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ma fanfiction
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il y a 15 ans 4 mois #46524 par petitesophie
Là où naissent les roses
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
En vous souhaitant un bon début de week end et de pont, bonne lecture à vous.....
CHAPTER 17
UNE VALSE A QUATRE TEMPS
Quand ils apparurent en haut de la volée d’un gigantesque escalier en pierre, il y eut une onde de murmure qui s’amplifia de plus en plus. Chacun retenait sa respiration. Candy n’entendait que les battements de son cœur, Albert pour lui montrer de l’encouragement lui pressa doucement la main. C’était véritablement son entrée dans le grand monde. Beaucoup d’images défilèrent dans la tête de Candy. Pendant qu’elle descendait, elle revit la maison de Pony, son entrée chez les Legrand, son adoption chez les André, son départ pour Londres, son apprentissage du métier d’infirmière pour arriver à l’instant présent. C’était plutôt les moments de sa vie qui défilaient, pas les moments intimes qu’elle ne vit pas. Terry quand il la vît eût l’idée complètement folle de vouloir l’enlever tout de suite « Peut-être y arriverais-je en cours de soirée se dit-il, je vais faire comme si je n’avais pas de rival ».
Anthony quant à lui ne disait pas un mot étant littéralement en adoration, il se dit juste « Je ne vais pas gâcher cet instant magique, elle est si belle, Candy, j’ai été absent très longtemps plutôt contraint mais si seulement je pouvais, je pouvais être à la place de celui qui t’accompagne..je vais devenir vraiment complètement fou si cela continue, je voudrais tellement que nous soyons seuls ailleurs… »
En descendant l’escalier, elle recherchait des regards familiers dans l’assistance, en voyant les visages qu’elle recherchait, elle sût à la seconde qu’elle serait confrontée à un choix.
De très nombreux membres de la famille, grande bourgeoisie, petite et grande aristocratie étaient présents et voulurent être présentés ; avant d’être littéralement assaillie, elle eut une vague d’angoisse et ne pût s’empêcher de dire à Albert « Mon Dieu, Albert, je ne serais jamais à la hauteur, je ne pourrais jamais, qu’est-ce que ».
Il l’interrompît, la regardant avec une affection toute filiale et lui répondit doucement « Tout se passera très bien Candy, ne t’inquiètes pas, ils n’ont d’yeux que pour toi et veulent juste te connaître. Je pense en plus que tu as deux admirateurs qui ne vont pas pouvoir patienter trop longtemps. Et puis, je ne serais jamais loin. Reste toi-même surtout comme tu l’as toujours fait, ils vont tous savoir maintenant la chance que tu as d’être parmi nous il faillit s’arrêter mais se reprit car son intuition lui disait que c’était le moment « et je voulais juste te dire…»
« Oui ? dit Candy commençant à être un peu anxieuse malgré tout » « Quelque soit le choix que tu feras, laisse parler ton cœur, il t’aiguillera, je suis sûr de la meilleure manière, n’ai pas peur ne crains pas ». Il la laissa totalement interloquée car ses paroles, elle les avait déjà entendues ailleurs ainsi que par la bouche d’Archibald. Un cercle se forma d’autour d’elle, la soirée pouvait commencer dans un premier temps.
Du haut de l’escalier, derrière un rideau très épais en velours rouge sombre, la tante Elroy regardait toute la scène et se disait « Chère petite, me pardonneras-tu un jour le mal que je t’ai fait ? J’ai été prisonnière pendant des années de tout un nombre de préjugés, tu es magnifique, tu vas faire tourner la tête de tous les célibataires présents ici, et pourtant je sais que ton cœur choisira celui qui aura la chance de t’accompagner pendant toute ta vie. Je comprends vraiment Anthony maintenant, je le comprends. Je sais maintenant que tu as la chose la plus importante que je n’ai pas eu pendant dans années ou plutôt, exprimé d’une manière tellement maladroite, la noblesse du cœur. J’espère que nous pourrons revoir un jour chère petite et que tu me pardonneras … »
§§§§§§§
Annie : Archi mais qu’est-ce qu’il y a ? Tu es bien silencieux aujourd’hui ? Tu es malade ? Dis-moi s’il te plaît !
Archibald : Ne t’inquiète pas, je n’ai rien, je t’assure. Il lui raconta son entrevue avec le notaire et surtout ce qu’ils s’étaient dit par la suite.
Annie : Quoi ? Mais comment est-ce possible ? Candy descendrait d’une des premières familles aristocratiques française ??
Archibald : et bien écoute, il est quand même très curieux que ce notaire m’ait ramené le médaillon des André depuis la France. Nous devons nous revoir, il doit revenir accompagné apparemment d’un des représentants de la famille. Je dois t’avouer que je suis très troublé, je ne sais pas quoi penser.
Annie : Candy, une aristocrate….Quand aurons-nous de ses nouvelles ? Nous ne savons même pas où elle est, pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé, oh si tu savais, je ne le supporterai pas
Archibald sentant des pleurs arriver se leva quand on frappa à la porte.
Archibald : Patty !!!!! Oh çà par exemple ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Je te croyais en Floride, cela nous fait tellement plaisir de te voir, mais entre, je t’en prie.
Patty pénétra tout juste sur le seuil d’un luxueux hall d’entrée l’air un peu gêné.
Patty : Bonjour Archi et Annie, je suis également ravie de vous voir, mais euh je euh je ne peux pas rester longtemps, je
Archibald : mais qu’est-ce qui se passe ? Tu as une obligation sans doute alors
Patty : Euh non ce n’est pas çà, c’est que
Archibald : et bien alors, rentre,
Patty : c’est que je ne
Archibald : Enfin mais qu’est-ce qu’il y a ? Cela ne te ressemble pas de faire autant de mystère ?
Patty : Ce n’est pas çà, c’est que, je ne suis pas seule et
Archibald : Mais enfin, dis-nous
C’est alors qu’il aperçut son frère dans l’embrasure de la porte et eût un mouvement de recul. Il resta pendant de très longues minutes sans voix, pâlissant à l’extrême.
Allystair s’avança : Mon frère…Je reviens de loin…, je voulais savoir si je pouvais entrer
Archi qui ne pouvait plus dissimuler ses larmes répondit : Quelle question ! Tu es toujours le même… Qu’est-ce que tu attends pour entrer .. ?
§§§§§§§
Au cours du dîner qui se déroulait, elle répondit de bonne grâce à toutes les questions que l’on lui posait. Elle se sentait tout de même perdue et n’arrêtait pas de chercher du regard LES deux visages, elle n’arrêtait pas de penser aux paroles que lui avait dites Albert. Un instant ses yeux se posèrent sur Terry qui la regarda avec des yeux perçants en esquissant un drôle de sourire. Elle croisa le regard d’Anthony qui lui fit juste un tout petit clin d’œil ce qui la rasséréna un tout petit peu.
Elle se dit en elle-même « Je vais devoir choisir, c’est vrai. Cela fait plusieurs jours que je refusais de me l’avouer, mais je crois qu’après tout çà, je ne pourrais plus supporter d’être seule. Et puis c’est vrai, Annie est avec Archibald, Patty avec Allystair et moi je ne suis avec personne, ou plutôt non. Terry, tu es le même avec tes angoisses, tes faiblesses et pourtant ta force. Je sais que tu es un écorché vif et que tu as du mal parfois à montrer tes sentiments. Je te trouve quand même un peu changé. Je ne te savais pas aussi jaloux et possessif. Il y a encore des zones d’ombre, tu ne m’as rien dit concernant Suzanne et il est hors de question que cette solution ne soit pas éclaircie. Sans toi, je n’aurais pas survécu à certaines choses et tous ces moments, je les ai encore en moi et personne ne pourra me les prendre.
Anthony, je t’ai cru disparu et tu es à nouveau là. Je sais que tu dois me dire ce qui t’es arrivé, tu as dû souffrir énormément mais je suis prête à entendre. Je sais que tu as ton caractère aussi, contrairement à ce que les gens croient, tu dis ce que tu penses quand tu le veux. Tu es toujours aussi doux, gentil et prévenant. J’ai l’impression de t’avoir quitté hier même si nous avons grandi. Tout ce que nous avons vécu est gravé d’une manière indélébile. Quand je regarde tes yeux, je peux à peine soutenir ton regard et je… Elle rougît à nouveau d’un coup.
Elle regarda à nouveau Terry, son cœur battit cette fois-ci une chamade endiablée. Elle croisa de nouveau le regard d’Anthony et se sentît de nouveau rougir comme un coquelicot, elle ne pouvait pas s’en empêcher.
Elle était tellement troublée qu’elle essaya désespérément de se concentrer avec un de ses voisins de table qui voulût lui parler des Highlands !! Elle ne sût jamais comment elle répondît, par pur automatisme sans doute. Elle avait la désagréable impression qu’on lui parlait mais que les voix lui parvenaient de très loin. Son esprit était maintenant obnubilé par deux choses ou plutôt deux personnes. Le cadre, l’ambiance lui avaient fait réaliser l’ampleur de certaines choses.
Terry restait silencieux tel un sphinx, nul n’aurait pu deviner ce qu’il pensait à cet instant-là, il était étrangement calme.
Anthony avait vu le rougissement de Candy et semblait tellement ailleurs que même ses voisins de table ne lui adressaient pas la parole, seul le bleu de ses yeux le trahissait.
Albert qui avait vu toute la scène se dit en lui-même : c’est bien ce que je pensais, ce soir, les heures qui vont suivre vont être vraiment importantes. Ma petite Candy qui n’est plus du tout petite, mais une ravissante jeune femme, puisse-tu être heureuse, c’est tout ce que je te souhaite. Va arriver l’ouverture du bal, bon sang je n’y ai pas pensé comme un idiot !! se maudit-il. Quel idiot je suis !! » La fin du dîner arriva dans un second temps.
Pendant que les invités se préparaient en vue du bal, Albert se rapprocha de Candy : « Alors comment vas-tu, je sais que tu es très sollicitée mais tu fais une très grosse impression crois-moi, ils sont tous son ton charme »
Candy : Oh Albert, vous croyez, je me sens tellement gauche, je ne sais pas si
Albert : Chut la coupa Albert d’un ton autoritaire, je ne veux plus jamais entendre çà, plus jamais !! Tu es magnifique, par ta fraîcheur, tu apportes à cette famille le dépoussiérage qu’il lui fallait et crois-moi, ce n’est pas une mince affaire !!
Candy : Merci Albert, c’est une des choses qui pouvaient le plus me toucher, je voudrais.
Albert : Oui, je comprends, dans le petit salon, il y a un coin relativement désert
Candy : Merci encore à vous lui dit Candy. Il m’a comprise, j’ai vraiment besoin de me retirer de cette foule pendant un moment, car je n’en peux plus,.
Elle respira l’air frais de la nuit avec délice et se reposa un instant la tête loin de tout ce brouhaha. Elle sursauta quand elle entendit une voix familière
Anthony : Je te dérange, peut-être voudrais-tu rester seule ?
Elle se retourna et il crût réellement voir sa mère.
Candy : Oh non, pas du tout, on ne s’est pas beaucoup vu, reste je t’en prie, je t’avoue que je me sentais un peu seule, reste..
Ils retrouvèrent tous les deux sur un banc moussu en pierre sur l’avance du balcon.
Anthony : ils ont dû t’assommer avec toutes leurs questions, je sais que çà n’est pas facile.
Candy : Ne t’inquiètes pas, c’est normal et puis, et puis c’est mon choix… dit Candy en baissant la voix.
Il parût très touché de ce qu’elle venait de dire : oui mais je t’avoue que je préfère quand même les atmosphères plus intimes, car là çà fait beaucoup. Tu es le soleil de cette soirée et tu les as tous subjugué, cela ne m’étonne pas du tout dit-il d’une voix très douce.
Candy : oh Anthony, je ne suis pas la seule, tu sais, je
Anthony : pour moi, tu le seras toujours… Rien n’a changé, rien… lui répondit-il
Candy : Anthony, je … Elle voulût lui répondre mais aucun mot ne pût sortir, elle pouvait à peine le regarder dans les yeux. Il y eut un long silence ils se regardèrent sans rien dire, Anthony se rapprochait quand ils furent dérangés par un majordome
Mademoiselle, excusez-moi mais Monsieur André vous demande
Un peu agacée elle répondit
Candy : bien, mais je, excusez-moi c’est vraiment urgent ? Cela ne peut pas attendre un peu ?
C’est-à-dire que Mademoiselle
Anthony soupira et lui dit : Va-y Candy, ils t’attendent tous, nous reparlerons plus tard
Candy : Mais Anthony, je, nous n’avons rien pu..
Anthony : Ne t’inquiètes pas, je te promets que nous aurons un moment, seuls accentua bien Anthony
Elle pénétra dans l’immense salle de bal et vit Albert qui l’attendait. L’orchestre finissait de s’accorder. Il lui chuchota « Alors Mademoiselle André, êtes-vous prête ? » « Euh je crois fit Candy avec un pauvre petit sourire » « Alors allons-y lui dit Albert »
Dés que l’orchestre lança les premiers accords en trois temps, Candy ne pensa plus à rien et se laissa entraîner, elle ne voulût plus penser à rien, même si le visage d’Albert était remplacé successivement par celui de Terry et par celui d’Anthony.
Terry : Alors à qui crois-tu qu’elle va accorder sa seconde danse dit Terry en se rapprochant d’Anthony
Anthony : Je n’en sais rien, elle choisira qui elle voudra dit Anthony très contrarié d’être dérangé pendant la contemplation du couple valsant impeccablement.
Terry: c’est bien que tu le prennes çà, je suis content
Anthony : Mais que je prenne bien quoi ? dit Anthony qui se contenait
Terry : Comme si tu ne le savais pas
Anthony : je crois que ce n’est vraiment pas le moment que tu viennes faire quelconque commentaire !! fit Anthony en se détournant
La valse se terminait, avant que les couples ne se lancent sur la piste, Albert chuchota à l’oreille de Candy « Il va falloir que tu prennes un second cavalier » « Oh non pas çà fit Candy » « Ne les fais pas trop patienter Candy, ils n’attendent qu’un signe de ta part » « Bien fît Candy qui se dirigeait vers Terry. Celui-ci complètement désarçonné se demandait ce qu’il lui arrivait.
« Il faut que je fasse une invitation en bonne et dû forme. Je ne vais pas me ridiculiser devant ces gens-là quand-même» ses origines aristocratiques refaisant surface, il invita Candy et l’emmena au milieu de la piste.
Il attendît que Candy se remette et lui fît son invitation en parfait gentleman.
Au moment où ils pénétraient au centre de la salle il lui glissa juste dans le creux de l’oreille « Merci Candy, merci de m’avoir accordé cette seconde danse »
Candy : je t’en prie Terry, je n’oublie pas certaines choses aussi facilement que tu peux le croire, je n’oublie pas…
L’assemblée les regarda beaucoup plus attentivement cette fois. Certains disaient « Est-ce que des annonces des fiançailles officielles vont être faite dans quelques jours ? »
Pendant cette valse, elle pensa à tous les moments qu’ils avaient vécu et ne détachait pas son regard du sien.
Albert un peu inquiet regarda du coin de l’œil Anthony paraissant étrangement très calme.
Quand les derniers accords se turent, elle s’arrêta pendant quelques temps la tête lui tournant un peu.
Elle fût à nouveau sollicitée, quoique fatiguée, elle continua de répondre aux conversations.
Elle regardait Anthony de temps en temps et se demandait « Pourquoi ne m’invite-t-il pas ? Qu’attend-il ? »
Anthony qui semblait cogiter quelque chose dans sa tête, se leva et invita Candy.
Anthony : Pourrais-tu m’accorder cette danse Candy ?
Candy : Bien sûr dit-elle soulagée d’échapper à ces papotis incessants.
Quand ils commencèrent les premiers pas, les commentaires allaient bon train « Alors, la première personne çà ne serait pas le fiancé officiel ? Qu’est-ce que cela veut dire ? »
Anthony : tu es vraiment la reine de la soirée, cela ne fait aucun doute.
Candy : je te remercie, mais si tu savais… Il doit y avoir des commentaires sur moi, j’ai tellement peur de
Anthony : ne t’en occupe pas surtout, que tu aiguises les jalousies c’est tout à fait normal, tu sais. Tu es la plus belle et la plus jolie de toutes. Cela ne te rappelle rien ce moment ?
Candy : Si dit Candy et comment… Elle pensait au premier bal auquel elle avait dansé lors de la soirée donnée à Lakewood. .Anthony, je ne croyais pas que cela se renouvellerait un jour, si tu savais…
Ils ne dirent rien d’autre savourant le moment présent. Anthony était aux anges et se disait « Je voudrais tellement que cette valse ne s’arrête jamais et qu’elle reste pour toujours avec moi, demain, il faut que je lui parle et que je lui dise certaines choses. Candy mon ange, reste avec moi… pour toujours »
Terry observant la scène : je n’ai vraiment pas envie d’être supplanté par ce rival, il faut que j’ai une explication avec lui, mais d’une manière ou d’une autre, il faut que cela cesse
Albert « Et bien, si je ne me suis pas trompé, il devrait y avoir vraiment des choses sérieuses dans les jours à venir »
Candy se disait en un quart de temps « je sais qu’il va falloir que je fasse un choix…,il faut que je sache certaines choses, mais pour l’instant, je veux profiter de tous ces moments merveilleux qui se présentent à moi, ils seront remplacés très vite j’espère par d’autres ».
Le bal se prolongeât jusqu’à très tard dans la nuit, par les fenêtres entrouvertes, on entendait dans la nuit les doux accords de valse et de musique qui se transformeraient bientôt certainement en une des plus douces mélodies d’amour.
CHAPTER 17
UNE VALSE A QUATRE TEMPS
Quand ils apparurent en haut de la volée d’un gigantesque escalier en pierre, il y eut une onde de murmure qui s’amplifia de plus en plus. Chacun retenait sa respiration. Candy n’entendait que les battements de son cœur, Albert pour lui montrer de l’encouragement lui pressa doucement la main. C’était véritablement son entrée dans le grand monde. Beaucoup d’images défilèrent dans la tête de Candy. Pendant qu’elle descendait, elle revit la maison de Pony, son entrée chez les Legrand, son adoption chez les André, son départ pour Londres, son apprentissage du métier d’infirmière pour arriver à l’instant présent. C’était plutôt les moments de sa vie qui défilaient, pas les moments intimes qu’elle ne vit pas. Terry quand il la vît eût l’idée complètement folle de vouloir l’enlever tout de suite « Peut-être y arriverais-je en cours de soirée se dit-il, je vais faire comme si je n’avais pas de rival ».
Anthony quant à lui ne disait pas un mot étant littéralement en adoration, il se dit juste « Je ne vais pas gâcher cet instant magique, elle est si belle, Candy, j’ai été absent très longtemps plutôt contraint mais si seulement je pouvais, je pouvais être à la place de celui qui t’accompagne..je vais devenir vraiment complètement fou si cela continue, je voudrais tellement que nous soyons seuls ailleurs… »
En descendant l’escalier, elle recherchait des regards familiers dans l’assistance, en voyant les visages qu’elle recherchait, elle sût à la seconde qu’elle serait confrontée à un choix.
De très nombreux membres de la famille, grande bourgeoisie, petite et grande aristocratie étaient présents et voulurent être présentés ; avant d’être littéralement assaillie, elle eut une vague d’angoisse et ne pût s’empêcher de dire à Albert « Mon Dieu, Albert, je ne serais jamais à la hauteur, je ne pourrais jamais, qu’est-ce que ».
Il l’interrompît, la regardant avec une affection toute filiale et lui répondit doucement « Tout se passera très bien Candy, ne t’inquiètes pas, ils n’ont d’yeux que pour toi et veulent juste te connaître. Je pense en plus que tu as deux admirateurs qui ne vont pas pouvoir patienter trop longtemps. Et puis, je ne serais jamais loin. Reste toi-même surtout comme tu l’as toujours fait, ils vont tous savoir maintenant la chance que tu as d’être parmi nous il faillit s’arrêter mais se reprit car son intuition lui disait que c’était le moment « et je voulais juste te dire…»
« Oui ? dit Candy commençant à être un peu anxieuse malgré tout » « Quelque soit le choix que tu feras, laisse parler ton cœur, il t’aiguillera, je suis sûr de la meilleure manière, n’ai pas peur ne crains pas ». Il la laissa totalement interloquée car ses paroles, elle les avait déjà entendues ailleurs ainsi que par la bouche d’Archibald. Un cercle se forma d’autour d’elle, la soirée pouvait commencer dans un premier temps.
Du haut de l’escalier, derrière un rideau très épais en velours rouge sombre, la tante Elroy regardait toute la scène et se disait « Chère petite, me pardonneras-tu un jour le mal que je t’ai fait ? J’ai été prisonnière pendant des années de tout un nombre de préjugés, tu es magnifique, tu vas faire tourner la tête de tous les célibataires présents ici, et pourtant je sais que ton cœur choisira celui qui aura la chance de t’accompagner pendant toute ta vie. Je comprends vraiment Anthony maintenant, je le comprends. Je sais maintenant que tu as la chose la plus importante que je n’ai pas eu pendant dans années ou plutôt, exprimé d’une manière tellement maladroite, la noblesse du cœur. J’espère que nous pourrons revoir un jour chère petite et que tu me pardonneras … »
§§§§§§§
Annie : Archi mais qu’est-ce qu’il y a ? Tu es bien silencieux aujourd’hui ? Tu es malade ? Dis-moi s’il te plaît !
Archibald : Ne t’inquiète pas, je n’ai rien, je t’assure. Il lui raconta son entrevue avec le notaire et surtout ce qu’ils s’étaient dit par la suite.
Annie : Quoi ? Mais comment est-ce possible ? Candy descendrait d’une des premières familles aristocratiques française ??
Archibald : et bien écoute, il est quand même très curieux que ce notaire m’ait ramené le médaillon des André depuis la France. Nous devons nous revoir, il doit revenir accompagné apparemment d’un des représentants de la famille. Je dois t’avouer que je suis très troublé, je ne sais pas quoi penser.
Annie : Candy, une aristocrate….Quand aurons-nous de ses nouvelles ? Nous ne savons même pas où elle est, pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé, oh si tu savais, je ne le supporterai pas
Archibald sentant des pleurs arriver se leva quand on frappa à la porte.
Archibald : Patty !!!!! Oh çà par exemple ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Je te croyais en Floride, cela nous fait tellement plaisir de te voir, mais entre, je t’en prie.
Patty pénétra tout juste sur le seuil d’un luxueux hall d’entrée l’air un peu gêné.
Patty : Bonjour Archi et Annie, je suis également ravie de vous voir, mais euh je euh je ne peux pas rester longtemps, je
Archibald : mais qu’est-ce qui se passe ? Tu as une obligation sans doute alors
Patty : Euh non ce n’est pas çà, c’est que
Archibald : et bien alors, rentre,
Patty : c’est que je ne
Archibald : Enfin mais qu’est-ce qu’il y a ? Cela ne te ressemble pas de faire autant de mystère ?
Patty : Ce n’est pas çà, c’est que, je ne suis pas seule et
Archibald : Mais enfin, dis-nous
C’est alors qu’il aperçut son frère dans l’embrasure de la porte et eût un mouvement de recul. Il resta pendant de très longues minutes sans voix, pâlissant à l’extrême.
Allystair s’avança : Mon frère…Je reviens de loin…, je voulais savoir si je pouvais entrer
Archi qui ne pouvait plus dissimuler ses larmes répondit : Quelle question ! Tu es toujours le même… Qu’est-ce que tu attends pour entrer .. ?
§§§§§§§
Au cours du dîner qui se déroulait, elle répondit de bonne grâce à toutes les questions que l’on lui posait. Elle se sentait tout de même perdue et n’arrêtait pas de chercher du regard LES deux visages, elle n’arrêtait pas de penser aux paroles que lui avait dites Albert. Un instant ses yeux se posèrent sur Terry qui la regarda avec des yeux perçants en esquissant un drôle de sourire. Elle croisa le regard d’Anthony qui lui fit juste un tout petit clin d’œil ce qui la rasséréna un tout petit peu.
Elle se dit en elle-même « Je vais devoir choisir, c’est vrai. Cela fait plusieurs jours que je refusais de me l’avouer, mais je crois qu’après tout çà, je ne pourrais plus supporter d’être seule. Et puis c’est vrai, Annie est avec Archibald, Patty avec Allystair et moi je ne suis avec personne, ou plutôt non. Terry, tu es le même avec tes angoisses, tes faiblesses et pourtant ta force. Je sais que tu es un écorché vif et que tu as du mal parfois à montrer tes sentiments. Je te trouve quand même un peu changé. Je ne te savais pas aussi jaloux et possessif. Il y a encore des zones d’ombre, tu ne m’as rien dit concernant Suzanne et il est hors de question que cette solution ne soit pas éclaircie. Sans toi, je n’aurais pas survécu à certaines choses et tous ces moments, je les ai encore en moi et personne ne pourra me les prendre.
Anthony, je t’ai cru disparu et tu es à nouveau là. Je sais que tu dois me dire ce qui t’es arrivé, tu as dû souffrir énormément mais je suis prête à entendre. Je sais que tu as ton caractère aussi, contrairement à ce que les gens croient, tu dis ce que tu penses quand tu le veux. Tu es toujours aussi doux, gentil et prévenant. J’ai l’impression de t’avoir quitté hier même si nous avons grandi. Tout ce que nous avons vécu est gravé d’une manière indélébile. Quand je regarde tes yeux, je peux à peine soutenir ton regard et je… Elle rougît à nouveau d’un coup.
Elle regarda à nouveau Terry, son cœur battit cette fois-ci une chamade endiablée. Elle croisa de nouveau le regard d’Anthony et se sentît de nouveau rougir comme un coquelicot, elle ne pouvait pas s’en empêcher.
Elle était tellement troublée qu’elle essaya désespérément de se concentrer avec un de ses voisins de table qui voulût lui parler des Highlands !! Elle ne sût jamais comment elle répondît, par pur automatisme sans doute. Elle avait la désagréable impression qu’on lui parlait mais que les voix lui parvenaient de très loin. Son esprit était maintenant obnubilé par deux choses ou plutôt deux personnes. Le cadre, l’ambiance lui avaient fait réaliser l’ampleur de certaines choses.
Terry restait silencieux tel un sphinx, nul n’aurait pu deviner ce qu’il pensait à cet instant-là, il était étrangement calme.
Anthony avait vu le rougissement de Candy et semblait tellement ailleurs que même ses voisins de table ne lui adressaient pas la parole, seul le bleu de ses yeux le trahissait.
Albert qui avait vu toute la scène se dit en lui-même : c’est bien ce que je pensais, ce soir, les heures qui vont suivre vont être vraiment importantes. Ma petite Candy qui n’est plus du tout petite, mais une ravissante jeune femme, puisse-tu être heureuse, c’est tout ce que je te souhaite. Va arriver l’ouverture du bal, bon sang je n’y ai pas pensé comme un idiot !! se maudit-il. Quel idiot je suis !! » La fin du dîner arriva dans un second temps.
Pendant que les invités se préparaient en vue du bal, Albert se rapprocha de Candy : « Alors comment vas-tu, je sais que tu es très sollicitée mais tu fais une très grosse impression crois-moi, ils sont tous son ton charme »
Candy : Oh Albert, vous croyez, je me sens tellement gauche, je ne sais pas si
Albert : Chut la coupa Albert d’un ton autoritaire, je ne veux plus jamais entendre çà, plus jamais !! Tu es magnifique, par ta fraîcheur, tu apportes à cette famille le dépoussiérage qu’il lui fallait et crois-moi, ce n’est pas une mince affaire !!
Candy : Merci Albert, c’est une des choses qui pouvaient le plus me toucher, je voudrais.
Albert : Oui, je comprends, dans le petit salon, il y a un coin relativement désert
Candy : Merci encore à vous lui dit Candy. Il m’a comprise, j’ai vraiment besoin de me retirer de cette foule pendant un moment, car je n’en peux plus,.
Elle respira l’air frais de la nuit avec délice et se reposa un instant la tête loin de tout ce brouhaha. Elle sursauta quand elle entendit une voix familière
Anthony : Je te dérange, peut-être voudrais-tu rester seule ?
Elle se retourna et il crût réellement voir sa mère.
Candy : Oh non, pas du tout, on ne s’est pas beaucoup vu, reste je t’en prie, je t’avoue que je me sentais un peu seule, reste..
Ils retrouvèrent tous les deux sur un banc moussu en pierre sur l’avance du balcon.
Anthony : ils ont dû t’assommer avec toutes leurs questions, je sais que çà n’est pas facile.
Candy : Ne t’inquiètes pas, c’est normal et puis, et puis c’est mon choix… dit Candy en baissant la voix.
Il parût très touché de ce qu’elle venait de dire : oui mais je t’avoue que je préfère quand même les atmosphères plus intimes, car là çà fait beaucoup. Tu es le soleil de cette soirée et tu les as tous subjugué, cela ne m’étonne pas du tout dit-il d’une voix très douce.
Candy : oh Anthony, je ne suis pas la seule, tu sais, je
Anthony : pour moi, tu le seras toujours… Rien n’a changé, rien… lui répondit-il
Candy : Anthony, je … Elle voulût lui répondre mais aucun mot ne pût sortir, elle pouvait à peine le regarder dans les yeux. Il y eut un long silence ils se regardèrent sans rien dire, Anthony se rapprochait quand ils furent dérangés par un majordome
Mademoiselle, excusez-moi mais Monsieur André vous demande
Un peu agacée elle répondit
Candy : bien, mais je, excusez-moi c’est vraiment urgent ? Cela ne peut pas attendre un peu ?
C’est-à-dire que Mademoiselle
Anthony soupira et lui dit : Va-y Candy, ils t’attendent tous, nous reparlerons plus tard
Candy : Mais Anthony, je, nous n’avons rien pu..
Anthony : Ne t’inquiètes pas, je te promets que nous aurons un moment, seuls accentua bien Anthony
Elle pénétra dans l’immense salle de bal et vit Albert qui l’attendait. L’orchestre finissait de s’accorder. Il lui chuchota « Alors Mademoiselle André, êtes-vous prête ? » « Euh je crois fit Candy avec un pauvre petit sourire » « Alors allons-y lui dit Albert »
Dés que l’orchestre lança les premiers accords en trois temps, Candy ne pensa plus à rien et se laissa entraîner, elle ne voulût plus penser à rien, même si le visage d’Albert était remplacé successivement par celui de Terry et par celui d’Anthony.
Terry : Alors à qui crois-tu qu’elle va accorder sa seconde danse dit Terry en se rapprochant d’Anthony
Anthony : Je n’en sais rien, elle choisira qui elle voudra dit Anthony très contrarié d’être dérangé pendant la contemplation du couple valsant impeccablement.
Terry: c’est bien que tu le prennes çà, je suis content
Anthony : Mais que je prenne bien quoi ? dit Anthony qui se contenait
Terry : Comme si tu ne le savais pas
Anthony : je crois que ce n’est vraiment pas le moment que tu viennes faire quelconque commentaire !! fit Anthony en se détournant
La valse se terminait, avant que les couples ne se lancent sur la piste, Albert chuchota à l’oreille de Candy « Il va falloir que tu prennes un second cavalier » « Oh non pas çà fit Candy » « Ne les fais pas trop patienter Candy, ils n’attendent qu’un signe de ta part » « Bien fît Candy qui se dirigeait vers Terry. Celui-ci complètement désarçonné se demandait ce qu’il lui arrivait.
« Il faut que je fasse une invitation en bonne et dû forme. Je ne vais pas me ridiculiser devant ces gens-là quand-même» ses origines aristocratiques refaisant surface, il invita Candy et l’emmena au milieu de la piste.
Il attendît que Candy se remette et lui fît son invitation en parfait gentleman.
Au moment où ils pénétraient au centre de la salle il lui glissa juste dans le creux de l’oreille « Merci Candy, merci de m’avoir accordé cette seconde danse »
Candy : je t’en prie Terry, je n’oublie pas certaines choses aussi facilement que tu peux le croire, je n’oublie pas…
L’assemblée les regarda beaucoup plus attentivement cette fois. Certains disaient « Est-ce que des annonces des fiançailles officielles vont être faite dans quelques jours ? »
Pendant cette valse, elle pensa à tous les moments qu’ils avaient vécu et ne détachait pas son regard du sien.
Albert un peu inquiet regarda du coin de l’œil Anthony paraissant étrangement très calme.
Quand les derniers accords se turent, elle s’arrêta pendant quelques temps la tête lui tournant un peu.
Elle fût à nouveau sollicitée, quoique fatiguée, elle continua de répondre aux conversations.
Elle regardait Anthony de temps en temps et se demandait « Pourquoi ne m’invite-t-il pas ? Qu’attend-il ? »
Anthony qui semblait cogiter quelque chose dans sa tête, se leva et invita Candy.
Anthony : Pourrais-tu m’accorder cette danse Candy ?
Candy : Bien sûr dit-elle soulagée d’échapper à ces papotis incessants.
Quand ils commencèrent les premiers pas, les commentaires allaient bon train « Alors, la première personne çà ne serait pas le fiancé officiel ? Qu’est-ce que cela veut dire ? »
Anthony : tu es vraiment la reine de la soirée, cela ne fait aucun doute.
Candy : je te remercie, mais si tu savais… Il doit y avoir des commentaires sur moi, j’ai tellement peur de
Anthony : ne t’en occupe pas surtout, que tu aiguises les jalousies c’est tout à fait normal, tu sais. Tu es la plus belle et la plus jolie de toutes. Cela ne te rappelle rien ce moment ?
Candy : Si dit Candy et comment… Elle pensait au premier bal auquel elle avait dansé lors de la soirée donnée à Lakewood. .Anthony, je ne croyais pas que cela se renouvellerait un jour, si tu savais…
Ils ne dirent rien d’autre savourant le moment présent. Anthony était aux anges et se disait « Je voudrais tellement que cette valse ne s’arrête jamais et qu’elle reste pour toujours avec moi, demain, il faut que je lui parle et que je lui dise certaines choses. Candy mon ange, reste avec moi… pour toujours »
Terry observant la scène : je n’ai vraiment pas envie d’être supplanté par ce rival, il faut que j’ai une explication avec lui, mais d’une manière ou d’une autre, il faut que cela cesse
Albert « Et bien, si je ne me suis pas trompé, il devrait y avoir vraiment des choses sérieuses dans les jours à venir »
Candy se disait en un quart de temps « je sais qu’il va falloir que je fasse un choix…,il faut que je sache certaines choses, mais pour l’instant, je veux profiter de tous ces moments merveilleux qui se présentent à moi, ils seront remplacés très vite j’espère par d’autres ».
Le bal se prolongeât jusqu’à très tard dans la nuit, par les fenêtres entrouvertes, on entendait dans la nuit les doux accords de valse et de musique qui se transformeraient bientôt certainement en une des plus douces mélodies d’amour.
Là où naissent les roses
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- petitesophie
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il y a 15 ans 4 mois #46541 par petitesophie
Là où naissent les roses
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, en vous souhaitant un bon week end ou de bonnes vacances et une bonne lecture
CHAPTER 18
MYSTERE DES ORIGINES
En France, deux hommes s’entretenaient fébrilement dans un petit bureau.
Vous êtes sûr de ce que vous dites, il n’y a pas l’ombre d’un doute ?
Absolument Monsieur, je me suis entretenue avec un des membres de la famille André et je crois que cette fois-ci, nous avons enfin trouvé ; il y a trop de coïncidences
Ca n’est pas possible, nous aurions enfin trouvé ?? dit l’homme avec un trémolo dans la voix
Je crois Monsieur
Bien, où se trouve ce Monsieur ?
Aux Etats Unis à Chicago
Mais qu’est ce qu’on attend ? Nous devrions être déjà partis !! Allons-y !!
§§§§§§§
A Northfolk, Albert et la tante Elroy s’entretenaient dans une tout petite pièce. Albert semblait crispé, la tante Elroy fatiguée.
Albert : Bien, de quoi vouliez-vous m’entretenir ?
Elroy : je suppose que la soirée d’hier soir s’est bien passée ? dit la Tante Elroy d’une voix lasse
Albert : au-delà de toute espérance, çà c’est certain !!
Elroy : je, la tante Elroy voulait poser une question qui lui brûlait les lèvres
Albert : si c’est çà que vous voulez savoir, devança Albert, certaines choses se dessinent et il va arriver certainement des choses importantes dans les jours à venir
Elroy : merci de me tenir informée. Elle qui avait toujours été très autoritaire et un modèle de sévérité toute sa vie semblait complètement désarmée et désemparée
Albert : je vous avoue que ce que vous avez fait, me semble toujours impardonnable, j’ai vraiment du mal.
Elroy : écoutez, je ne demande pas à ce que l’on me pardonne, mais à l’époque, le contexte n’était pas facile. Que pouvais-je faire ? Vous étiez injoignable et personne ne savait où vous étiez. J’avais l’éducation de ces trois garçons et j’ai essayé de faire comme bon il me semblait, qu’il fasse honneur à leur milieu.
Albert : Au risque de faire passer quelqu’ un pour quasi-mort pendant plusieurs années ? De le couper de sa famille et de Candy ? Vous saviez très bien que certaines choses se dessinaient à l’époque et ne dites pas que vous ne vous en étiez pas rendu compte ! Que quelqu’un fasse honneur à son milieu ne veut pas dire diriger sa vie et le rendre complètement malheureux ! Pourquoi, pourquoi vous êtes-vous ainsi acharné sur lui de cette manière ??
Elroy : je ne me suis pas acharnée sur lui comme vous dites essaya de se défendre la grand-tante et je vous assure que je n’étais pas rendu totalement compte, je
Albert : Assez, je crois que ce sera tout pour aujourd’ hui, vous m’excuserez, mais j’ai des affaires urgentes à traiter. (Je suis désolée mais certaines choses ne passent pas ou plutôt peut-être faut-il plus de temps mais je ne peux pas encore pardonner, je ne peux pas)
Il sortit la laissant bouleversée.
De l’autre côté du château, Candy s’éveillait.
Candy : quelle soirée !! J’ai l’impression de sortir d’un rêve, et pourtant je n’ai pas rêvé, non. Je me rappelle qu’ils m’ont raccompagnés tous les deux jusqu’à la porte de ma chambre et que nous nous sommes promis de nous revoir aujourd’hui.. Terry a été le premier et il y a eu Anthony..C’était vraiment comme dans un rêve. La robe de la veille mise sur une chaise en témoignait. Cela a été tellement merveilleux, Terry, j’avais l’impression de danser sur un nuage. Anthony, j’avais l’impression d’être dans de la soie.
Elle regarda le vase toujours présent sur le guéridon en albâtre, un autre superbe bouquet de roses trônait, elle sourit « De nouvelles roses tous les jours, Anthony…mais pourquoi est-ce que je me trouve différente aujourd’hui ? Qu’est-ce qui se passe ? » Elle comprît tout de suite le pourquoi et le message, dans les roses, il y avait une petite rose rouge mais qui avait été placée au centre du bouquet, c’était la plus discrète mais à elle seule, elle éclipsait toutes les autres. C’était la première fois qu’elle recevait une rose rouge.
Candy : il est clair qu’aucun des deux ne m’est indifférent, mais être à trois, cela ne va pas être possible longtemps. Je n’aurais jamais cru que ma vie prenne un tournant pareil, comment est-ce que je pourrais faire ? Laisser parler son cœur, oui je veux bien mais il ne peut parler à la même hauteur pour deux, cela n’est pas possible… Elle pressa les mains sur son cœur. «Terry, c’est moi qui je crois vais te parler. Je ne me suis pas beaucoup exprimée. Tu as le don de faire battre mon cœur comme personne ». Elle sortit la rose rouge du bouquet et respira son parfum « Anthony.. Il émane de toi une telle chaleur et une telle douceur… Je suis apaisée tout de suite et je n’ai plus d’angoisse.. »
Elle s’habillât et rencontra Albert
Albert : Bonjour Candy comment vas-tu ?
Candy : Bonjour Albert, j’ai tellement d’image dans la tête, je ne réalise pas très bien encore.
Albert : je comprends fit Albert en souriant mais je puis te dire que tu as fait une très forte impression sur tous.
Candy : C’est vrai ? Vous croyez ? dit Candy, pourtant je
Albert : Ce n’est pas que je le crois, c’est que j’en suis sûr ! Ah au fait, Terry m’a chargé de transmettre qu’il serait absent pour la journée.
Candy : ah bon, je vous remercie répondit Candy un peu vexée d’apprendre cette nouvelle de cette manière. Je voudrais admirer le parc encore pendant qu’il est temps.
Albert : Bien sûr, je comprends lui dit Albert d’un air étrange. A tout à l’heure
Quand elle s’éloigna, il la regarda longuement et retourna à ses affaires.
Elle s’était mis un châle très épais en mohair car l’air commençait à devenir vraiment piquant même en journée quand elle aperçut Anthony sortant de la serre.
Anthony : Bonjour Candy, j’espère que tu n’es pas trop fatiguée
Candy : Bonjour Anthony, non, je te remercie, je ne réalise encore pas trop. Cela me semble encore tellement fou. C’est vraiment la première fois que j’assistais à une soirée de cette envergure, et je..
Anthony : je sais lui dit Anthony, mais tu as été la plus magnifique et la plus belle de toutes
Candy : je te remercie, c’est vraiment très gentil
Anthony : Tu sais, je ne pense pas que cela soit gentil c’est la vérité.
Elle ne répondit rien mais on pouvait voir qu’elle goûtait largement ce compliment.
Anthony : viens, je vais te montrer la serre, je suis le seul à y entrer.
Candy : oh avec joie !
Ils pénétrèrent dans un bâtiment vitré pas très haut mais très long et ce qu’elle vit lui coupa le souffle.
Il y avait là toutes sortes de roses, de toutes les couleurs, des boutures et des greffes étaient soigneusement en préparation dans un coin. Ce spectacle était presque irréaliste, car elle avait l’impression de revoir Lakewood en pleine Ecosse.
Anthony : qu’en penses-tu ?
Candy : c’est merveilleux Anthony… C’est magique ! Comment as-tu pu ? Il t’a fallu tellement de patience et de temps
Anthony : je ne pense plus au temps, tu sais quand je m’occupe des roses. Et puis entre autre, c’est ce qui m’a permis de tenir avec autre chose dit-il soudain d’une voix un peu au-dessous de la normale.
Candy : (Ca y est, il va me dire ce qui lui est arrivé. Je t’écoute se dit-elle). Elles sont à l’abri en hiver, elles ne souffrent pas trop du froid. Et en été, tu ne les sors pas ? Excuse-moi, je dis peut-être une bêtise
Anthony : Pas du tout. En hiver, il y a une température constante qui est maintenue, elles ne souffrent pas trop effectivement. Celles qui sont sorties au printemps et en été ne sont pas des vivaces, il faut les replanter chaque année.
Candy : Tu connais vraiment tout sur les roses, comme tu en parles bien
Anthony : Je ne sais pas mais j’envisage d’en faire sérieusement ma profession. Tu sais il n’y a rien qui me plaise d’aménager des espaces et de créer de beaux jardins. Sans jardin, ni parc, une demeure qu’elle quelle soit perd de son caractère.
Candy : Je trouve cette idée excellente !! s’enthousiasma Candy. Je suis tellement contente !! C’est vraiment fait pour toi
Elle s’apprêtait à aller dans un coin ou des fleurs étaient sous un genre de tissu assez épais mais il l’en détourna.
Anthony : Viens, je vais te montrer mon autre endroit.
Ils allèrent vers une petite construction ovale située un peu en hauteur percée de multitude de trous.
Candy : Qu’est-ce que c’est dit-elle très étonnée
Anthony : viens, je vais te montrer l’autre endroit où je me sente vraiment à mon aise.
Il lui montra l’intérieur du pigeonnier, ce matin-là la plupart des tourterelles étaient sorties mais restait à leur hauteur un couple qui se réchauffait en roucoulant.
Elle en resta sans voix.
Anthony : cela ne te plaît pas ? fit-il inquiet
Candy : Oh si, je t’assure bien au contraire. Je ne savais pas que tu t’occupais également d’oiseaux
Anthony : Tourterelles et colombes, si, je m’en occupe également.
Candy : et en hiver comment fais-tu ?
Anthony : je paille l’intérieur du pigeonnier, et s’il fait vraiment trop froid, il y a un endroit, où je les rentre même si je supporte difficilement de les voir en cage.
Il descendit un couple de tourterelles qui ne bougea pas lorsqu’il les prit.
Anthony : Tiens, prends-en une
Candy : Oh je ne voudrais pas leur faire peur
Anthony : Ne t’inquiètes pas, je t’assure qu’elle ne s’envolera pas
Voyant des trous plus petits elle en demanda la raison.
Anthony : ce sont pour leurs petits pour qu’ils ne s’échappent pas. Lorsqu’ils sont jeunes, ils ne volent pas trop haut. Je peux te dire qu’au printemps, nous en avons eu au moins une dizaine.
Elle caressa la tourterelle et savoura le calme régnant à l’intérieur du pigeonnier troublé seulement par quelques roucoulements.
Candy : quel calme, quel repos, je comprends que tu aimes autant cet endroit.
Anthony : au printemps, à la saison des amours, je peux te dire que ce n’est pas tout à fait la même chose quand même, c’est un peu moins calme dit-il en souriant
Candy : Ah bon ? Elle se sentait rougir instantanément mais ne pouvait absolument pas maîtriser.
Il prit son courage à deux mains et lui dit : viens il y a un auvent derrière.
Candy (ca y est , il va me dire) elle l’aida et lui dit très doucement : Anthony, je suis prête à tout entendre, je préfère plutôt que de ne pas savoir, je t’ assure, je sais que tu sauras très bien me le dire…
Anthony : Comment sais-tu ? Je, Toi aussi tu sais trouver exactement les mots qu’il faut…
Candy : Si tu veux, on peut attendre encore un tout petit peu, tu sais, il ne faut pas te sentir obligé, je ne voudrais surtout pas que cela soit trop dur pour toi..
Non la coupa soudainement Anthony qui parût soudain immense à Candy, je crois que c’est le moment dit-il d’une voix étrange. Viens lui dit-il en l’entraînant,
§§§§§§§
Archibald, Annie, Patty et Allystair étaient assis face à un notaire et à un homme qui se demandait désespérément si son anglais n’allait pas être trop mauvais.
Les deux frères s’étaient retrouvés. Nul n’aurait pu soupçonner ce qui était arrivé quand on les voyait tous les deux se chamailler et se chipoter à mieux mieux, une ombre de tristesse passait parfois tantôt sur l’un tantôt sur l’autre, mais tout cela était bien vite balayé par une envie folle de rattraper le temps perdu.
Archibald : Ainsi, vous êtes Monsieur de la Rochefoucault ?
Oui, je suis le chef de famille actuel, Monsieur le Duc Jean de la Rochefoucault, on m’a désigné pour prendre sa place.
Allystair : On vous a désigné, vous n’êtes pas son héritier direct ?
Jean : Non, enfin c'est-à-dire, je suis son neveu et il m’a désigné. Je recherche actuellement son héritier direct. Nous sommes une des 20 familles aristocratiques françaises les plus connues. Nos origines remontent jusqu’au 17ème siècle. Notre famille est assez étendue voir beaucoup. Nous allons dire que notre patrimoine peut permettre à au moins 10 générations de vivre uniquement de leurs rentes, enfin si celui-ci n’est pas dilapidé dit l’homme avec une petite grimace. Le dernier duc est décédé sans héritier enfin c’est ce qu’on a cru pendant très longtemps. Il a fait ce qu’on appelle un mariage de raison ou un mariage d’argent et n’a jamais pu avoir d’héritier.
Toutefois mon oncle qui voyageait beaucoup est allé quelquefois aux Etats-Unis et pendant l’un de ses voyages en bateau, il a rencontré une femme qui a été le seul et unique amour de sa vie.
Archibald : Attendez, vous voulez dire que votre oncle a été aux Etats-Unis mais dans la région de Chicago ?
Oui, c’est ce qu’il ma dit et il m’a parlé aussi d’un endroit où il serait allé. Il en parlait toujours avec beaucoup d’émotion, il me disait que c’était un très bel endroit prés d’un lac, je crois, une propriété avec un jardin magnifique couverte de fleurs, je ne me rappelle plus..
Archibald : Vous avez dit une propriété couverte de fleurs, çà ne serait pas des roses par hasard ??
Si !
Allystair : la propriété ne s’appellerait-elle Lakewood ?
Si, c’est exactement çà ! !! Mais comment savez-vous ?
Allystair : parce que nous connaissons très bien cette propriété et pour cause !!
Archibald : Vous voulez dire que votre oncle connaîtrait Lakewood ??
Jean : Oui c’est ce qu’il m’a dit. Dans le bateau le ramenant en France il a connu une très belle femme, une américaine, ma tante Gwendoline. Cela a été le coup de foudre absolu. Une fois rentrés, mon oncle qui était vraiment très épris a voulu divorcer mais malheureusement, il n’a jamais pu. Il a même voulu passer en force et la présenter à la famille mais certaines bonnes âmes ont tout fait pour lui compliquer la vie. Il a pourvu aux besoins de ma tante Gwendoline pour qu’elle ne manque strictement de rien. De leur amour est né une descendance qui a été longtemps tenue secrète jusqu’à ce mon oncle me le dise sur son lit de mort.
Après cette naissance, ma tante ne pouvant apparemment plus supporter cette situation et serait rentrée aux Etats-Unis malgré tous les efforts de mon oncle. C’est là qu’on perd sa trace. Les seules choses que j’ai pu savoir sont que selon mon oncle, il y aurait certainement eu un enfant, et ma tante possédait ce médaillon qu’elle lui a laissé. Mon oncle m’a dit que s’il avait eu une fille, ils voulaient l’appeler Cécile et un garçon, cela aurait été Pierre. C’est tout ce que je sais, jusqu’à cette annonce passée dans le journal et à ce que mon notaire vous rencontre. Il est capital que nous retrouvions cet enfant qui serait l’unique héritier en titre car je ne vous cache pas que de nombreuses personnes n’attendent qu’une chose pour dilapider tous les biens et châteaux du patrimoine familial.
Archibald regarda Allystair, ils s’éloignèrent dans un coin : dis-donc Ally, est-ce que tu penses ce que je pense ?
Allystair : tu crois ? Non, ce serait incroyable et surtout extraordinaire ! Mais comment oh tu crois que ce serait … Quoi ??
Archibald : écoute, cela expliquerait sa ressemblance étonnante avec Rosemary non ? Tout coïncide, tout !!
Allystair : alors, elle serait donc française et de plus haute souche ?? Ca alors !! Et même si c’est de très loin, elle appartiendrait et à la famille André et à cette famille française ??
Archibald : écoutez tous, je crois que le meilleur à faire serait d’aller trouver le plus vite possible un extrait de naissance et je crois que nous ne serons tous pas de trop pour trouver ce que nous cherchons
Patty : si nous pouvons t’aider, ce sera vraiment avec le plus grand plaisir
Annie qui avait tout compris : il faut que nous tirions cette situation au clair le plus vite possible, pour elle déjà avant tout
Je vous remercie encore vraiment pour votre aide dit l’homme avec une lueur d’espoir dans les yeux.
§§§§§§§
Ils s’assirent sur un muret en pierre, l’endroit était très bien abrité par un auvent et par des ifs très hauts. Le soleil d’automne dispensait ses derniers rayons avant un hiver qui s’annonçait rigoureux.
Anthony lui fit un des ses regards dont lui seul avait le secret : Tu ne trouves pas qu’on est bien ainsi ? Je pourrais passer des heures et des heures, mais maintenant, je ne suis plus seul et c’est çà qui compte le plus à mes yeux.
Elle le regarda à la dérobée sans rien dire mais elle goûtait une plénitude qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps.
Candy : Anthony, je.. Moi aussi, je goûte à ces instants, tu ne peux pas savoir…
Il prit son inspiration : je vais tout te raconter maintenant .
Curieusement, chacun avait gardé une tourterelle et la caressait, les volatiles en question étaient d’ailleurs très heureux de leur sort et ne voulaient en aucun cas partir. Il régnait un calme quasi parfait comme si la nature ne voulait pas troubler cet instant.
CHAPTER 18
MYSTERE DES ORIGINES
En France, deux hommes s’entretenaient fébrilement dans un petit bureau.
Vous êtes sûr de ce que vous dites, il n’y a pas l’ombre d’un doute ?
Absolument Monsieur, je me suis entretenue avec un des membres de la famille André et je crois que cette fois-ci, nous avons enfin trouvé ; il y a trop de coïncidences
Ca n’est pas possible, nous aurions enfin trouvé ?? dit l’homme avec un trémolo dans la voix
Je crois Monsieur
Bien, où se trouve ce Monsieur ?
Aux Etats Unis à Chicago
Mais qu’est ce qu’on attend ? Nous devrions être déjà partis !! Allons-y !!
§§§§§§§
A Northfolk, Albert et la tante Elroy s’entretenaient dans une tout petite pièce. Albert semblait crispé, la tante Elroy fatiguée.
Albert : Bien, de quoi vouliez-vous m’entretenir ?
Elroy : je suppose que la soirée d’hier soir s’est bien passée ? dit la Tante Elroy d’une voix lasse
Albert : au-delà de toute espérance, çà c’est certain !!
Elroy : je, la tante Elroy voulait poser une question qui lui brûlait les lèvres
Albert : si c’est çà que vous voulez savoir, devança Albert, certaines choses se dessinent et il va arriver certainement des choses importantes dans les jours à venir
Elroy : merci de me tenir informée. Elle qui avait toujours été très autoritaire et un modèle de sévérité toute sa vie semblait complètement désarmée et désemparée
Albert : je vous avoue que ce que vous avez fait, me semble toujours impardonnable, j’ai vraiment du mal.
Elroy : écoutez, je ne demande pas à ce que l’on me pardonne, mais à l’époque, le contexte n’était pas facile. Que pouvais-je faire ? Vous étiez injoignable et personne ne savait où vous étiez. J’avais l’éducation de ces trois garçons et j’ai essayé de faire comme bon il me semblait, qu’il fasse honneur à leur milieu.
Albert : Au risque de faire passer quelqu’ un pour quasi-mort pendant plusieurs années ? De le couper de sa famille et de Candy ? Vous saviez très bien que certaines choses se dessinaient à l’époque et ne dites pas que vous ne vous en étiez pas rendu compte ! Que quelqu’un fasse honneur à son milieu ne veut pas dire diriger sa vie et le rendre complètement malheureux ! Pourquoi, pourquoi vous êtes-vous ainsi acharné sur lui de cette manière ??
Elroy : je ne me suis pas acharnée sur lui comme vous dites essaya de se défendre la grand-tante et je vous assure que je n’étais pas rendu totalement compte, je
Albert : Assez, je crois que ce sera tout pour aujourd’ hui, vous m’excuserez, mais j’ai des affaires urgentes à traiter. (Je suis désolée mais certaines choses ne passent pas ou plutôt peut-être faut-il plus de temps mais je ne peux pas encore pardonner, je ne peux pas)
Il sortit la laissant bouleversée.
De l’autre côté du château, Candy s’éveillait.
Candy : quelle soirée !! J’ai l’impression de sortir d’un rêve, et pourtant je n’ai pas rêvé, non. Je me rappelle qu’ils m’ont raccompagnés tous les deux jusqu’à la porte de ma chambre et que nous nous sommes promis de nous revoir aujourd’hui.. Terry a été le premier et il y a eu Anthony..C’était vraiment comme dans un rêve. La robe de la veille mise sur une chaise en témoignait. Cela a été tellement merveilleux, Terry, j’avais l’impression de danser sur un nuage. Anthony, j’avais l’impression d’être dans de la soie.
Elle regarda le vase toujours présent sur le guéridon en albâtre, un autre superbe bouquet de roses trônait, elle sourit « De nouvelles roses tous les jours, Anthony…mais pourquoi est-ce que je me trouve différente aujourd’hui ? Qu’est-ce qui se passe ? » Elle comprît tout de suite le pourquoi et le message, dans les roses, il y avait une petite rose rouge mais qui avait été placée au centre du bouquet, c’était la plus discrète mais à elle seule, elle éclipsait toutes les autres. C’était la première fois qu’elle recevait une rose rouge.
Candy : il est clair qu’aucun des deux ne m’est indifférent, mais être à trois, cela ne va pas être possible longtemps. Je n’aurais jamais cru que ma vie prenne un tournant pareil, comment est-ce que je pourrais faire ? Laisser parler son cœur, oui je veux bien mais il ne peut parler à la même hauteur pour deux, cela n’est pas possible… Elle pressa les mains sur son cœur. «Terry, c’est moi qui je crois vais te parler. Je ne me suis pas beaucoup exprimée. Tu as le don de faire battre mon cœur comme personne ». Elle sortit la rose rouge du bouquet et respira son parfum « Anthony.. Il émane de toi une telle chaleur et une telle douceur… Je suis apaisée tout de suite et je n’ai plus d’angoisse.. »
Elle s’habillât et rencontra Albert
Albert : Bonjour Candy comment vas-tu ?
Candy : Bonjour Albert, j’ai tellement d’image dans la tête, je ne réalise pas très bien encore.
Albert : je comprends fit Albert en souriant mais je puis te dire que tu as fait une très forte impression sur tous.
Candy : C’est vrai ? Vous croyez ? dit Candy, pourtant je
Albert : Ce n’est pas que je le crois, c’est que j’en suis sûr ! Ah au fait, Terry m’a chargé de transmettre qu’il serait absent pour la journée.
Candy : ah bon, je vous remercie répondit Candy un peu vexée d’apprendre cette nouvelle de cette manière. Je voudrais admirer le parc encore pendant qu’il est temps.
Albert : Bien sûr, je comprends lui dit Albert d’un air étrange. A tout à l’heure
Quand elle s’éloigna, il la regarda longuement et retourna à ses affaires.
Elle s’était mis un châle très épais en mohair car l’air commençait à devenir vraiment piquant même en journée quand elle aperçut Anthony sortant de la serre.
Anthony : Bonjour Candy, j’espère que tu n’es pas trop fatiguée
Candy : Bonjour Anthony, non, je te remercie, je ne réalise encore pas trop. Cela me semble encore tellement fou. C’est vraiment la première fois que j’assistais à une soirée de cette envergure, et je..
Anthony : je sais lui dit Anthony, mais tu as été la plus magnifique et la plus belle de toutes
Candy : je te remercie, c’est vraiment très gentil
Anthony : Tu sais, je ne pense pas que cela soit gentil c’est la vérité.
Elle ne répondit rien mais on pouvait voir qu’elle goûtait largement ce compliment.
Anthony : viens, je vais te montrer la serre, je suis le seul à y entrer.
Candy : oh avec joie !
Ils pénétrèrent dans un bâtiment vitré pas très haut mais très long et ce qu’elle vit lui coupa le souffle.
Il y avait là toutes sortes de roses, de toutes les couleurs, des boutures et des greffes étaient soigneusement en préparation dans un coin. Ce spectacle était presque irréaliste, car elle avait l’impression de revoir Lakewood en pleine Ecosse.
Anthony : qu’en penses-tu ?
Candy : c’est merveilleux Anthony… C’est magique ! Comment as-tu pu ? Il t’a fallu tellement de patience et de temps
Anthony : je ne pense plus au temps, tu sais quand je m’occupe des roses. Et puis entre autre, c’est ce qui m’a permis de tenir avec autre chose dit-il soudain d’une voix un peu au-dessous de la normale.
Candy : (Ca y est, il va me dire ce qui lui est arrivé. Je t’écoute se dit-elle). Elles sont à l’abri en hiver, elles ne souffrent pas trop du froid. Et en été, tu ne les sors pas ? Excuse-moi, je dis peut-être une bêtise
Anthony : Pas du tout. En hiver, il y a une température constante qui est maintenue, elles ne souffrent pas trop effectivement. Celles qui sont sorties au printemps et en été ne sont pas des vivaces, il faut les replanter chaque année.
Candy : Tu connais vraiment tout sur les roses, comme tu en parles bien
Anthony : Je ne sais pas mais j’envisage d’en faire sérieusement ma profession. Tu sais il n’y a rien qui me plaise d’aménager des espaces et de créer de beaux jardins. Sans jardin, ni parc, une demeure qu’elle quelle soit perd de son caractère.
Candy : Je trouve cette idée excellente !! s’enthousiasma Candy. Je suis tellement contente !! C’est vraiment fait pour toi
Elle s’apprêtait à aller dans un coin ou des fleurs étaient sous un genre de tissu assez épais mais il l’en détourna.
Anthony : Viens, je vais te montrer mon autre endroit.
Ils allèrent vers une petite construction ovale située un peu en hauteur percée de multitude de trous.
Candy : Qu’est-ce que c’est dit-elle très étonnée
Anthony : viens, je vais te montrer l’autre endroit où je me sente vraiment à mon aise.
Il lui montra l’intérieur du pigeonnier, ce matin-là la plupart des tourterelles étaient sorties mais restait à leur hauteur un couple qui se réchauffait en roucoulant.
Elle en resta sans voix.
Anthony : cela ne te plaît pas ? fit-il inquiet
Candy : Oh si, je t’assure bien au contraire. Je ne savais pas que tu t’occupais également d’oiseaux
Anthony : Tourterelles et colombes, si, je m’en occupe également.
Candy : et en hiver comment fais-tu ?
Anthony : je paille l’intérieur du pigeonnier, et s’il fait vraiment trop froid, il y a un endroit, où je les rentre même si je supporte difficilement de les voir en cage.
Il descendit un couple de tourterelles qui ne bougea pas lorsqu’il les prit.
Anthony : Tiens, prends-en une
Candy : Oh je ne voudrais pas leur faire peur
Anthony : Ne t’inquiètes pas, je t’assure qu’elle ne s’envolera pas
Voyant des trous plus petits elle en demanda la raison.
Anthony : ce sont pour leurs petits pour qu’ils ne s’échappent pas. Lorsqu’ils sont jeunes, ils ne volent pas trop haut. Je peux te dire qu’au printemps, nous en avons eu au moins une dizaine.
Elle caressa la tourterelle et savoura le calme régnant à l’intérieur du pigeonnier troublé seulement par quelques roucoulements.
Candy : quel calme, quel repos, je comprends que tu aimes autant cet endroit.
Anthony : au printemps, à la saison des amours, je peux te dire que ce n’est pas tout à fait la même chose quand même, c’est un peu moins calme dit-il en souriant
Candy : Ah bon ? Elle se sentait rougir instantanément mais ne pouvait absolument pas maîtriser.
Il prit son courage à deux mains et lui dit : viens il y a un auvent derrière.
Candy (ca y est , il va me dire) elle l’aida et lui dit très doucement : Anthony, je suis prête à tout entendre, je préfère plutôt que de ne pas savoir, je t’ assure, je sais que tu sauras très bien me le dire…
Anthony : Comment sais-tu ? Je, Toi aussi tu sais trouver exactement les mots qu’il faut…
Candy : Si tu veux, on peut attendre encore un tout petit peu, tu sais, il ne faut pas te sentir obligé, je ne voudrais surtout pas que cela soit trop dur pour toi..
Non la coupa soudainement Anthony qui parût soudain immense à Candy, je crois que c’est le moment dit-il d’une voix étrange. Viens lui dit-il en l’entraînant,
§§§§§§§
Archibald, Annie, Patty et Allystair étaient assis face à un notaire et à un homme qui se demandait désespérément si son anglais n’allait pas être trop mauvais.
Les deux frères s’étaient retrouvés. Nul n’aurait pu soupçonner ce qui était arrivé quand on les voyait tous les deux se chamailler et se chipoter à mieux mieux, une ombre de tristesse passait parfois tantôt sur l’un tantôt sur l’autre, mais tout cela était bien vite balayé par une envie folle de rattraper le temps perdu.
Archibald : Ainsi, vous êtes Monsieur de la Rochefoucault ?
Oui, je suis le chef de famille actuel, Monsieur le Duc Jean de la Rochefoucault, on m’a désigné pour prendre sa place.
Allystair : On vous a désigné, vous n’êtes pas son héritier direct ?
Jean : Non, enfin c'est-à-dire, je suis son neveu et il m’a désigné. Je recherche actuellement son héritier direct. Nous sommes une des 20 familles aristocratiques françaises les plus connues. Nos origines remontent jusqu’au 17ème siècle. Notre famille est assez étendue voir beaucoup. Nous allons dire que notre patrimoine peut permettre à au moins 10 générations de vivre uniquement de leurs rentes, enfin si celui-ci n’est pas dilapidé dit l’homme avec une petite grimace. Le dernier duc est décédé sans héritier enfin c’est ce qu’on a cru pendant très longtemps. Il a fait ce qu’on appelle un mariage de raison ou un mariage d’argent et n’a jamais pu avoir d’héritier.
Toutefois mon oncle qui voyageait beaucoup est allé quelquefois aux Etats-Unis et pendant l’un de ses voyages en bateau, il a rencontré une femme qui a été le seul et unique amour de sa vie.
Archibald : Attendez, vous voulez dire que votre oncle a été aux Etats-Unis mais dans la région de Chicago ?
Oui, c’est ce qu’il ma dit et il m’a parlé aussi d’un endroit où il serait allé. Il en parlait toujours avec beaucoup d’émotion, il me disait que c’était un très bel endroit prés d’un lac, je crois, une propriété avec un jardin magnifique couverte de fleurs, je ne me rappelle plus..
Archibald : Vous avez dit une propriété couverte de fleurs, çà ne serait pas des roses par hasard ??
Si !
Allystair : la propriété ne s’appellerait-elle Lakewood ?
Si, c’est exactement çà ! !! Mais comment savez-vous ?
Allystair : parce que nous connaissons très bien cette propriété et pour cause !!
Archibald : Vous voulez dire que votre oncle connaîtrait Lakewood ??
Jean : Oui c’est ce qu’il m’a dit. Dans le bateau le ramenant en France il a connu une très belle femme, une américaine, ma tante Gwendoline. Cela a été le coup de foudre absolu. Une fois rentrés, mon oncle qui était vraiment très épris a voulu divorcer mais malheureusement, il n’a jamais pu. Il a même voulu passer en force et la présenter à la famille mais certaines bonnes âmes ont tout fait pour lui compliquer la vie. Il a pourvu aux besoins de ma tante Gwendoline pour qu’elle ne manque strictement de rien. De leur amour est né une descendance qui a été longtemps tenue secrète jusqu’à ce mon oncle me le dise sur son lit de mort.
Après cette naissance, ma tante ne pouvant apparemment plus supporter cette situation et serait rentrée aux Etats-Unis malgré tous les efforts de mon oncle. C’est là qu’on perd sa trace. Les seules choses que j’ai pu savoir sont que selon mon oncle, il y aurait certainement eu un enfant, et ma tante possédait ce médaillon qu’elle lui a laissé. Mon oncle m’a dit que s’il avait eu une fille, ils voulaient l’appeler Cécile et un garçon, cela aurait été Pierre. C’est tout ce que je sais, jusqu’à cette annonce passée dans le journal et à ce que mon notaire vous rencontre. Il est capital que nous retrouvions cet enfant qui serait l’unique héritier en titre car je ne vous cache pas que de nombreuses personnes n’attendent qu’une chose pour dilapider tous les biens et châteaux du patrimoine familial.
Archibald regarda Allystair, ils s’éloignèrent dans un coin : dis-donc Ally, est-ce que tu penses ce que je pense ?
Allystair : tu crois ? Non, ce serait incroyable et surtout extraordinaire ! Mais comment oh tu crois que ce serait … Quoi ??
Archibald : écoute, cela expliquerait sa ressemblance étonnante avec Rosemary non ? Tout coïncide, tout !!
Allystair : alors, elle serait donc française et de plus haute souche ?? Ca alors !! Et même si c’est de très loin, elle appartiendrait et à la famille André et à cette famille française ??
Archibald : écoutez tous, je crois que le meilleur à faire serait d’aller trouver le plus vite possible un extrait de naissance et je crois que nous ne serons tous pas de trop pour trouver ce que nous cherchons
Patty : si nous pouvons t’aider, ce sera vraiment avec le plus grand plaisir
Annie qui avait tout compris : il faut que nous tirions cette situation au clair le plus vite possible, pour elle déjà avant tout
Je vous remercie encore vraiment pour votre aide dit l’homme avec une lueur d’espoir dans les yeux.
§§§§§§§
Ils s’assirent sur un muret en pierre, l’endroit était très bien abrité par un auvent et par des ifs très hauts. Le soleil d’automne dispensait ses derniers rayons avant un hiver qui s’annonçait rigoureux.
Anthony lui fit un des ses regards dont lui seul avait le secret : Tu ne trouves pas qu’on est bien ainsi ? Je pourrais passer des heures et des heures, mais maintenant, je ne suis plus seul et c’est çà qui compte le plus à mes yeux.
Elle le regarda à la dérobée sans rien dire mais elle goûtait une plénitude qu’elle n’avait pas ressenti depuis bien longtemps.
Candy : Anthony, je.. Moi aussi, je goûte à ces instants, tu ne peux pas savoir…
Il prit son inspiration : je vais tout te raconter maintenant .
Curieusement, chacun avait gardé une tourterelle et la caressait, les volatiles en question étaient d’ailleurs très heureux de leur sort et ne voulaient en aucun cas partir. Il régnait un calme quasi parfait comme si la nature ne voulait pas troubler cet instant.
Là où naissent les roses
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il y a 15 ans 3 mois #46570 par petitesophie
Là où naissent les roses
Réponse de petitesophie sur le sujet ma fanfiction
Bonsoir, en vous souhaitant un bon week end ainsi que de bonnes vacances pour ceux qui y sont, bonne lecture à vous
CHAPTER 19
REVELATIONS
Candy muette attendait qu’Anthony se décide. Il la regarda, combien de fois avait-il cogité cette scène dans sa tête, combien de fois l’avait-il espéré, il ne savait pas par où commencer. Son regard croisât à nouveau celui de Candy, il se lançât.
Anthony : ce que je vais te dire n’est vraiment pas facile, cela va te rappeler des moments difficiles, moi aussi, je t’avoue mais il faut, oui il faut que je te le dise, je veux que ce soit dit une fois pour toute pour ne plus y revenir. J’ai aussi certaines choses à te demander, si tu ne veux pas me répondre, je comprendrais très bien. Sache une chose la plus importante, c’est que jamais, je te promets, jamais je n’ai voulu te faire souffrir. Alors, voilà, je voulais savoir après ma chute, qu’est-ce que, a-t-on pris soin de toi au moins ?
Candy : prendre soin de moi ? Mais je (qu’il se soucie de ce qui lui était arrivé à elle émût Candy au plus profond d’elle-même). Je me souviens t’avoir appelé et appelé pendant les minutes qui m’ont semblé les plus longues de ma vie mais tu ne répondais rien et je te voyais immobile sans réaction, inerte (d’un seul coup, toutes les images qu’elle croyait avoir oublié lui revinrent en tête avec une clarté qui l’étonna elle-même. Le courage faillit lui manquer mais elle se dit « Il faut que je continue, moi aussi, il faut.. Pour lui et pour moi) et après un immense trou noir. Je me suis réveillée dans un lit et j’ai vu tout le monde en pleurs, après je (elle dût s’arrêter car le courage qu’elle croyait avoir lui manqua d’un coup, c’était trop dur, elle ravala ses larmes et continuât) Après tout le monde est allé à une cérémonie, je n’étais pas en état et je (sa voix devenait de plus en plus rauque) Anthony sentant sa panique vint à son aide.
Anthony : Chère Candy, c’est là que ce que je vais te dire diffère complètement de ce qu’on a voulu vous faire croire à tous. En fait, après la chute que j’ai faite, je me suis retrouvé quasi mort. Je suppose que comme par hasard, personne n’a pu venir me voir. On m’a hospitalisé dans un premier temps dans un des plus grands hôpitaux de Chicago qui sont spécialisés dans les personnes se retrouvant dans des comas très graves. J’ai appris que miraculeusement la moelle épinière n’avait pas été touchée, les médecins se demandent toujours comment. J’étais à la limite donc mais comme mon cœur battait toujours, je ne pouvais pas être considéré comme mort. Je suis resté dans cet état, pendant très longtemps. Je ne te décrirais pas le côté médical de la chose, car je suppose que tu dois être encore mieux placée que moi pour savoir. Tu vas me prendre certainement pour un fou, mais je sais qu’à toi, je peux tout dire.
Un jour, je me suis comme sorti de mon corps, il y avait des personnes autour de moi mais je ne pouvais rien dire. Et puis, je me sui retrouvé dans une immense lumière dorée, et j’ai vu ma mère, je voulais tant rester auprès d’elle et puis, je ne sais pas comment t’expliquer, cette sensation, et j’ai rouvert les yeux, et la première chose que j’ai vu, c’est le visage d’une infirmière penchée sur moi.
Après ce réveil, il a fallu que je me réhabitue à des choses aussi élémentaires que parler, ce que j’ai eu beaucoup de mal au début à faire. Je souffrais également de multiples fractures aux jambes et aux bras, également de très fortes migraines. J’ai eu également d’assez gros problèmes avec mon dos. Si tu savais toutes les séances de rééducation que j’ai dû faire mais je voulais tellement sortir de cet endroit. Et puis, je me suis soucié de ce que je ne voyais personne. On m’a alors raconté que toi, tu étais parti en maison de convalescence suite à un choc nerveux très grave. Cela ne t’étonnera certainement pas, mais quand on m’a dit çà, je n’y ai pas cru une seconde ou plutôt, je sentais que quelque chose ne collait pas. Quant à Archi et Ally, les médecins me disaient toujours que vu mon état, il fallait que j’ai un calme absolu et que des visites me perturberaient. Bien évidemment, je n’y ai pas cru non plus. J’ai bien vite réalisé que je me retrouvais sans aucune marge de manœuvre, mais j’étais coincé dans cet hôpital et je ne pouvais rien faire. Pendant des mois et des mois, je me suis réhabitué à vivre et je voulais surtout tellement sortir de cet état. J’ai écrit des courriers et des courriers, je ne peux pas te dire combien.
Un jour, la tante Elroy est venue me voir. Je l’ai bien évidemment bombardée de questions comme tu t’en doutes mais tout avait été parfaitement orchestré, et elle m’a dit la même chose que les médecins. Je savais qu’on me mentait mais je ne savais pas ce qu’on avait tramé derrière mon dos, je l’ai appris tu vas savoir comment, comme quoi un jour tout finit par se savoir. J’ai voulu rependre des forces et ne voulait que personne ne soupçonne que j’avais eu cet accident.
Un jour, n’y tenant plus, j’ai écrit au grand oncle William, a-t-on détourné le courrier, certainement, je ne le saurais jamais. Je suis resté encore pendant un certain temps dans cet hôpital, la grand tante est venue me voir encore deux fois jusqu’au jour, où j’ai pris ma décision, comme je ne savais pas où vous étiez et que je ne voulais surtout pas à nouveau l’affronter, je suis parti en Europe. Je me suis mis en rapport avec la branche écossaise de la famille. J’ai dit que pour me remettre de ma convalescence, j’avais besoin de l’air marin et tonifiant de Northfolk que me conseillaient les médecins.
Tu penses bien que la grand-tante a appuyé ma demande bien évidemment plutôt deux fois qu’une !! J’ai essayé de reprendre un rythme de vie normal, mais certaines choses demeuraient brisées en moi. Jusqu’au jour où le grand oncle est venu et que toi, tu étais là, je n’espérais plus te revoir, si tu savais Candy, quand je t’ai revu, c’est le plu beau cadeau que je pouvais avoir. Je ne savais pas comment faire, car je savais l’ampleur du choc que cela risquait de te provoquer, je suis désolé pour le mal que je t’ai fait, je m’en voudrais toujours. Je sais par Albert maintenant que l’on a voulu me faire passer pour décédé, cela a du arranger les affaires de certains.
Mais je sais maintenant que ma vie vient de prendre un autre sens. Je vais dire ce que je pense à certains. Je ne veux pas suivre une voie que l’on m’aurait tracé, je veux suivre la voie que je me suis choisi et cela dans tous les domaines. D’ailleurs, j’ai assez sommeillé comme çà, il est grand temps que les choses changent ! Plus que grand temps ! La grand-tante, je l’ai détestée, tu ne peux pas savoir à quel point sur le moment, mais finalement maintenant je la plains. J’ai voulu renier mes origines pendant très longtemps, mais je sais que maintenant on le peut difficilement et cela m’a appris que dans toute situation il y a du bon et du mauvais.
Il n’y en a qu’une où tout pourrait être bon, une seule.. (Il fît un petit arrêt)
Par contre, cela ne m’empêchera de dire ce que j’ai à dire quand je le veux et de faire mes choix comme je l’entends. Je ne sais pas si on peut pardonner ce genre de chose, je ne sais pas.. Je sais que tu as mené brillamment ta vie et que tu as fait des rencontres (sa mine s’assombrit un peu). Je voulais juste te remercier d’être là, merci… Souvent, je me demandais si tu pensais à moi mais agir comme un égoïste, je n’aime pas çà. Je, j’aurais d’autres choses à te dire qui n’ont rien à voir mais ce n’est ni le moment ni le contexte, je crois.
Pardonne-moi Candy si je t’ai fait souffrir, pardonne-moi.
Il se retourna vers Candy soudain très angoissée. Avec des trémolos dans la voix et toute tremblante, elle ne put que lui dire
Candy : Te pardonner moi ? Mais Anthony, je te pardonnerai mille, deux mille fois, je te pardonnerais toujours. Je ne sais pas par contre si je pourrais pardonner à ceux qui t’ont fait tant de mal, je ne sais pas. Il faut que je réalise. Comment a-t-on pu te faire çà, comment ??? T’en vouloir mais jamais, je ne pourrais t’en vouloir jamais !!. Ne rejette pas sur toi, la faute des autres, je t’en prie. Tu n’as rien à te reprocher, rien ! Tu es l’homme le plus courageux que j’ai jamais rencontré et le plus volontaire. Tu sais, même si je, enfin pendant que j’étais en Angleterre et bien après, j’avais toujours une pensée pour toi. Je dois t’avouer que quand tu es tombé, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la diseuse de bonne aventure que nous étions allés voir. Tu n’y croyais pas à juste titre. Je m’en suis tellement voulue après, car je me suis dit que c’était de ma faute, si je n’avais pas eu cette idée ridicule et je.. Elle ne pût continuer, elle explosa en sanglots
Anthony : oh non, ne pleures pas s’il te plaît, je t’en prie, ne pleures pas (il ne pouvait pas supporter de la voir pleurer)
Elle voulut le serrer mais quelque chose lui disait que ce n’était pas le moment, elle ne pouvait pas. Elle lui serra très fort la main. Elle avait les mains glacées mais elles trouvèrent très vite une douce chaleur dans celle d’Anthony.
Anthony se disait en lui-même : est-ce que je lui dis maintenant ce que je brûle d’envie de lui dire depuis toutes ces années ? Il faut juste que je lui laisse le temps d’assimiler et pourtant là ce que je rêverais de faire, c’est de l’embrasser et de lui dire à quel point, elle m’a manquée durant tout ce temps, qu’elle est la seule qui m’ait aidé à tenir sans qu’elle le sache, que je suis totalement fou d’elle de plus en plus chaque jour... Si cela se trouve, elle en aime un autre...Lui dire qu’elle est l’amour de ma vie et que personne, personne ne pourra jamais la remplacer. Je ne vais plus pouvoir tenir très longtemps, encore un tout petit effort et je…
Candy : (Anthony, tu m’as tout dit. Il t’a fallu un courage inouï car tu ne m’as pas avoué toutes les souffrances que tu as traversées. Tu es là, toujours à trouver le mot juste. Tu as tes failles mais tu as aussi maintenant une force phénoménale encore plus impressionnante qu’avant. Je te demande juste un tout petit peu de temps, il n’y en a plus pour longtemps je pense)
Elle frissonna malgré son châle. Ils regardèrent autour d’eux et ne s’étaient même pas aperçu que le jour avait commencé à décliner.
Anthony : tu vas avoir froid, rentrons.
Candy : oh attends, on a encore un peu de temps dit-elle et puis il faut rentrer les tourterelles, c’est tellement mignon comme endroit.
Anthony : tu as raison, viens allons-y.
Ils restèrent pendant quelques minutes encore, sans savoir pourquoi elle ne pouvait pas se résoudre à rentrer.
Anthony : il va falloir rentrer, tu as froid.
Candy qui grelottait et claquait des dents : oui tu as raison.
Elle soupira aussi cette fois-ci à regret, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux d’Anthony.
En rentrant à Northfolk, il dût se faire réellement violence pour ne pas l’embrasser follement.
Elle pensait en elle-même (Mon dieu, je suis à un tournant de ma vie, je sais que je vais voir Terry, certaines choses commencent à devenir plus claires pour moi, ) avant de franchir les marches, elle n’eût que le temps de lui dire : Anthony, laisse moi juste encore un tout petit de temps, juste un tout petit peu s’il te plaît, j’ai passé une après-midi merveilleuse, merci,
Elle se serra contre lui et partît tout aussi vite dans les couloirs le laissant troublé mais heureux.
Elle rentra dans sa chambre le cœur battant à se rompre et regarda les roses aux reflets or et rouges cuivre illuminées par la flambée qu’on avait alimentée dans la pièce.
Candy : Ca y est, je lui ai dit… Je ne sais pas ce qui m’arrive… Mais pour l’instant, il faut que je voie Terry le plus vite possible, il faut que je le voie se dit-elle soudainement décidée à ce que les choses se décantent.
Elle se prépara pour descendre dîner, sachant désormais ce qu’elle voulait et devait faire. Elle mit une robe rouge sombre soulignant sa taille gracile soulignée d’un immense col et poignets en dentelle.
Elle trouva Albert assis au milieu de quelques invités triés sur le volet ainsi que Terry. A son regard, Candy comprît tout de suite que quelque chose s’était passé
Candy : qu’est-ce qui se passe ? Je le saurais tout à l’heure.
Albert : Ah te voilà Candy, nous t’attendions mais où étais-tu donc passé ? Mentît Albert se doutant pertinemment avec qui elle avait passé l’après-midi.
Candy : excusez-moi de mon retard, mais l’après-midi était tellement superbe dit-elle paniquée cherchant du regard Anthony. (S’il arrive en même temps que moi ou même après, çà se saura, et çà je ne le veux à aucun prix) se dit-elle étonnée elle-même par la véhémence de son ton.
Il était parfaitement impassible devisant parmi les autres invités. Elle remercia du regard Anthony et Albert.
Terry s’avança vers elle : puis-je te parler après, il faut vraiment que je te parle.
Candy : avec joie, bien sûr (je sens qu’il a aussi des choses importantes à me dire, je vais les savoir dans peu de temps).
Le dîner lui parût interminable. Anthony paraissait très calme et apaisé. Seuls ses doigts tapotant de temps en temps sur la table trahissait une nervosité invisible aux yeux de tous. Ceux qui le connaissaient auraient pu dire qu’il lui était arrivé quelque chose d’important, ses yeux étaient d’un bleu de porcelaine et d’un éclat tel qu’ils le trahissaient. Arriva le temps de passer au salon.
Elle dissimulait plus mal sa nervosité (mais qu’est-ce qu’il attend ?, je ne vais pas le devancer quand même, je vais partir devant, cela le fera venir, j’espère)
Elle sortît et alla dans un petit salon mitoyen à l’abri des regards. Terry arriva quelques instants sirotant un armagnac.
Terry : et bien que fais-tu toute seule ? Je te cherchais
Candy : je t’attendais, je croyais que tu avais des choses à me dire.
Terry : effectivement, j’en ai et qui sont d’importance.
Candy était assise sur une bergère, elle lui parût encore plus belle.
Terry : (je prends mon courage à deux mains et je luis dis, soit çà passe, soit çà casse, j’aimerais tellement pouvoir l’emmener avec moi maintenant) Bien, je n’étais pas là aujourd’hui et cela pour plusieurs raisons, je vais certainement devoir rentrer très bientôt à Londres, de plus on va me proposer je crois une autre tournée mondiale bientôt. Comme tu le disais, je suis réclamé, le metteur en scène ne va plus avoir de cheveux à force de se les arracher dit Terry avec un petit sourire. Mais il n’y a pas que çà. Je suis allé voir Suzanne aujourd’hui.
Candy : et comment va-t-elle ? eût-elle du mal à dire.
Terry : aussi bien qu’après la nouvelle que je viens de lui annoncer
Candy : Ah bon répondit-elle brûlant d’impatience.
Terry : je lui ai dit que si elle voulait, elle pouvait venir me voir dans les représentations à venir mais qu’il fallait bien qu’elle réalise certaines choses. Candy, écoute, je, il sortit tout d’un bloc, tu es et seras la seule femme que j’aimerais, sois mon Ophélia ou ma Juliette, viens, on oublie tout et suis-moi.
Il y eut un silence insoutenable.
Elle resta bouche bée (il t’en a fallu du temps pour me le dire, mais qu’as-tu fait ?) Terry je
Terry : tu n’as pas pu tout oublier, non tu n’as pas pu. Viens avec moi, ma juliette
Candy : Terry, oh non je n’ai jamais oublié aucun de nos moments. Je n’oublie rien. Elle se leva se rapprocha de lui « Mais je ne peux pas tout laisser comme çà derrière moi, si tu pars en tournée, je »
Terry: sois ma muse, tu l’as toujours été
Candy : Ta muse, oh… (il savait trouver les mots qui troublaient Candy)
Terry : ta seule présence suffira à faire que tout se passe bien, j’ai besoin que tu sois là, c’est tout ce que je te demande.
Candy : tu as toujours su trouver les mots comme personne.
Terry : alors viens…
Candy : Terry, j’ai juste besoin d’un tout petit peu de temps pour régler certaines choses et je
Il se retourna et dit d’une voix vibrante de jalousie : alors, comme çà, tu as des choses à régler ? Tu es la seule femme de ma vie, la seule ! Je te le dis et tu… mais j’y suis !!, Je n’ai été qu’un faire-valoir pendant toutes ces années. Tu as été contente de me trouver jusqu’au jour où il est réapparu et maintenant plus rien ; suis-je stupide et vraiment idiot ! Puisque c’est çà, je …
Elle s’écria d’une voix rauque que Terry ne lui avait jamais connue : COMMENT OSES TU DIRE CA ? MOI TE CONSIDERER COMME UN FAIRE VALOIR ? TU METS EN DOUTE MES SENTIMENTS ? TOUT CE QUE TU AS TRAVERSE ET CE QUE NOUS AVONS TRAVERSE, TU LE METS ENTRE PARENTHESE ? JE M APPRETAIS A TE REPONDRE MAIS AVEC CE QUE TU VIENS DE ME DIRE, JE N AI VRAIMENT RIEN A RAJOUTER !! COMMENT AS-TU PU CHANGER TERRY COMME CA ?
Elle s’enfuit et partit en pleurant.
Terry brisa son verre sur le manteau de la cheminée et se dit : Puisque c’est comme çà et qu’il n y a apparemment qu’une chose qui fasse barrage, nous allons régler certaines choses entre homme cette fois !!
Il prit Anthony à part et lui dit.
Terry : il faut que je te parle, c’est important.
Anthony : cela ne peut pas attendre demain dit Anthony agacé. Il chercha Candy du regard. Instinctivement, il comprît que quelque chose s’était passé. Mais où est Candy ? demanda-t-il inquiet.
Terry : Cela ne te regarde pas. Pour ce que j’ai à te dire, mieux vaut qu’elle ne soit pas là. J’aimerais mieux d’ailleurs que personne ne nous entende.
Anthony : Si quelque chose arrive à Candy, désolé de te dire que cela me regarde que tu ne le veuilles ou non !!
Les deux hommes s’écartèrent et allèrent dans un couloir sombre à l’écart.
Terry : alors maintenant parlons, tu sais de quoi je veux t’entretenir.
Anthony : Oui, je sais et je t’ai déjà dit que cela ne m’intéressait pas dit Anthony d’un ton sec.
Terry : Ce que tu ne sais pas, c’est que je lui ai dit certaines choses susceptibles de faire changer la situation.
Anthony : Ah bon fit Anthony mais…
Terry : et comme manifestement, il y en a un de nous deux qui est de trop, tu vois où je veux en venir ..
Anthony : une bonne fois pour toute, je t’ai déjà dit que cela ne m’intéressait pas, ai-je été assez clair ? répondit Anthony se contenant pour ne pas exploser.
Terry : il va bien falloir que la situation aille d’un côté ou de l’autre
Anthony : c’est Candy qui choisira, un point c’est tout.
Terry : alors tu crois comme çà qu’il suffit que tu réapparaisses et que tout soit gagné !! Attends, c’est trop facile !! Bien trop facile !! Quelques roses et le tour est joué Monsieur le pseudo jardinier ! Désolé, il y a un os c’est que je suis là et crois-moi, je n’entends céder ma place à personne et si tu pouvais déguerpir ce serait encore bien mieux. Je ne sais vraiment pas ce qu’elle a pu te trouver d’intéressant, non vraiment pas
Anthony : çà te regarde ? Tout ce qui se passe entre elle et moi, jamais, tu ne le sauras, jamais.. Tu commences à me fatiguer avec çà, je t’ai déjà dit que cette histoire de duel ne m’intéressait pas, çà commence à bien faire dit Anthony qui avait perdu son calme.
Terry qui s’énervait de plus en plus l’agrippa et lui donna un coup à l’épaule : réagis, au moins pour une fois dans ta vie !
Il eût le souffle coupé par un coup porté dans l’estomac puis au menton
Anthony : puisque tu l’as pris comme çà, voilà ma manière de réagir !
Le premier coup c’était pour Candy et le second c’était pour les roses, tu ne sais pas à quoi tu t’attaques mais si tu continues, tu vas le savoir !!
Terry : ah çà, pour une fois çà change voilà que Monsieur réagit
Un autre coup dans l’estomac fût un rappel à l’ordre.
Anthony : tu as vraiment raison, l’un de nous deux est de trop, mais je ne te ferais pas l’honneur d’accepter cette idée de duel, cela te ferait bien trop plaisir
Terry : tu te défiles ah oui dit Terry qui lui rendit son coup.
Ce fût la phrase de trop, les yeux d’Anthony étincelèrent.
Anthony : Très bien, puisque tu le prends ainsi, c’est entendu, on va voir qui gagne. Puisque tu places les choses sur ce plan là, je te laisse le choix.
Terry : Parfait, je te ferais savoir quoi demain
Anthony : parfait dit Anthony tremblant de colère
Albert inquiet de ne pas voir Candy la trouva dans sa chambre. Quand elle le vit, elle se précipita vers lui.
Albert : et bien ? Qu’est-ce qui se passe ?
Candy : Oh Albert, c’est si difficile, je ne comprends pas, je croyais être sûre mais je ne sais pas ce qui m’arrive et Terry a eu des paroles que j’ai attendu toute ma vie et après, je, elle s’effondrât brisée par la fatigue. Je suis désolée de vous embêter avec çà mais je…
Albert : Chère Candy coupa Albert tu es face à une situation de choix qui n’est vraiment pas facile. Tu aimes deux hommes qui t’aiment en retour, malheureusement là, je ne peux pas t’influer. Vous souffrez tous les trois, il va falloir qu’il y en ait un de vous qui prenne une décision. Je ne m’immiscerais jamais dans ta vie mais très sincérement , je sais que tu aimes Terry mais ne crois-tu pas que tu éprouves de doux sentiments vis-à-vis d’Anthony ?
Elle eut une réaction de recul : Mais Albert, ce n’est pas possible !!! Avec tout ce qui s’est passé durant toutes ces années, cela ne peut pas, on vient à peine de se retrouver et puis Terry même s’il ne le sait pas, je,
Albert : Réfléchis un tout petit peu l’interrompît Albert d’une voix douce ou plutôt avoue-toi certaines choses, ne crois-tu pas ? C’est difficile mais il le faut. Je n’ai rien dit mais tu sais il y a des choses qui j’ai remarqué depuis bien des jours et cela ne trompe pas crois-moi. Je ne savais pas que tu rougissais aussi facilement ou alors c’est vraiment très récent, si je devais citer un exemple entre autre….
Elle resta muette pendant quelques minutes, elle le regarda longuement et lui dit : Oh Albert, je crois qu’une fois de plus, vous avez raison, mais je comprends à peine ce qui m’arrive, je
Albert : je sais par expérience que c’est très dur d’être face à soi-même, mais la seule chose que je puisse te dire c’est qu’ils attendent que tu te décides. N’agis pas en fonction d’eux et pour une fois, pense à toi, pas en égoïste, car je sais que tu en es incapable, laisse parler ton cœur, ne te mets aucune barrière et tu arriveras à trouver ce que tu as toujours cherché et que tu mérites plus que personne.
Candy : j’ai tellement peur de..
Albert : ils comprendront ton choix, ne crains pas
Il resta quelques temps avec elle, ils parlèrent longuement. Trois destins étaient en train de se jouer. Chacun cette nuit-là se mit à espérer follement et chercha du réconfort dans le sommeil apportant ses rêves et les espoirs les plus fous.
CHAPTER 19
REVELATIONS
Candy muette attendait qu’Anthony se décide. Il la regarda, combien de fois avait-il cogité cette scène dans sa tête, combien de fois l’avait-il espéré, il ne savait pas par où commencer. Son regard croisât à nouveau celui de Candy, il se lançât.
Anthony : ce que je vais te dire n’est vraiment pas facile, cela va te rappeler des moments difficiles, moi aussi, je t’avoue mais il faut, oui il faut que je te le dise, je veux que ce soit dit une fois pour toute pour ne plus y revenir. J’ai aussi certaines choses à te demander, si tu ne veux pas me répondre, je comprendrais très bien. Sache une chose la plus importante, c’est que jamais, je te promets, jamais je n’ai voulu te faire souffrir. Alors, voilà, je voulais savoir après ma chute, qu’est-ce que, a-t-on pris soin de toi au moins ?
Candy : prendre soin de moi ? Mais je (qu’il se soucie de ce qui lui était arrivé à elle émût Candy au plus profond d’elle-même). Je me souviens t’avoir appelé et appelé pendant les minutes qui m’ont semblé les plus longues de ma vie mais tu ne répondais rien et je te voyais immobile sans réaction, inerte (d’un seul coup, toutes les images qu’elle croyait avoir oublié lui revinrent en tête avec une clarté qui l’étonna elle-même. Le courage faillit lui manquer mais elle se dit « Il faut que je continue, moi aussi, il faut.. Pour lui et pour moi) et après un immense trou noir. Je me suis réveillée dans un lit et j’ai vu tout le monde en pleurs, après je (elle dût s’arrêter car le courage qu’elle croyait avoir lui manqua d’un coup, c’était trop dur, elle ravala ses larmes et continuât) Après tout le monde est allé à une cérémonie, je n’étais pas en état et je (sa voix devenait de plus en plus rauque) Anthony sentant sa panique vint à son aide.
Anthony : Chère Candy, c’est là que ce que je vais te dire diffère complètement de ce qu’on a voulu vous faire croire à tous. En fait, après la chute que j’ai faite, je me suis retrouvé quasi mort. Je suppose que comme par hasard, personne n’a pu venir me voir. On m’a hospitalisé dans un premier temps dans un des plus grands hôpitaux de Chicago qui sont spécialisés dans les personnes se retrouvant dans des comas très graves. J’ai appris que miraculeusement la moelle épinière n’avait pas été touchée, les médecins se demandent toujours comment. J’étais à la limite donc mais comme mon cœur battait toujours, je ne pouvais pas être considéré comme mort. Je suis resté dans cet état, pendant très longtemps. Je ne te décrirais pas le côté médical de la chose, car je suppose que tu dois être encore mieux placée que moi pour savoir. Tu vas me prendre certainement pour un fou, mais je sais qu’à toi, je peux tout dire.
Un jour, je me suis comme sorti de mon corps, il y avait des personnes autour de moi mais je ne pouvais rien dire. Et puis, je me sui retrouvé dans une immense lumière dorée, et j’ai vu ma mère, je voulais tant rester auprès d’elle et puis, je ne sais pas comment t’expliquer, cette sensation, et j’ai rouvert les yeux, et la première chose que j’ai vu, c’est le visage d’une infirmière penchée sur moi.
Après ce réveil, il a fallu que je me réhabitue à des choses aussi élémentaires que parler, ce que j’ai eu beaucoup de mal au début à faire. Je souffrais également de multiples fractures aux jambes et aux bras, également de très fortes migraines. J’ai eu également d’assez gros problèmes avec mon dos. Si tu savais toutes les séances de rééducation que j’ai dû faire mais je voulais tellement sortir de cet endroit. Et puis, je me suis soucié de ce que je ne voyais personne. On m’a alors raconté que toi, tu étais parti en maison de convalescence suite à un choc nerveux très grave. Cela ne t’étonnera certainement pas, mais quand on m’a dit çà, je n’y ai pas cru une seconde ou plutôt, je sentais que quelque chose ne collait pas. Quant à Archi et Ally, les médecins me disaient toujours que vu mon état, il fallait que j’ai un calme absolu et que des visites me perturberaient. Bien évidemment, je n’y ai pas cru non plus. J’ai bien vite réalisé que je me retrouvais sans aucune marge de manœuvre, mais j’étais coincé dans cet hôpital et je ne pouvais rien faire. Pendant des mois et des mois, je me suis réhabitué à vivre et je voulais surtout tellement sortir de cet état. J’ai écrit des courriers et des courriers, je ne peux pas te dire combien.
Un jour, la tante Elroy est venue me voir. Je l’ai bien évidemment bombardée de questions comme tu t’en doutes mais tout avait été parfaitement orchestré, et elle m’a dit la même chose que les médecins. Je savais qu’on me mentait mais je ne savais pas ce qu’on avait tramé derrière mon dos, je l’ai appris tu vas savoir comment, comme quoi un jour tout finit par se savoir. J’ai voulu rependre des forces et ne voulait que personne ne soupçonne que j’avais eu cet accident.
Un jour, n’y tenant plus, j’ai écrit au grand oncle William, a-t-on détourné le courrier, certainement, je ne le saurais jamais. Je suis resté encore pendant un certain temps dans cet hôpital, la grand tante est venue me voir encore deux fois jusqu’au jour, où j’ai pris ma décision, comme je ne savais pas où vous étiez et que je ne voulais surtout pas à nouveau l’affronter, je suis parti en Europe. Je me suis mis en rapport avec la branche écossaise de la famille. J’ai dit que pour me remettre de ma convalescence, j’avais besoin de l’air marin et tonifiant de Northfolk que me conseillaient les médecins.
Tu penses bien que la grand-tante a appuyé ma demande bien évidemment plutôt deux fois qu’une !! J’ai essayé de reprendre un rythme de vie normal, mais certaines choses demeuraient brisées en moi. Jusqu’au jour où le grand oncle est venu et que toi, tu étais là, je n’espérais plus te revoir, si tu savais Candy, quand je t’ai revu, c’est le plu beau cadeau que je pouvais avoir. Je ne savais pas comment faire, car je savais l’ampleur du choc que cela risquait de te provoquer, je suis désolé pour le mal que je t’ai fait, je m’en voudrais toujours. Je sais par Albert maintenant que l’on a voulu me faire passer pour décédé, cela a du arranger les affaires de certains.
Mais je sais maintenant que ma vie vient de prendre un autre sens. Je vais dire ce que je pense à certains. Je ne veux pas suivre une voie que l’on m’aurait tracé, je veux suivre la voie que je me suis choisi et cela dans tous les domaines. D’ailleurs, j’ai assez sommeillé comme çà, il est grand temps que les choses changent ! Plus que grand temps ! La grand-tante, je l’ai détestée, tu ne peux pas savoir à quel point sur le moment, mais finalement maintenant je la plains. J’ai voulu renier mes origines pendant très longtemps, mais je sais que maintenant on le peut difficilement et cela m’a appris que dans toute situation il y a du bon et du mauvais.
Il n’y en a qu’une où tout pourrait être bon, une seule.. (Il fît un petit arrêt)
Par contre, cela ne m’empêchera de dire ce que j’ai à dire quand je le veux et de faire mes choix comme je l’entends. Je ne sais pas si on peut pardonner ce genre de chose, je ne sais pas.. Je sais que tu as mené brillamment ta vie et que tu as fait des rencontres (sa mine s’assombrit un peu). Je voulais juste te remercier d’être là, merci… Souvent, je me demandais si tu pensais à moi mais agir comme un égoïste, je n’aime pas çà. Je, j’aurais d’autres choses à te dire qui n’ont rien à voir mais ce n’est ni le moment ni le contexte, je crois.
Pardonne-moi Candy si je t’ai fait souffrir, pardonne-moi.
Il se retourna vers Candy soudain très angoissée. Avec des trémolos dans la voix et toute tremblante, elle ne put que lui dire
Candy : Te pardonner moi ? Mais Anthony, je te pardonnerai mille, deux mille fois, je te pardonnerais toujours. Je ne sais pas par contre si je pourrais pardonner à ceux qui t’ont fait tant de mal, je ne sais pas. Il faut que je réalise. Comment a-t-on pu te faire çà, comment ??? T’en vouloir mais jamais, je ne pourrais t’en vouloir jamais !!. Ne rejette pas sur toi, la faute des autres, je t’en prie. Tu n’as rien à te reprocher, rien ! Tu es l’homme le plus courageux que j’ai jamais rencontré et le plus volontaire. Tu sais, même si je, enfin pendant que j’étais en Angleterre et bien après, j’avais toujours une pensée pour toi. Je dois t’avouer que quand tu es tombé, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la diseuse de bonne aventure que nous étions allés voir. Tu n’y croyais pas à juste titre. Je m’en suis tellement voulue après, car je me suis dit que c’était de ma faute, si je n’avais pas eu cette idée ridicule et je.. Elle ne pût continuer, elle explosa en sanglots
Anthony : oh non, ne pleures pas s’il te plaît, je t’en prie, ne pleures pas (il ne pouvait pas supporter de la voir pleurer)
Elle voulut le serrer mais quelque chose lui disait que ce n’était pas le moment, elle ne pouvait pas. Elle lui serra très fort la main. Elle avait les mains glacées mais elles trouvèrent très vite une douce chaleur dans celle d’Anthony.
Anthony se disait en lui-même : est-ce que je lui dis maintenant ce que je brûle d’envie de lui dire depuis toutes ces années ? Il faut juste que je lui laisse le temps d’assimiler et pourtant là ce que je rêverais de faire, c’est de l’embrasser et de lui dire à quel point, elle m’a manquée durant tout ce temps, qu’elle est la seule qui m’ait aidé à tenir sans qu’elle le sache, que je suis totalement fou d’elle de plus en plus chaque jour... Si cela se trouve, elle en aime un autre...Lui dire qu’elle est l’amour de ma vie et que personne, personne ne pourra jamais la remplacer. Je ne vais plus pouvoir tenir très longtemps, encore un tout petit effort et je…
Candy : (Anthony, tu m’as tout dit. Il t’a fallu un courage inouï car tu ne m’as pas avoué toutes les souffrances que tu as traversées. Tu es là, toujours à trouver le mot juste. Tu as tes failles mais tu as aussi maintenant une force phénoménale encore plus impressionnante qu’avant. Je te demande juste un tout petit peu de temps, il n’y en a plus pour longtemps je pense)
Elle frissonna malgré son châle. Ils regardèrent autour d’eux et ne s’étaient même pas aperçu que le jour avait commencé à décliner.
Anthony : tu vas avoir froid, rentrons.
Candy : oh attends, on a encore un peu de temps dit-elle et puis il faut rentrer les tourterelles, c’est tellement mignon comme endroit.
Anthony : tu as raison, viens allons-y.
Ils restèrent pendant quelques minutes encore, sans savoir pourquoi elle ne pouvait pas se résoudre à rentrer.
Anthony : il va falloir rentrer, tu as froid.
Candy qui grelottait et claquait des dents : oui tu as raison.
Elle soupira aussi cette fois-ci à regret, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux d’Anthony.
En rentrant à Northfolk, il dût se faire réellement violence pour ne pas l’embrasser follement.
Elle pensait en elle-même (Mon dieu, je suis à un tournant de ma vie, je sais que je vais voir Terry, certaines choses commencent à devenir plus claires pour moi, ) avant de franchir les marches, elle n’eût que le temps de lui dire : Anthony, laisse moi juste encore un tout petit de temps, juste un tout petit peu s’il te plaît, j’ai passé une après-midi merveilleuse, merci,
Elle se serra contre lui et partît tout aussi vite dans les couloirs le laissant troublé mais heureux.
Elle rentra dans sa chambre le cœur battant à se rompre et regarda les roses aux reflets or et rouges cuivre illuminées par la flambée qu’on avait alimentée dans la pièce.
Candy : Ca y est, je lui ai dit… Je ne sais pas ce qui m’arrive… Mais pour l’instant, il faut que je voie Terry le plus vite possible, il faut que je le voie se dit-elle soudainement décidée à ce que les choses se décantent.
Elle se prépara pour descendre dîner, sachant désormais ce qu’elle voulait et devait faire. Elle mit une robe rouge sombre soulignant sa taille gracile soulignée d’un immense col et poignets en dentelle.
Elle trouva Albert assis au milieu de quelques invités triés sur le volet ainsi que Terry. A son regard, Candy comprît tout de suite que quelque chose s’était passé
Candy : qu’est-ce qui se passe ? Je le saurais tout à l’heure.
Albert : Ah te voilà Candy, nous t’attendions mais où étais-tu donc passé ? Mentît Albert se doutant pertinemment avec qui elle avait passé l’après-midi.
Candy : excusez-moi de mon retard, mais l’après-midi était tellement superbe dit-elle paniquée cherchant du regard Anthony. (S’il arrive en même temps que moi ou même après, çà se saura, et çà je ne le veux à aucun prix) se dit-elle étonnée elle-même par la véhémence de son ton.
Il était parfaitement impassible devisant parmi les autres invités. Elle remercia du regard Anthony et Albert.
Terry s’avança vers elle : puis-je te parler après, il faut vraiment que je te parle.
Candy : avec joie, bien sûr (je sens qu’il a aussi des choses importantes à me dire, je vais les savoir dans peu de temps).
Le dîner lui parût interminable. Anthony paraissait très calme et apaisé. Seuls ses doigts tapotant de temps en temps sur la table trahissait une nervosité invisible aux yeux de tous. Ceux qui le connaissaient auraient pu dire qu’il lui était arrivé quelque chose d’important, ses yeux étaient d’un bleu de porcelaine et d’un éclat tel qu’ils le trahissaient. Arriva le temps de passer au salon.
Elle dissimulait plus mal sa nervosité (mais qu’est-ce qu’il attend ?, je ne vais pas le devancer quand même, je vais partir devant, cela le fera venir, j’espère)
Elle sortît et alla dans un petit salon mitoyen à l’abri des regards. Terry arriva quelques instants sirotant un armagnac.
Terry : et bien que fais-tu toute seule ? Je te cherchais
Candy : je t’attendais, je croyais que tu avais des choses à me dire.
Terry : effectivement, j’en ai et qui sont d’importance.
Candy était assise sur une bergère, elle lui parût encore plus belle.
Terry : (je prends mon courage à deux mains et je luis dis, soit çà passe, soit çà casse, j’aimerais tellement pouvoir l’emmener avec moi maintenant) Bien, je n’étais pas là aujourd’hui et cela pour plusieurs raisons, je vais certainement devoir rentrer très bientôt à Londres, de plus on va me proposer je crois une autre tournée mondiale bientôt. Comme tu le disais, je suis réclamé, le metteur en scène ne va plus avoir de cheveux à force de se les arracher dit Terry avec un petit sourire. Mais il n’y a pas que çà. Je suis allé voir Suzanne aujourd’hui.
Candy : et comment va-t-elle ? eût-elle du mal à dire.
Terry : aussi bien qu’après la nouvelle que je viens de lui annoncer
Candy : Ah bon répondit-elle brûlant d’impatience.
Terry : je lui ai dit que si elle voulait, elle pouvait venir me voir dans les représentations à venir mais qu’il fallait bien qu’elle réalise certaines choses. Candy, écoute, je, il sortit tout d’un bloc, tu es et seras la seule femme que j’aimerais, sois mon Ophélia ou ma Juliette, viens, on oublie tout et suis-moi.
Il y eut un silence insoutenable.
Elle resta bouche bée (il t’en a fallu du temps pour me le dire, mais qu’as-tu fait ?) Terry je
Terry : tu n’as pas pu tout oublier, non tu n’as pas pu. Viens avec moi, ma juliette
Candy : Terry, oh non je n’ai jamais oublié aucun de nos moments. Je n’oublie rien. Elle se leva se rapprocha de lui « Mais je ne peux pas tout laisser comme çà derrière moi, si tu pars en tournée, je »
Terry: sois ma muse, tu l’as toujours été
Candy : Ta muse, oh… (il savait trouver les mots qui troublaient Candy)
Terry : ta seule présence suffira à faire que tout se passe bien, j’ai besoin que tu sois là, c’est tout ce que je te demande.
Candy : tu as toujours su trouver les mots comme personne.
Terry : alors viens…
Candy : Terry, j’ai juste besoin d’un tout petit peu de temps pour régler certaines choses et je
Il se retourna et dit d’une voix vibrante de jalousie : alors, comme çà, tu as des choses à régler ? Tu es la seule femme de ma vie, la seule ! Je te le dis et tu… mais j’y suis !!, Je n’ai été qu’un faire-valoir pendant toutes ces années. Tu as été contente de me trouver jusqu’au jour où il est réapparu et maintenant plus rien ; suis-je stupide et vraiment idiot ! Puisque c’est çà, je …
Elle s’écria d’une voix rauque que Terry ne lui avait jamais connue : COMMENT OSES TU DIRE CA ? MOI TE CONSIDERER COMME UN FAIRE VALOIR ? TU METS EN DOUTE MES SENTIMENTS ? TOUT CE QUE TU AS TRAVERSE ET CE QUE NOUS AVONS TRAVERSE, TU LE METS ENTRE PARENTHESE ? JE M APPRETAIS A TE REPONDRE MAIS AVEC CE QUE TU VIENS DE ME DIRE, JE N AI VRAIMENT RIEN A RAJOUTER !! COMMENT AS-TU PU CHANGER TERRY COMME CA ?
Elle s’enfuit et partit en pleurant.
Terry brisa son verre sur le manteau de la cheminée et se dit : Puisque c’est comme çà et qu’il n y a apparemment qu’une chose qui fasse barrage, nous allons régler certaines choses entre homme cette fois !!
Il prit Anthony à part et lui dit.
Terry : il faut que je te parle, c’est important.
Anthony : cela ne peut pas attendre demain dit Anthony agacé. Il chercha Candy du regard. Instinctivement, il comprît que quelque chose s’était passé. Mais où est Candy ? demanda-t-il inquiet.
Terry : Cela ne te regarde pas. Pour ce que j’ai à te dire, mieux vaut qu’elle ne soit pas là. J’aimerais mieux d’ailleurs que personne ne nous entende.
Anthony : Si quelque chose arrive à Candy, désolé de te dire que cela me regarde que tu ne le veuilles ou non !!
Les deux hommes s’écartèrent et allèrent dans un couloir sombre à l’écart.
Terry : alors maintenant parlons, tu sais de quoi je veux t’entretenir.
Anthony : Oui, je sais et je t’ai déjà dit que cela ne m’intéressait pas dit Anthony d’un ton sec.
Terry : Ce que tu ne sais pas, c’est que je lui ai dit certaines choses susceptibles de faire changer la situation.
Anthony : Ah bon fit Anthony mais…
Terry : et comme manifestement, il y en a un de nous deux qui est de trop, tu vois où je veux en venir ..
Anthony : une bonne fois pour toute, je t’ai déjà dit que cela ne m’intéressait pas, ai-je été assez clair ? répondit Anthony se contenant pour ne pas exploser.
Terry : il va bien falloir que la situation aille d’un côté ou de l’autre
Anthony : c’est Candy qui choisira, un point c’est tout.
Terry : alors tu crois comme çà qu’il suffit que tu réapparaisses et que tout soit gagné !! Attends, c’est trop facile !! Bien trop facile !! Quelques roses et le tour est joué Monsieur le pseudo jardinier ! Désolé, il y a un os c’est que je suis là et crois-moi, je n’entends céder ma place à personne et si tu pouvais déguerpir ce serait encore bien mieux. Je ne sais vraiment pas ce qu’elle a pu te trouver d’intéressant, non vraiment pas
Anthony : çà te regarde ? Tout ce qui se passe entre elle et moi, jamais, tu ne le sauras, jamais.. Tu commences à me fatiguer avec çà, je t’ai déjà dit que cette histoire de duel ne m’intéressait pas, çà commence à bien faire dit Anthony qui avait perdu son calme.
Terry qui s’énervait de plus en plus l’agrippa et lui donna un coup à l’épaule : réagis, au moins pour une fois dans ta vie !
Il eût le souffle coupé par un coup porté dans l’estomac puis au menton
Anthony : puisque tu l’as pris comme çà, voilà ma manière de réagir !
Le premier coup c’était pour Candy et le second c’était pour les roses, tu ne sais pas à quoi tu t’attaques mais si tu continues, tu vas le savoir !!
Terry : ah çà, pour une fois çà change voilà que Monsieur réagit
Un autre coup dans l’estomac fût un rappel à l’ordre.
Anthony : tu as vraiment raison, l’un de nous deux est de trop, mais je ne te ferais pas l’honneur d’accepter cette idée de duel, cela te ferait bien trop plaisir
Terry : tu te défiles ah oui dit Terry qui lui rendit son coup.
Ce fût la phrase de trop, les yeux d’Anthony étincelèrent.
Anthony : Très bien, puisque tu le prends ainsi, c’est entendu, on va voir qui gagne. Puisque tu places les choses sur ce plan là, je te laisse le choix.
Terry : Parfait, je te ferais savoir quoi demain
Anthony : parfait dit Anthony tremblant de colère
Albert inquiet de ne pas voir Candy la trouva dans sa chambre. Quand elle le vit, elle se précipita vers lui.
Albert : et bien ? Qu’est-ce qui se passe ?
Candy : Oh Albert, c’est si difficile, je ne comprends pas, je croyais être sûre mais je ne sais pas ce qui m’arrive et Terry a eu des paroles que j’ai attendu toute ma vie et après, je, elle s’effondrât brisée par la fatigue. Je suis désolée de vous embêter avec çà mais je…
Albert : Chère Candy coupa Albert tu es face à une situation de choix qui n’est vraiment pas facile. Tu aimes deux hommes qui t’aiment en retour, malheureusement là, je ne peux pas t’influer. Vous souffrez tous les trois, il va falloir qu’il y en ait un de vous qui prenne une décision. Je ne m’immiscerais jamais dans ta vie mais très sincérement , je sais que tu aimes Terry mais ne crois-tu pas que tu éprouves de doux sentiments vis-à-vis d’Anthony ?
Elle eut une réaction de recul : Mais Albert, ce n’est pas possible !!! Avec tout ce qui s’est passé durant toutes ces années, cela ne peut pas, on vient à peine de se retrouver et puis Terry même s’il ne le sait pas, je,
Albert : Réfléchis un tout petit peu l’interrompît Albert d’une voix douce ou plutôt avoue-toi certaines choses, ne crois-tu pas ? C’est difficile mais il le faut. Je n’ai rien dit mais tu sais il y a des choses qui j’ai remarqué depuis bien des jours et cela ne trompe pas crois-moi. Je ne savais pas que tu rougissais aussi facilement ou alors c’est vraiment très récent, si je devais citer un exemple entre autre….
Elle resta muette pendant quelques minutes, elle le regarda longuement et lui dit : Oh Albert, je crois qu’une fois de plus, vous avez raison, mais je comprends à peine ce qui m’arrive, je
Albert : je sais par expérience que c’est très dur d’être face à soi-même, mais la seule chose que je puisse te dire c’est qu’ils attendent que tu te décides. N’agis pas en fonction d’eux et pour une fois, pense à toi, pas en égoïste, car je sais que tu en es incapable, laisse parler ton cœur, ne te mets aucune barrière et tu arriveras à trouver ce que tu as toujours cherché et que tu mérites plus que personne.
Candy : j’ai tellement peur de..
Albert : ils comprendront ton choix, ne crains pas
Il resta quelques temps avec elle, ils parlèrent longuement. Trois destins étaient en train de se jouer. Chacun cette nuit-là se mit à espérer follement et chercha du réconfort dans le sommeil apportant ses rêves et les espoirs les plus fous.
Là où naissent les roses
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