Carlos parrain du Club Do

Dorothée dit souvent que Carlos est le parrain de l'emission.

Un parrain de l'emission, c'est souvent le 1er invité d'une émission.

Or, Carlos n'a pas été invité lors du premier "Dorothée Matin" ni dans le premier "Club Dorothée", le 2 septembre 1987, ni dans "Dorothée dimanche : pas de pitié pour les croissants".

Il n'a d'ailleur meme pas été invité lors de la derniere du "Club Dorothée" en aout 97.

Alors pourquoi Parrain du Club Dorothée?

J'en avais parlé à Carlos, voilà ce qu'il en a dit :

Vous avez été le parrain d'une émission de télévision très célèbre qui s'est interrompue... le Club Dorothée...

Carlos : Oui, c'est vrai ! J'aime bien Dorothée... Mais faut remonter beaucoup plus loin... Il faut savoir que quand j'étais môme, j'ai trouvé en bas de chez Johnny et Sylvie, avec qui je travaillais, un mec qui s'appellait Jean Luc Azoulay. Il était en deuxième année de médecine, il arrivait d'Alger, c'est quelqu'un de brillantissime... Dés qu'on partait avec Johnny et Sylvie aller faire une émission, il était là avant nous avec toute sa bande... Je me demandais comment il faisait...
Un jour, il est venu me servir un thé et un whisky pour moi avec Sylvie et je lui ais dit : tu restes avec moi. Plus tard, quand j'ai commencé à chanter en 1968/69, je l'ai mis secrétaire de sylvie et directeur du "Club Sylvie Vartan". Derrière, il a fait une carrière formidable avec Claude Berda, qui était le fils du mec que j'avais choisit pour faire les collections Sylvie Vartan, ils se sont rencontrés, il avait fait HEC, il avait un peu de sous... Ils ont produit Dorothée et pleins d'autres choses et ça a été la naissance d'AB Productions...
Je suis fier de tout ça, comme j'étais au début d'Europe 1 et de pas mal de stations de radio... J'ai 58 ans et j'ai commencé à 13 ans, danseur avec Sidney Bechett. J'adore le métier d'artiste, j'adore le jazz, j'adore la musique et j'adore rentrer devant des gens pour leur donner du plaisir...C'est mon bonheur...

tu l'as interviewé à quelle occasion?

Il était venu faire un petit concert dans la ville voisine et à la fin, avec ma soeur, on a un peu fait le "forcing" avec son agent pour avoir une interview comme on travaille toujours plus ou moins sur des sites internet ou des fanzines (et de la radio aussi à l'époque).