin de repos et il ne faut pas te fatiguer
Candy : mais je vais bien dit Candy qui se sentait encore faible même si elle ne voulait pas se l’avouer
Albert : jeune fille dit Albert d’un ton faussement autoritaire, moi je vous dis que vous respecterez l’avis du médecin
Candy : Oh Albert je ne comprends pas ! J’ai cru voir Anthony et puis plus rien, mais comment est-ce possible ? Ils sont vraiment là tous les deux demanda-t-elle
Albert : je te promets que tu auras toutes les explications à tes questions dans peu de temps. Oui, ils sont là et ils piaffent d’impatience pour te voir crois-moi !!
Candy : est-ce que je pourrais les voir ?
Albert : tous les deux aujourd’ hui ? Mais je ne sais pas si
Candy : s’il vous plaît, je voudrais tellement les voir demanda Candy d’un air suppliant.
Albert regarda l’infirmière qui acquiesça : Bien dit Albert, Terry va voir en premier si tu veux
Candy : Et Anthony aussi, va venir c’est sûr ?
Albert : Mais oui, il sera bien là dit-il surpris (tu ne dois pas y croire encore mais je te comprends). Heureux de te revoir parmi nous Candy …
Candy : Moi aussi Albert, j’ai été tellement seule durant tous ces jours, je
Albert : Chut, ce n’est pas encore le moment, bien, je te dis à tout à l’heure
Albert les vit tous les deux dans le couloir.
Albert : Terry, pas plus de 5 minutes, vous pouvez la remercier, c’est vraiment parce qu’elle me l’a demandé.
Terry : merci répondit Terry pour une fois laissant transparaître sa vraie personnalité.
Pendant qu’il rentrait, Anthony ne pût s’empêcher de demander à Albert.
Anthony : comment va-t-elle, vous êtes sûr que je peux la voir, ce n’est peut-être pas le bon moment, peut-être ne voudra-t-elle pas ? Lui si calme d’ordinaire paraissait extrêmement tendu.
Albert : Anthony, une des premières choses qu’elle a demandé c’est de te voir, alors tu vois, je t’assure, il n’y a aucun souci.
Anthony : c’est vrai ? répondit Anthony dont les yeux s’éclairèrent d’un coup
Albert : Anthony, tout ce que je peux te dire et je n’irais pas plus loin, c’est que certaines choses ne s’oublient pas facilement… et qu’elle aimerait vraiment te revoir le plus vite possible (Même si je pense sentir certaines choses, il est encore trop tôt pour le dire, on va attendre)
Terry rentra dans la pièce l’air très sérieux
Terry : Candy…
Candy : Oh Terry, c’est bien toi ? Si tu savais le bien que cela me fait de te voir,
Terry : pas autant que moi ... Je ne t’aurais pas laissé partir une seconde fois crois-moi lui dit-il tout doucement
Candy : je suis désolée mais tu sais, je
Terry : ne sois pas désolée, tu n’y es strictement pour rien, je me suis conduit comme un idiot, quand tu iras mieux, on pourra s’en dire certaines choses, ne crois-tu pas ?
Candy : oh si, moi aussi, j’en ai à te dire
Terry : alors remets-toi vite ma Juliette, c’est tout ce que je te demande lui dit-il en lui embrassant le front
Candy : reste encore je t’en prie
Terry : mais que crois-tu, on ne va pas se quitter comme çà dans les jours à venir fit Terry qui dût se faire violence pour sortir de la pièce
Candy : (c’est dommage que l’infirmière soit là, on aurait pu se dire davantage de chose mais tout est flou dans ma tête, j’aurais tellement voulu qu’il reste)

§§§§§§§

Quelques instants après, on entendit des coups feutrés à la porte
Candy : entrez
Anthony apparût sur le seuil n’osant pas rentrer dans la pièce
Candy : Anthony dit Candy qui sans s’en rendre compte voulût se lever, elle fut stoppée aussitôt par l’infirmière
Anthony : est-ce que je peux rentrer ?
Candy : Mais bien sûr dit Candy, entre, viens..
On eut l’impression que le temps suspendait son vol dans la pièce, ils se regardèrent sans savoir quoi se dire mais tous les deux éprouvèrent une curieuse sensation comme s’ils ne s’étaient pas revus de la veille.
Candy : Anthony, c’est bien toi ? bredouilla-t-elle
Anthony : Oui c’est moi… Je suis tellement heureux de te revoir Candy…
Candy : Et moi donc.. fit Candy qui sans comprendre eût le cœur qui s’emballa tout de suite. Elle se mît à rougir d’un coup. L’infirmière le remarquant prît de suite sa tension mais ne dît rien.
Anthony : je peux juste te dire que je sais ce que tu as traversé ces jours-ci, je ne te fatiguerai pas davantage mais j’espère qu’on va se revoir, si tu le veux bien dit-il en baissant les yeux
Candy : Mais Anthony bien sûr que je le veux, bien sûr… fit-elle étonnée
Anthony : Merci Candy, si tu savais, remets-toi très vite mais je sais que tu vas le faire, je le sais..
Candy : Oui je vais le faire, ce n’est pas mon habitude de rester dans un lit, tu sais, cela me coûte déjà assez
Anthony : je sais fit-il en souriant, je sais.. Alors belle au bois dormant, je te dis à très bientôt lui dit-il en lui baisant les deux mains
Candy : Reste encore un peu s’il te plaît
Anthony : Candy, je
Il la regarda avec un regard tellement intense que Candy ne lui en avait jamais connu, elle ne pouvait pas non plus détacher son regard.
Anthony : remets-toi vite, s’il te plaît… murmura-t-il
Aux prix d’efforts surhumains, il sortit de la pièce
Infirmière : Et bien Mademoiselle, on peut dire que vous en avez rudement de la chance. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir deux amoureux aussi empressés
Candy : Ah euh vous croyez dit Candy qui rougit malgré elle
Infirmière : c’est tellement évident Mademoiselle fit l’infirmière avec un petit rire, ils iraient décrocher la lune si vous leur demandiez, je peux vous dire que vous avez beaucoup de chance. L’un comme l’autre ont un charme fou, j’aurais bien aimé être à votre place il y a quelques années (même si je pense savoir qui aura le dernier mot, elle ne le sait pas encore elle-même mais je ne pense pas beaucoup me tromper)
Candy : (Terry, j’ai ressenti la même intensité et la même profondeur comme toujours chez toi, Anthony tu as toujours la même douceur et la même chaleur après tout ce temps…) elle tomba dans un sommeil paisible.
Dans leurs chambres respectives, Terry se demandait « Si j’avais pu et si je pouvais, je l’enlèverais tout de suite et on partirait tout de suite au bout du monde n’importe où.. ».
Anthony rêvassait et se disait « J’aimerais tellement t’embrasser et te serrer, mais te revoir cela a déjà été comme un rêve éveillé pour moi, te serrer.. »
Dehors la tempête semblait se calmer, la mer et le vent semblèrent s’endormir à l’unisson pour ne former qu’un long et doux murmure se répercutant à l’infini sous une magnifique voûte étoilée resplendissant cette nuit-là de toutes les nouvelles étoiles naissantes

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 4 mois #46471 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
En souhaitant bon courage à tous pour cette semaine de travail et bonnes vacances à ceux qui ont la chance d'y être, bonne lecture à vous :)

CHAPTER 14
EVEIL SENTIMENTAL

Allystair et Patti se promenaient en s’enlaçant tendrement dans un parc magnifique. Ils goûtaient tous les deux des moments de silence, voyant Allystair un peu fatigué, ils s’assirent sur un petit banc en pierre
Patty : comme c’est joli ici, quel calme
Allystair : Oui, tu as raison, je n’aurais jamais cru cela possible qu’on puisse se promener dans un tel endroit tous les deux dit Allystair rêveur, on se croirait dans le parc de Lakewood
Patty : Cela te manque n’est-ce pas ?
Allystair : je pense surtout à mon frère Archi, il faut que je le revoie, il me manque aussi, il faut que je me rhabitue à certaines choses
Patty ne dit rien et lui pressa doucement la main.
Patty : On ne va pas tarder à rentrer, crois-moi. Soudain sa mine s’assombrit et Ally s’en inquiéta
Allystair : et bien qu’est-ce qu’il y a ?
Patty : Ally, je ne veux pas t’importuner mais j’espère que tu goûteras maintenant au calme et que
Il comprît tout de suite et lui dit : Ne t’inquiètes pas, je compte profiter maintenant de cette vie et du bonheur qui m’est donné. J’ai encore beaucoup d’inventions à mettre ne route, et je me suis découvert une passion pour la chimie et la physique, pour contrer toutes ces horreurs que l’homme invente, il y a bien des moyens de faire des découvertes mais dans le bon sens dit-il. Je ne suis pas amère ni aigri, ne t’inquiètes pas
Patty le regarda : Je sais que tu feras de grandes choses mon Ally, je le sais
Les branches du saule pleureur sous lequel ils étaient assis les abritèrent et leur firent un doux abri pour tous les baisers qu’ils se firent ce jour-là.

§§§§§§§

A Chicago, un homme était dans le bureau d’un quotidien et recherchait désespérément des coupures de presse sans parvenir à trouver ce qu’il voulait. En désespoir de cause, il s’adresse à un pigiste qui passait par-là
-Excusez-moi, c’est bien là tout ce que vous avez sur la famille André ? Il n’y a pas autre chose
- Euh les André vous voulez dire Les André que l’on connaît ?
- Oui, je crois fît l’homme un peu désespéré
- Vous ne savez pas ? Parce que si c’est eux, vous allez avoir du travail !! Vous ne trouvez pas ce que vous voulez vous avez besoin d’aide ?
- Oh, je ne voudrais pas vous déranger
-Vous ne me dérangez pas du tout, je vais vous aider, Justement cette famille s’est illustrée il y a très peu de temps avec l’apparition publique du chef de famille, allons-y
- Quelle est la personne que vous recherchez ?
- Elle s’appellerait Gwendoline mais je n’ai que très peu d’informations sur elle. J’ai essayé de contacter la famille mais pas de réponse
- Ils sont très nombreux vous savez, cela ne m’étonne pas trop. On avait essayé de constituer une généalogie dans nos archives, voyons voir ce que nous avons fit l’homme en sortant des énormes volumes poussiéreux.
Ils cherchèrent pendant des heures durant mais durent se rendre à l’évidence, il n’y avait aucune trace, de guerre lasse le notaire s’apprêtait à tout abandonner quand soudain le pigiste s’exclama : Attendez, cela ne pourrait pas avoir un lien ?
Il ressortît un très mince entrefilet jauni dans lequel on pouvait lire : « Benjamin André à la suite d’une mésentente familiale renie sa fille Gwendoline et se retrouve sans héritier, des millions de dollar se retrouvent ainsi en jeu »
Ce serait elle ? Vous n’avez pas autre chose ? dit le notaire empli d’espoir
Non malheureusement dit l’homme mais vous pouvez passer un petite annonce pour savoir si quelqu’un l’a connu
Et vous croyez que cela marcherait mais comment ? Vous croyez que l’on me répondra ?
Bien sûr ! Vous êtes aux Etats-Unis ici et nous avons ce système depuis longtemps dit l’homme avec un petit sourire
Alors allons-y tout de suite dit le notaire soudain très pressé et qui souhaitait ardemment que quelqu’un veuille bien lui répondre.
Quelques jours plus tard, Archibald lisant les petites annonces le contacta et prît rendez-vous

§§§§§§§

A Northfolk une voiture arriva en fin d’après-midi, la grand-tante Elroy en descendit visiblement fatiguée et fût introduite de suite auprès d’Albert.
Albert : Bonjour grand-tante dit Albert un peu froid
Elroy : bonjour William, je ne me doutais pas que ma venue ne vous enthousiasmerait guère.
Albert : Oh non ce n’est pas, mais si vous saviez ce qui s’est passé ces jours-ci. Il lui raconta toutes les péripéties de ces jours derniers
La grand-tante l’écouta et soupira : j’ai encore fait plus de mal que je ne croyais, et comment va-t-elle et Anthony ?
Albert : tout danger est écarté, rassurez-vous, quant à Anthony, je pense
Elroy : je sais le coupa-t-elle, il ne voudra plus jamais me voir
Albert : écoutez très sincèrement, je pense qu’en ce moment, il est beaucoup plus préoccupé par autre chose, si vous voyez ce que je veux dire
Elroy : Ainsi, cela n’a pas faibli, ses sentiments sont toujours les mêmes ?
Albert : comment voulez-vous qu’il en soit autrement ?
Elle se tût mais n’en pensa pas moins.
Elroy : Je voudrais prendre du repos, je ne me montrerais pas, mais je vous avoue que cela me fait tellement plaisir de retrouver une demeure que je n’ai pas revu depuis mon enfance, Candy fera le bon choix, j’en suis sûre dit-elle soudain d’un ton affirmé
Albert : vous êtes bien sûr de vous dit Albert (malgré tout étonné de son assurance. Se pourrait-il qu’elle ait déjà le même ressenti que moi ?), comment pouvez-vous savoir à sa place ? Ce ne sont plus des enfants mais de jeunes adultes, si vous saviez déjà ce que j’ai vu et ressenti…ma pauvre !
Elroy : je ne dis pas à sa place, mais, je , je n’en dirais pas plus dit la grand-tante
Albert : bien, je vais vous montrer vos appartements. Il la trouva un peu fatiguée paraissant toujours aussi inébranlable dans son attitude mais avec plus de douceur dans ses traits.

§§§§§§§

Tard dans la nuit, deux hommes se retrouvèrent dans un petit salon à l’écart et se parlaient d’une voix affirmée
Terry : je t’annonce tout de suite la couleur, cette situation ne va pas durer, ne crois pas qu’on sera deux tout le temps, il y en a un qui est de trop, tu es d’accord ?
Anthony : Tout a fait d’accord, çà c’est sûr !
Terry : alors, que le meilleur gagne, je te préviens tous les moyens sont permis, s’il le faut, je te provoquerais en duel,
Anthony : pourquoi tu parles toujours dans des termes de défensive ? Là c’est toi qui devient agressif, est-ce que moi, je m’énerve ? dit Anthony qui contenait une colère en lui
Terry : je préfère prendre mes précautions, on n’est jamais trop prudent dit-il sarcastique, le duel paraîtra une bonne issue je pense. De toute façon, c’est moi qui la connaît le mieux, je lui ai tout fait oublier, je l’ai fait sortir du marasme où elle était. Toi, je ne sais pas ce que tu as fait, tu n’étais peut-être qu’un beau rêve mais tu vas vite t’en apercevoir et ne vas pas dire que tu as souffert ou quoique ce soit, ce serait trop facile (A peine eut-il dit cela qu’il s’aperçut qu’il était allé trop loin)
Anthony dit d’une voix très serrée : Très bien puisque tu le prends comme çà. Ton idée de duel est complètement ridicule. Candy ne le supportera pas ; toi qui prétends la connaître mieux que personne !! Cela la fera souffrir c’est tout !! Je n’étais pas en position d’agressivité envers toi mais vu comme tu le prends, il n’y aucun souci. Tu es certainement celui qui a le plus souffert dans sa vie, la souffrance physique tu connais certainement mieux que personne, de toute façon, tu es celui qui est le mieux placé pour tout !! Pourquoi es-tu toujours sur la défensive à moins que tu n’ais peur de quelque chose... dit Anthony qui commençait à trembler de colère. C’est merveilleux tu choisis pour elle ? On va se mettre à ton registre alors, c’est moi qui l’ai connu le premier, je connais certains de ses secrets mieux que personne, çà t’ennuie ? Dommage, j’étais là le premier !!
Terry : heureux de le savoir, tu me donnes des informations qui seront très utiles, merci encore à toi, vraiment, je te le répète, il n’y a pas de place pour deux, que le meilleur gagne, J’ai des arguments imparables. Mettons des règles quand l’un des deux sera avec elle, l’autre se retire
Anthony : parfait si tu le dis…je respecterais cette règle. Nous verrons la suite des choses, je crois que nous n’avons vraiment pas la même vision de la vie dit Anthony dont les yeux bleus perçaient dans la pièce baignée par un magnifique clair de lune.
Ce n’étaient plus deux adolescents qui s’affrontaient mais deux hommes. Ils se quittèrent en ayant hâte chacun d’être déjà au lendemain.

§§§§§§§

Le lendemain, elle se réveilla en ayant l’impression d’avoir dormi pendant des années .Un parfum très doux vint lui chatouiller les narines.
Candy : qu’est-ce que çà sent bon, on dirait, Oh, elles sont si merveilleuses, un magnifique bouquet de roses blanches trônait dans un superbe vase en cristal. Elles sont toujours aussi belles, Anthony, tu y as pensé…, comme c’est bon de les voir et de les sentir..Elle rêvassait quand l’infirmière rentra dans la pièce
Infirmière : Bonjour Mademoiselle, bien dormi ? Vous avez meilleure mine, c’est bien, très bien. Quand je vous disais que vous aviez de la chance, elles sont vraiment très belles, j’en ai rarement vu qui sentaient aussi bon. Le jeune homme blond est venu vous les apporter très tôt ce matin. Je l’ai autorisé à rester 10 minutes.
Candy : Ah bon fît Candy, il était là ?
Infirmière: Oh oui !!, même que j’ai dû gentiment le faire partir fit l’infirmière avec un sourire malicieux.
Candy : ah bon ?, elle sentît soudain qu’elle rougissait comme une pivoine, alors il m’a vu dormir ?
Infirmière : Eh oui ! bien fît l’infirmière avec un petit rire malin, voyons comment vous vous portez ce matin.
Après un bilan médical globalement satisfaisant, l’infirmière déclara qu’elle partirait le lendemain
Infirmière : vous vous remettez vraiment d’une manière surprenante, c’est bien, je suis vraiment contente
Candy : Merci, je ne sais pas, j’ai rarement été malade
Infirmière : vous avez un fonds solide mais vous savez il y a certaines forces qui sont plus fortes que tout… fit l’infirmière d’un ton soudain très sérieux.
Candy se dit : des forces plus fortes que tout ? Je capte certaines choses tout en ne saisissant pas encore l’ampleur. Revoir Terry, c’est le rêve pour moi, il a toujours son côté tout en retenue et un peu fou parfois qui m’attirent tant, Terry… mais pourquoi j’ai le cœur qui a battu la chamade quand Anthony m’a serré les mains hier et pourquoi je me sens rougir chaque fois qu’on prononce ou que je dis son nom ?
Elle se leva et alla vers le balcon, elle savait qu’un choix allait s’imposer à elle mais voulait profiter de l’instant présent. Elle avait tellement souffert dans sa vie d’un manque de douceur et de tendresse dans sa vie, choses qu’elle avait trouvé pour les voir disparaître aussi vite. Elle voulait profiter de cet instant même si elle savait au plus profond d’elle-même que des changements inévitables surviendraient bientôt, elle les vît séparément dans le parc.

Terry lui adressa un sourire enjôleur en diable et mima une promenade en voiture, cela la fit rire beaucoup. Anthony passa quelques instants plus tard tenant une cisaille dans les mains « Je sais ce tu vas faire se dit Candy mais j’aimerais bien savoir où est-ce qu’elles sont » il se retourna et lui fit son plus beau sourire, ses yeux étaient si bleus azur qu’ils se confondaient avec le ciel. Candy répondit à son signe et remarqua qu’elle était à nouveau soudainement plus bouillante qu’une braise, cela la troubla profondément…
Albert : et bien, nous y voilà, je ne sais pas quand est-ce que cela va arriver mais cela promet se dit Albert qui sans le vouloir avait vu les deux scènes au détour d’une allée.
Dans le ciel, les nuées devenaient plus grandes et laissaient poindre un ciel bleu lavé rayonnant et lumineux, des oiseaux volaient à nouveau timidement tels de petits messagers d’espoir voulant faire des provisions de bonheur avant l’hiver.

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 4 mois #46495 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonne lecture à vous et bonne vacances à ceux qui ont la chance d'y être :) :)


CHAPTER 15
UN CŒUR QUI BALANCE

Le surlendemain, elle se réveilla après une autre bonne de nuit, cela promettait une superbe journée d’automne même si le froid du matin devenait de plus en plus piquant. En regardant vers le guéridon, elle vît un superbe bouquet de roses fraîches.
Candy : Bonjour Ashley, comment se fait-il qu’il y ait un nouveau bouquet de roses ? Celles d’avant n’étaient pas encore tout à fait flétries et
Ashley : C’est Monsieur Anthony qui a exigé que vous ayez chaque jour un nouveau bouquet de roses Mademoiselle
Candy : Merci Ashley (Anthony, comment as-tu deviné ? C’est vrai qu’elles m’ont beaucoup manquées, Anthony, tu sais toujours le petit détail exactement comme il faut se dit Candy rêveuse. Cela va être ma première journée se dit-elle en s’habillant, euh ma première journée où je la passerais avec les deux, elle ne voulût pas trop se positionner et descendit.
Elle trouva Albert à la salle à manger, en la voyant arriver, il trouva que la ressemblance avec Rosemary devenait de plus en plus troublante, il se demandait même jusqu’où cela ira « En tout cas, elle a vraiment sa beauté et sa grâce se dit-il. Pas étonnant que tu ais deux hommes à tes pieds qui soient fous d’amour » De plus, ce matin-là, elle avait choisi une tenue bleu azur qui lui allait parfaitement.
Albert : Bonjour Candy, comment vas-tu ce matin ? Bien dormi ? Je suis vraiment content de te voir.
Candy : J’ai vraiment bien dormi, je vous remercie, je suis contente de pouvoir me lever et d’aller et venir, le repos forcé ce n’est pas pour moi
Albert : oh çà je sais fit Albert en riant, mais fais attention quand même
Candy : Je vous promets Albert, je vous promets de faire attention.
Elle regarda autour d’elle comme si elle cherchait l’un de ses deux prétendants.
Albert : Terry est dans le parc, quant à Anthony je ne l’ai pas encore vu lui dit Albert
Candy : Ah mais euh, je , je vous remercie dit Candy en bafouillant
Albert : de rien lui dit-il avec un air malin, excuse-moi je dois te laisser, nous nous reverrons tout à l’heure (j’espère que tout va bien se passer, se dit Albert en lui-même)
Candy : Oui, je vous remercie encore infiniment Albert.
Elle descendit dans le parc et trouva Terry fasciné par les plates-bandes. Quand il la vît descendre les marches, il la trouva de plus en plus belle.
Terry: Bonjour Candy
Candy : Terry (mais qu’est-ce qu’il lui prend d’être cérémonieux comme çà ?) qu’est-ce que tu faisais ?
Terry : Je regardais les plantations, il y a vraiment une très grande variété de plante, je me demande comment ils ont fait pour les faire pousser sous ce climat
Candy : je ne sais pas, certainement quelqu’un qui a la main verte
Terry : Oui certainement fit Terry en se raidissant un peu
Candy (mais qu’est-ce qu’il a se dit Candy, çà ne va pas recommencer, oh non, redeviens léger Terry comme tu sais si bien l’être)
Terry : Et bien Mademoiselle Tâche de Son, si nous allions nous promener, qu’est ce que tu en dis ?
Candy : Oh oui, çà je veux bien fit-elle avec joie
Ils marchèrent pendant un bon bout de temps dans une allée et trouvèrent un petit promontoire qui surplombait la mer.
Terry : Heureux de te revoir quand même en bonne santé Miss Tarzan lui dit-il, tu nous as flanqué une sacré peur,
Candy : je sais, mais bientôt çà ne sera plus qu’un mauvais souvenir crois-moi
Terry : je l’espère bien lui dit Terry en la regardant drôlement
Terry: je ne m’attendais pas à te revoir ici en tout cas
Candy : moi non plus, mais comment se fait-il que tu sois ici ?
Terry : la famille Granchester connaît les André depuis un bon bout de temps et comme j’avais besoin de faire un peu relâche, je me suis dit que les Highlands, çà ne serait pas mal et comme j’avais reçu une invitation, alors voilà
Candy : je comprends dit Candy, j’ai pu assister à ton triomphe, mais cela ne m’a pas étonné
Terry : Oui mon triomphe fit Terry l’air soudain sombre, je ne sais pas, je joue comme cela me vient
Candy : tu es devenu un très grand comédien, c’est toujours ce que tu voulais, je suis vraiment contente pour toi lui dit-elle
Terry : oui, je te remercie (je ne vais pas pouvoir me retenir plus longtemps, il va falloir que j’aborde le sujet pour lequel, je suis resté ici se dit-il)
Candy : (c’est bizarre, il a l’air comme gêné, il ne devrait pas, je m’attendais à ce qu’il soit plus heureux que çà mais je sais que tu n’extériorises pas tes sentiments aussi facilement que çà, mais pourquoi ne pas profiter de l’instant présent ?)
Terry : et toi alors est-ce que tes projets vont comme tu le veux ?
Candy : oh, je peux dire que dans mon apprentissage du métier d’infirmière, je crois que je commence à être blindée (elle lui raconta brièvement son arrivée en France et ce qu’elle avait vu)
Terry : tu es comme d’habitude très courageuse, c’est normal que tu ais eu besoin de repos
Candy : oui, je ne sais pas, j’ai dû vouloir trop en faire, je, oui, cela doit être çà
Terry : et quels sont tes projets après ?
Candy : mes projets .. (alors nous y voilà, c’est là où tu voulais que j’aille, mais je ne sais pas moi pour l’instant, il y a tellement de choses qui se sont passées en aussi peu de temps), je pense me reposer et après je vais voir
Terry : tu ne sais pas si tu restes en Europe ou si comptes rentrer aux USA ?
Candy : j’avoue, je vais voir et toi, tu vas reprendre ta pièce certainement. Une tournée est-elle prévue ?
Terry : je n’en sais rien, il y a des choses que je dois remettre en place dans ma vie, tu le sais aussi, ce n’est facile
Candy : euh oui dit Candy en étant un peu gênée. Elle osa et sortit d’un bloc : Mais euh et Susanne, tu, enfin, vous ne vous voyez plus, comment va-t-elle ?
Terry : je ne sais pas, on a mis une certaine distance, je pense que nous en avions besoin dit Terry le visage fermé
Candy (mais pourquoi prend-il les choses comme çà, il faut me laisser le temps de me poser, ainsi il n’arrive même pas à me dire s’ils sont ensemble ou pas ? Comme c’est curieux, il ne me dit pas tout, on aurait des choses à se dire pourtant mais pourquoi cela ne sort pas ? Pourquoi nous n’y arrivons pas ? On va réussir à se retrouver oh si, ce n’est pas possible !)
Terry : excuse-moi fit Terry en se levant, je t’avais promis une promenade en voiture, est-ce que çà serait d’accord pour demain
Candy : bien sûr cela me fera vraiment plaisir
Terry : bien excuse-moi, je vais devoir te laisser, j’ai des affaires à régler, je te dis à tout à l’heure, Miss Tarzan .
Candy : Ah bien fit Candy qui était un peu à l’envers, d’accord à tout à l’heure. ( je ne sais pas ce qui est arrivé, mais il va falloir que cette distance cesse, je ne sais pas ce qui se passe, mais cela va être résolu, la vie est déjà assez compliquée comme çà, je croirais qu’il serait plus démonstratif que cela aiderait beaucoup de choses. Bien, je vais me rapprocher de la mer, cela me changera les idées. Il faudrait que je voie Anthony mais où est-ce qu’il peut être ?)
Terry se disait : demain, je vais y arriver, il faut que ce genre de barrière qu’il y a entre nous tombe, il le faut !!
Elle descendit une pente douce qui allait vers la mer et le trouva face à une magnifique balustrade en pierre.
Anthony : Candy, c’est toi, déjà en train de faire des ballades, cela ne m’étonne pas
Candy : Anthony, j’étais tellement pressée de sortir si tu savais
Anthony : Oh si, je peux comprendre crois-moi tu ne sais pas à quel point lui dit-il avec un sourire enjôleur
Candy se sentît à nouveau rougir et s’étonna elle-même : c’est incroyable, incroyable que tu sois là, c’est bien toi, excuse-moi, je n’en reviens toujours pas
Anthony : ne t’excuse pas, c’est tout à fait normal, je comprends ta réaction
Candy : mais ce que j’ai vu pourtant, oh si tu savais c’est trop horrible, je
Anthony : je n’étais pas parti comme certaines personnes l’auraient peut-être souhaité fit Anthony dont le visage s’assombrit un peu mais je te raconterais cela bientôt, je te promets, l’important c’est que nous nous soyons retrouvé, tu ne penses pas ?
Candy : oh oui, tu as raison dit-elle et qui sans le vouloir pleurait presque
Anthony : oh je t’en prie, ne pleure pas, oh non, je ne veux plus jamais te voir pleurer s’il te plaît
Candy : excuse-moi, mais c’est de joie Anthony, oh si tu savais, dont les pleurs menaçaient maintenant sérieusement
Anthony pour la distraire lui dit : écoute, je vais te montrer quelque chose qui est très amusant, dans un château. Simplement, tu n’es peut-être pas assez en former encore, je ne voudrais pas que tu te fatigues.
Candy : oh non s’il te plaît, je t’assure, çà va. S’il te plaît..
Anthony fondant déjà totalement lui dit : Bien, à ton avis dans un château, qu’est-ce qu’il y a ?
Candy : euh je ne sais pas
Anthony : des passages secrets et des portes dérobées, viens, je vais t’en montrer, il y en plein dans ce château mais tu vas salir ta belle robe
Candy : oh ne t’inquiètes pas, je vais me changer en conséquence, des passages secrets comme dans les romans d’aventure ?
Anthony : si tu veux lui dit-il en riant comme dans les romans d’aventure
Avant de repartir vers le château, elle se retourna et lui dit : Je peux te poser une question s’il te plaît ?
Anthony : bien sûr, je répondrais à toutes tes questions lui dit Anthony devenu soudain très sérieux
Candy : tu as réussi à faire pousser des roses ici sous ce climat ?
Anthony : oui, elles sont malheureusement sous serre à cause du vent mais je te les montrerai promis mais viens allons-y
Comme s’ils s’étaient retrouvé de la veille, ils s’amusèrent comme des gamins à travers tous les passages que lui montra Anthony, à un moment, ils empruntèrent un bout de couloir et poussant une porte il lui dit « Tiens tu vois c’est ma chambre et si l’on retourne de l’autre côté au bout du couloir, c’est la tienne »
Candy : j’ai l’impression de jouer à une carte au trésor dit-elle. Sans le vouloir elle s’essuya le visage voulant s’enlever une poussière mais sa main était pleine de suie, ce qui devait arriver arriva. Anthony la regarda et éclata de rire et lui dit : Je t’ai dit que je te montrais les passages secrets mais je ne savais pas que tu voulais jouer au ramoneur
Candy : hein quoi mais pourquoi dis-tu çà ?
Anthony : Regarde lui dit Anthony dans un morceau de verre cassé qui traînait par terre
Candy se regarda et pouffa soudain de rire aussi, pendant quelques instants les entrailles de ce vieux château plusieurs fois centenaire furent réveillés par une série de fous rires inextinguibles.
A un moment, il entraîna Candy et lui dit : Viens celui-là débouche sur mon endroit préféré
A sa grande surprise, ils débouchèrent pratiquement sur un promontoire rocheux qui dominait sur la mer
Candy : mais comment se fait-il oh çà alors !!
Anthony : quand je ne veux être dérangé par personne, c’est là que je viens et par ce passage-là, comme çà, personne ne sait où je suis
Candy : ah je comprends, c’est ton passage secret personnel fît-elle Candy en riant
Anthony : oui c’est mon passage à moi, c’est chaque fois que je suis venu ici quand, il s’arrêta soudain en plein milieu de sa phrase
Candy : qu’est-ce qu’il y a Anthony cela ne va pas ?
Anthony : non ne t’inquiètes pas, mais je ne vais pas tout te dire maintenant ce serait vraiment trop long et puis ce n’est pas le bon moment
Elle le remercia intérieurement (il doit en avoir des choses à me dire, apparemment il a dû vraiment traverser des moments très durs comme moi se dit-elle)
Sans le vouloir, la main d’Anthony frôla l’épaule de Candy qui se sentit rougir instantanément. Il ne se démonta pas et s’assit à côté d’elle. Ils restèrent pendant un certain temps à regarder la mer sans se parler mais ils n’en avaient pas besoin pour l’instant.
Quand une cloche tinta dans le lointain, ils ne s’aperçurent même pas que c’était le soir
Anthony : Ah zût, il va falloir rentrer, je serais bien resté encore là
Candy : Moi aussi dit-elle, c’est merveilleux l’impression de calme et de sérénité qu’il y a ici, je n’avais pas eu çà depuis longtemps
Anthony : je sais dit-il. Il la regarda Candy dans les dernières lueurs du soir. Il lui sembla que l’or du soleil couchant s’accrochait dans ses cheveux, elle ne lui avait jamais paru aussi belle. Il se disait en lui-même « Ce n’est pas encore le bon moment, pas pour l’instant, je ne peux pas, je ne dois pas et pourtant je voudrais tellement l’embrasser… »
Candy : qu’est-ce qu’il y a lui dit doucement Candy. Pourquoi me regardes-tu comme çà ? Il ne se rendait même pas compte de l’éclat qu’avaient pris ses yeux qui étaient devenus d’un bleu qu’elle ne lui avait jamais vu
Anthony : rien, je t’assure, viens, il va falloir malheureusement rentrer dit Anthony qui prenait le retour comme une véritable corvée
Candy : oui, je sais, il faut que je me change, nous sommes déjà en retard
Anthony : tu es très bien comme çà tu sais, et ils peuvent attendre, nous ne sommes plus des enfants dit Anthony très sèchement.
Candy : Anthony lui dit-elle en souriant, il faut que je me change quand-même, regarde
Il lui dit soudain en soupirant : viens rentrons
Avant de rentrer au château, Candy qui avait l’impression d’avoir oublié quelque chose lui dit avant de remonter dans sa chambre : Anthony, je voulais te dire
Anthony : Oui ?
Candy : Merci encore pour les roses, je ne sais pas encore comment te remercier, elles sont toujours aussi belles
Anthony : je t’en prie Candy, cela n’a pas changé, elles seront toujours pour toi, toujours… dit Anthony d’une voix étranglée
Candy : Merci dit Candy qui se sentait rougir encore une fois
Ce soir-là, au cours du dîner, Albert annonça que le grand bal d’automne serait donné dans quelques jours et qu’il y aurait apparemment une assemblée assez nombreuse, il annonça que ce bal serait même donné en l’honneur de Candy.
Terry et Anthony échangèrent même un peu sous sa surveillance, d’une manière assez informelle, ce qui surprît considérablement Albert qui se méfia tout de suite « Ce n’est pas normal, qu’est-ce qui se passe, ce n’est pas normal du tout qu’ils aient changé d’attitude comme çà. Elle n’a pas pu se décider aussi vite. Chère Candy, personne n’influera tes choix de vie, mais je t’en supplie, j’espère que cela va vite venir, car ils commencent tous les deux à être à bout »
Chacun se retira dans ses appartements et y alla de ses commentaires
Terry : (Il faut que je rompe cette distance, il faut que tout redevienne comme avant, je ne vais quand même pas me faire devancer, je l’aime trop, je ne sais pas comment lui dire, j’y pense sans doute trop, il va vraiment falloir demain que je sois le meilleur).
Anthony : (cette journée a été magique, je voudrais tellement qu’il y en ait encore et encore, rien que sa présence change toute ma vie, elle me fait même oublier que je ne suis pas le seul ! Candy, j’aurais tellement voulu t’embrasser, je saurais attendre, (je n’espère pas trop se dit-il. Il fît une prière muette) je vais devenir fou, tu es vraiment plus belle de jour en jour).
Candy : (j’espère que je vais retrouver le Terry que j’apprécie le plus demain. Je vais retrouver le Terry que j’avais laissé, je veux te retrouver moi ! Anthony, c’est merveilleux, c’est comme si rien ne s’était passé, tu as toujours les mêmes yeux et je (chaque fois que je le vois, je ne peux pas m’arrêter de rougir et cet après-midi quand sa main a effleuré mon épaule, j’avais le sang aux joues, je ne comprends pas, je… ) Se sentant totalement chamboulée, elle voulût se concentrer et se prépara pour la nuit, elle perdit ses pensées dans le bouquet de roses qui trônait sur un magnifique guéridon en marbre.
D’un seul coup, elle se dit : Il faut que je parle à Albert demain, il le faut, il a toujours été là dans les moments les plus importants de ma vie mais là c’est un peu différent, J’aime Terry et je suis tellement contente de le retrouver, tellement heureuse mais dés que je vois Anthony, je je ne sais pas ce qui m’arrive, je
Elle songea aux beaux moments de cette journée et s’endormit tranquillement.
La nuit mit son voile de velours sur le château étouffant les pleurs mais aussi les soupirs d’envie et de désir, apportant son calme et son apaisement sur les rêves d’amour de certains de ses occupants.

Là où naissent les roses

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il y a 15 ans 4 mois #46511 par petitesophie
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir à tout le monde, une bonne lecture à vous et une bonne soirée :) :wink:

CHAPTER 16
UNE BALLADE EN VOITURE..

Il régnait une grande effervescence ce matin-là lorsqu’elle se réveilla, elle avait de nouveau passé une excellente nuit et se remettait vite.
Candy : quelle merveilleuse journée, j’ai passé hier, c’était comme si le temps n’existait plus, quand Anthony s’est assis à côté de moi, je, (elle s’arrêta d’elle-même) mais qu’est-ce qui m’arrive, qu’est-ce que je suis en train de dire ? J’espère que Terry ira mieux et que et que..elle resta silencieuse pendant quelques instants. Je ne comprends vraiment pas ce qui se passe en moi, et puis il y a des tas de choses que je ne sais pas, que ce soit sur Terry qui reste très évasif sur certains sujets ou sur Anthony qui je suis sûre a aussi des choses à me dire. Je ne vais pas me triturer la tête, il faut que je me prépare et puis ce bal ce soir, çà a l’air vraiment d’être important. Je n’ai même pas choisi de robe, on verra bien)
Elle essaya désespérément de se concentrer sur autre choses pendant qu’elle se préparait, mais l’insouciance cédait de la place de plus en plus à des sensations qui ne la mettaient pas mal à l’aise mais qu’elle ne comprenait pas elle-même. Elle finit par regarder le bouquet de roses fraîches et en fût toujours aussi émerveillée. « Ashley avait raison, chaque jour des roses fraîches pour moi, et en plus, ce matin, je reconnais la mienne, ce parfum, cela fait des années que je ne l’ai pas senti. Une rose faite pour moi et que je retrouve des années après, c’est… Elle se mît encore à avoir des sensations mais voulût y couper court et finit de se préparer. Elle n’était pas mince mais était encore plus incroyablement menue qu’elle ne l’avait été. Elle mît une robe mauve avec un petit décolleté constitué d’une dentelle extrêmement fine.
§§§§§§§
Très loin de là, dans un petit salon, Archibald et un notaire s’entretenaient.
Excusez-moi, vous êtes donc un membre de la famille André ?
Archibald : oui effectivement, quand j’ai vu votre annonce, cela m’a fait un choc, car cela fait de très nombreuses années que je n’avais pas entendu ce nom.
Vous avez connu Gwendoline André alors ? fît l’homme plein d’espoir
Archibald : non, mais j’en ai entendu parler. Tout ce que je puis vous dire, c’est que c’était la fille d’un de mes oncles très éloignés au moins au 9 ème ou 10 ème degré et qu’elle ressemblait de manière frappante à une de mes tantes Rosemary Brown (Archibald eût pendant quelques instants les yeux dans le vague) ; j’ai toujours entendu dire qu’on avait du mal à les distinguer, à quelques différences près c’est que Gwendoline avait les yeux verts et plein de petites tâches de rousseur sur le visage. Elle était plus robuste que ma tante qui avait les yeux bleus et la peau tellement blanche qu’elle en était presque diaphane.
Je sais qu’elle a connu une brouille définitive avec son père le jour où il lui a annoncé qu’il lui avait trouvé un époux. Il voulait un mariage arrangé, mais ne pouvant supporter cette idée, elle s’est enfuie un jour et elle n’est plus jamais réapparu, c’est tout ce que je puis vous dire.
Vous ne savez pas où elle partie ? Vous n’avez jamais eu de nouvelles ? demanda l’homme soudain devenu très nerveux
Archibald: mais non répondit Archi qui se demandait ce qui lui arrivait. Je vous dis que de plus c’est vraiment une parenté très éloignée. Nous sommes tellement nombreux que nous sommes tous cousins mais à des degrés très divers.
Le notaire sortit un petit sachet en velours de sa poche : voici les seuls objets que j’ai pu récupéré et lui appartenant
Archibald un cri d’étonnement en voyant le médaillon des André et n’arrivait plus à comprendre.
§§§§§§§
Quand elle voulut descendre, elle entendit quelqu’un l’appeler par la fenêtre
Candy : Terry, mais qu’est-ce que tu fais là fît-elle avec un étonnement amusé ?
Terry : alors Miss Tarzan, tu es prête à ce que je vois, viens, cela fait déjà des heures que j’attends moi
Candy : des heures mais ?
Terry : dépêchez-vous Mademoiselle, votre chauffeur vous attend
Candy : (il a l’air mieux qu’hier, ah je te préfère comme çà, si tu savais comme je te préfère). Elle descendit et sortit directement n’ayant pas vu Albert dans le coin. Elle sentit à sa grande surprise un très léger parfum de cognac dans l’air
Candy : du cognac à cette heure-ci ?? se dit-elle
Terry : ah les femmes ! Mais enfin qu’est-ce qui t’a pris tout ce temps ?
Candy : Euh je voulais, je voulais me préparer pour cette sortie et je
Terry : excuse-moi, c’est vrai fit Terry qui redevint sérieux, tu es très élégante, une véritable lady en écosse, remarque, il n’y en a pas qu’en Ecosse, aussi en Angleterre (aussitôt, il se reprit, mais il n’avait pas pu s’empêcher de le dire, cela avait été plus fort que lui)
Candy : je te remercie dit-elle en souriant mais je, je voudrais faire cette promenade en voiture s’il te plaît, j’en ai tellement envie.
Terry : que vos ordres soient exécutés madame dit-il en s’exécutant.
Ils traversèrent des paysages de campagne écossaise absolument superbes. Le paysage était parsemé d’immenses tâches mauves de bruyère succédant à des tâches gris argent des nombreux marais qu’ils rencontrèrent.
Candy trouvait qu’ils roulaient un peu vite mais se laissait porter, elle regardait la campagne sans but précis.
Terry : (il faut que je lui dise aujourd’hui, je n’en peux plus, je n’ai pas envie de trop rester dans ce château de toute manière, j’ai envie de rester à Londres. Je ne pourrais pas attendre longtemps. Quant à Suzanne, et bien, j’expliquerai par lettre, mais il est clair que cette fois-ci, nous ne serons pas séparés une seconde fois, j’espère que nous allons pouvoir nous dire ce que je voudrais tant entendre)
Ils arrivèrent vers un petit bois au creux d’un vallon abrité
Terry : on fait une halte ?
Candy : d’accord dit Candy qui sortît de sa rêvasserie, cela fait longtemps que je ne m’étais pas promenée dans la nature.
Terry : (oui et bien se dit Terry en lui-même, j’en ai assez de la nature, moi je voudrais bien passer à autre chose)
Candy éprouvant un petit peu de fatigue, s’assit sur une souche. Il lui passa un plaid car même en cours de journée, l’air commençait à être frisquet.
Terry : alors qu’en penses-tu ?
Candy : c’est vraiment très beau et tellement serein, on oublie tout ici
Terry: vraiment tout ? appuya fortement Terry
Candy : mais non pourquoi dis-tu çà s’étonna Candy mais tu sais, cela me permet d’évacuer certaines images que j’avais du mal à faire disparaître de ma tête
Terry : (elle a dû vraiment voir les pires horreurs se dit-il avec effroi). Oui dit Terry mais Londres commence à me manquer ; il ne va pas falloir que je tarde à y retourner d’ailleurs, j’ai des engagements qui vont tomber (il savait qu’il n’avait qu’à dire sa date pour que les metteurs en scène l’approuve mais il voulait aller plus vite)
Candy : ah bon se rembrunit-elle un peu, oui, c’est normal, quand on a du talent, le public va te réclamer, tu ne peux pas le décevoir
Terry : et toi, tu ne va pas rester quand même trop longtemps dans ce château de la Belle au Bois Dormant, surtout que l’hiver va arriver et je ne préfère même pas penser à ce que doit être la morte saison là-bas ?
Candy : je sais mais pour l’instant, j’ai encore un peu besoin de calme, je crois
Terry : (elle ne parle même pas d’après…, rien…, elle ne me dit rien ; c’est à croire qu’il va falloir que je le dise moi-même, je ne peux pas, je ne peux plus) Candy, je vais te poser une question et après je ne t’importunerais plus, je te promets
Candy : (le voilà bien sérieux d’un coup qu’est-ce qui se passe ? ) mais Terry, tu ne m’importunes pas, comment peux-tu dire des choses pareilles ? Nous ne nous sommes pas vu depuis des mois, et tu dis çà . Je vais répondre à ta question bien sûr , je t’écoute.
Terry : je te demande surtout de ne pas me mentir, c’est tout ce que je te demande
Candy : mais enfin qu’est-ce qui te prend dit Candy assez agacée. Elle vit avec un désagrément non dissimulé qu’une flasque de voyage dépassait de sa poche. Ce n’est pas vrai, ne me dites pas que cela l’a repris, oh non tout mais pas çà se dit Candy.
Il se retourna, alluma une cigarette et prit son courage à deux mains : alors voilà, c’est très simple, je voudrais savoir si tu m’aimes toujours ? C’est important pour moi, c’est tout ce que je voulais savoir.
Il y eût plusieurs secondes d’un silence qui parût durer une éternité.
Candy : tu en as de drôles de questions, me poser çà ici Terry mais enfin qu’est-ce qui te prend ?? dit-elle complètement chavirée
Terry : ce n’est pas difficile, je te demande si tu m’aimes toujours, toi seul doit pouvoir répondre, cela tient en un seul mot dit Terry qui commençait à avoir des gouttelettes d’angoisse sur sa figure
Candy : écoute Terry, je t’ai dit pour l’instant, j’avais besoin de calme, tu as toujours compté pour moi mais je
Il l’interrompit : assez ! c’est bien ce que je croyais, bien.. Je te ramène et repars de suite à Londres, ai-je été assez bête, pourtant j’aurais dû m’en douter vraiment, une telle distance. Il est vrai que maintenant que tu as accepté d’appartenir à cette famille qui plus est a sans doutes avec parentés royales ; j’aurais vraiment dû m’en douter. Ah et puis c’est vrai, que je ne suis plus le seul maintenant, je croyais l’être, mais non. Mais je crois que nous allons nous expliquer tous les deux, une explication entre hommes, cela le changera dit-il d’une voix atone
Candy se releva et trembla de colère : mais ce n’est pas possible, tu le fais vraiment exprès ! Ton nouveau passe-temps, c’est de vouloir gâcher les instants de paix et de bonheur que je peux avoir et que nous pouvons avoir ? C’est çà tu t’es inventé un nouveau passe-temps ? Parce que tu crois que je peux ressortir çà comme çà ? Quand je t’ai quitté à Chicago, il me semble que tu n’étais pas seul. A aucun moment, tu n’as donné des explications claires au sujet de Suzanne !! Aucune. Tu ne m’as jamais écrit, ce n’est parce que je suis parti que tu ne pouvais plus m’écrire. A aucun moment, tu ne m’as écrit ni pris de mes nouvelles. Tu ne sais pas ce que je viens de vivre pendant des semaines et des semaines, j’ai vu les pires atrocités que peut commettre une guerre, après j’ai dû me mettre à l’abri de Daniel Legrand qui était devenu complètement fou et qui s’était mis en tête de m’épouser !! Il voulait décider à ma place, ridicule !!! Tu viens de me dire de me rétablir et tu me balances çà ???
Quant à Anthony, tu n’arrêtes pas de le rabaisser, tu n’arrêtes pas !!! Oui, j’ai reconnu appartenir à cette famille, quand on vous donne certains honneurs et bonheurs, c’est ma manière de remercier et ce n’est pas parce qu’il y a certains crétins que cela m’empêchera de prendre mes droits ! J’appartiens à cette famille mais je reste toujours la même, c’est çà que tu ne comprends pas !! Oui, j’ai connu Anthony et alors ? Qu’est-ce qu’il faut qu’il fasse ? Qu’il disparaisse ??? Il n’a pas assez souffert dans sa vie peut-être ??? Pourtant, je sais que tu as souffert aussi mais là je ne te reconnais pas ! Tu comptes longtemps décider pour moi, personne ne sait mes sentiments, personne !!! Tu veux vraiment accélérer par tous les moyens ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Tu vas longtemps parler à ma place comme çà et cela veut dire quoi parler en homme avec Anthony ? Tu as encore beaucoup de choses à me dire de cet ordre là ?? dit Candy en tremblant littéralement de colère. Ses yeux étaient devenus noirs et menaçants, sa voix qui montait parfois dans les aigus se cassait sous le coup de colère.
Terry : j’avais bien droit à une réponse quand même dit Terry plus doucement et vraiment impressionné
Candy : Tu parles en notion de droit maintenant ?? Alors je te prierais de me ramener tout de suite au château pour le bal de ce soir, j’ai à me préparer fit-elle d’un ton sec
Terry s’inclina et sans un mot, ils rentrèrent.
Terry : au moins, je lui ai lâché, je croyais que çà irait mieux même pas ! Je ne l’avais jamais vu vraiment en colère mais là, je suis servi. Avant que je décide quoi faire, je vais aller « causer » avec Anthony, on va voir ce qu’il a dans le ventre, au moins j’aurais tout essayé. Candy, même si je sui très maladroit, si tu savais combien je t’aime, si tu savais… mais il y a des choses que j’ai vraiment de plus en plus de mal à supporter, pourquoi t’es-tu mi dans la tête de vouloir appartenir à cette famille ? Pourquoi ? Tout aurait été tellement plus simple si tu avais tout renié en bloc.


Candy : (alors c’était çà, sa sortie en voiture ? Cela cachait çà ! Terry, tu ne peux pas avoir changé à ce point-là, tu ne peux pas, tout à l’heure, tu étais tellement gentil, attentionné, c’est le Terry que je connaissais et que j’aime, tu n’as pas compris que c’était là et que cela allait sortir, il y a un temps pour tout, et je n’aurais jamais eu la cruauté de faire patienter les gens comme çà., On me reproche d’avoir à nouveau revu quelqu’un que je croyais disparu, tout le monde veut décider à ma place, mais moi est-ce qu’un jour, je pourrais dire véritablement dire ce que je pense ?? Est-ce qu’un jour, je pourrais ?? Mon esprit est tellement trouble en ce moment, je n’aurai jamais cru qu’il m’amènerait le sujet comme çà, avec un peu plus de douceur j’aurais cru. Mais je déteste qu’il rabaisse Anthony de cette manière, et surtout qu’il entende décider pour moi, çà, je ne peux pas le supporter même de toi Terry) !
Le voyage du retour se passa sans qu’’il n’y eût aucun échange, ils se quittèrent, chacun la tête dans ses pensées. Dans le château régnait une atmosphère fébrile comme avant chaque grande réception ; cette demeure n’en avait pas connu d’ailleurs depuis plusieurs dizaines d’années. Candy vit que cela était important au nombre de voiture qui arrivaient.
Elle rentra l’air morose
Albert : et bien Candy, qu’est-ce qui se passe, tu as l’air triste, çà ne va pas dit Albert très affairé ?
Candy : non, ne nous inquiétez pas Albert, je suis juste un peu impressionné, c’est encore plus de préparatifs qu’à Lakewood, jamais, je ne pourrais affronter tant de gens, en plus il faut que j’aille me préparer
Albert : tout ira très bien, tu verras dit Albert (il y a quelque chose qui s’est passé, j’aimerais bien savoir lequel des deux) et tu seras la plus jolie demoiselle que cette demeure ait vue depuis des années
Candy : merci dit Candy un peu gênée qui voulut se concentrer sur les préparatifs concernant sa toilette.
Albert : (il faut que je lui pose la question, malheureusement je n’ai pas le choix) Candy, as-tu décidé qui sera ton cavalier ?
Candy : non, je vous avoue dit-elle, je ne sais pas si
Albert : je viendrais te voir tout à l’heure
Candy : merci !! fit-elle nettement soulagée
Quand elle arriva dans sa chambre, Ashley apparût tout de suite.
Ashley : alors Mademoiselle, vous allez être la reine de la soirée ? Vous allez voir ce que nous allons faire, cela va être très bien et on s’en rappellera croyez-moi
Candy : vous croyez mais je, c’est la première fois que je vais à une réception de cette ampleur
Ashley : ne vous inquiétez pas lui dit Ashley avec un bon sourire, vous allez voir çà !
Deux heures plus tard, Albert se libéra quelques minutes et alla voir ce qu’il en était
Ashley : puis-je entrer ? Es-tu prête Candy ?
Ashley vint au devant de lui et parût impressionnée
Albert : mais qu’est-ce qu’il y a ?
Ashley : oh rien Monsieur, mais vous allez voir, Mademoiselle est la plus jolie femme que j’ai vu il y a bien des années et Northfolk aussi
Quand Albert rentra, il crut rêver. Candy était en plein milieu de la pièce dans une robe bleu azur très pâle tout en mousseline, avec un décolleté laissant voir la naissance des épaules d’une blancheur de lait. La robe avait juste à la taille un ruban qui se perdait dans les méandres de la robe terminée par une immense traîne que Candy devait retenir peu par la main. Ajoutée à cela, des cheveux relevés en un chignon assez lâche (un scoop pour Candy), il ne manquait plus que des bijoux.
Albert comme s’il voyait une apparition sortit alors le coffret de Rosemary et l’ouvrit devant Candy.
Albert : Candy, c’est avec un immense honneur que je t’accompagnerai dans l’escalier d’honneur, ce sera pour moi le plus bel honneur. Ce coffret, je pense que tu le reconnais ?
Candy : Oh dit Candy, vous avez réussi à l’ouvrir ?
Albert: oui dit Albert, il ne te rappelle rien ?
Candy le regarda et s’écria : mais si, mon premier bal, c’est, Anthony l’avait ouvert, c’est le même ? Mais comment se fait-il çà alors ?
Albert l’ouvrit et dit : Pour toi Candy
Candy très émue déclara : je ne peux pas Albert, je ne peux pas
Albert : je suis sûre que cela lui aurait fait plaisir, s’il te plaît l’implorât-il du regard
Elle choisit une superbe broche en diamant ainsi que des pendants en petite perle
Albert le regardait et se dit : c’est le sosie de ma chère sœur, j’espère que cela ne fera pas un trop gros choc à Anthony. Candy, ce bal va être très important pour toi, j’espère que tu vas trouver enfin le bonheur que tu mérites, enfin…je n’aurais cru que cela arriverait si vite, cela arrive trop vite…
Elle ne disait rien, tellement impressionnée, mais elle sentait d’instinct que des choses importantes allaient arriver ce soir-là. Elle regarda sur sa table de nuit, la croix de la félicité offerte par Mademoiselle Pony et se remémora les paroles qu’elle avait eu lors de son voyage à une dimension supérieure « Laisse parler ton cœur, nous sommes sûrs que tu feras le bon choix » Elle se retourna vers Albert, fit un petit sourire. Celui-ci lui répondit
Albert : Nous y allons ma très chère Candy ?
Candy : Nous y allons
Dans la grande salle de réception bourrée de monde, deux hommes attendaient très impatients, le cœur rempli d’espoir que leur bien-aimée leur dise enfin les mots qu’ils rêvaient d’entendre.

Là où naissent les roses

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